Les chemins de Hanoï, d’Angela Della Torre

 

Quand le souvenir de l’un devient l’obsession de l’autre, c’est une porte s’ouvrant sur une boîte de Pandore. Il y a des souvenirs que l’on tait dans les familles, non pas pour les cacher, mais afin de ne pas les faire revivre. Ce sont autant de drames ne s’estompant pas avec le temps, des brûlures jamais apaisées. D’autre part, il y a la descendance qui ressent bien le non dit, les affaires maladroitement tues : et cela attise une légitime curiosité. Par pudeur, par respect de la douleur de l’autre, chacun sait taire ses questions jusqu’au jour où, un événement offre la possibilité d’aller effectuer quelques recherche dans le grenier, d’ouvrir les malles closes depuis tant d’année, tenter de savoir enfin le pourquoi…

Rédigée comme une autobiographie, cette fiction fort bien documentée, montre sous un regard nouveau la décolonisation du Vietnam, l’incompréhension des colons installés et les espoirs légitimes des locaux pour vivre dans un pays libre dont les ancêtres ne seraient plus les gaulois. L’époque de ce roman se situe au début du frémissement libérateur qui sera suivit par des décennies d’une guerre impitoyable : on ne peut lutter contre les vœux de liberté d’un peuple entier !

C’est un roman que l’on aurait souhaité plus long, se lisant d’une traite car il est difficile de le lâcher. L’action y est omniprésente, sans temps mort et on y apprend bien des choses sur la genèse de ce conflit.

4ème de couverture

Sur la première photographie de cet album, une femme offre à mon regard troublé ses habits exotiques, son doux sourire énigmatique. Elle m hypnotise. Je reste figé devant ce cliché, comme un papillon attiré par la flamme d une lampe. Je n’ose pas tourner la page, m engager vers ce voyage intérieur. Cette inconnue me bouleverse… » Sur les traces de cette femme mystérieuse, le héros de ce roman vous entraine dans sa quête, à la recherche des terribles secrets de son père. Il vous dévoilera une page d’Histoire méconnue et troublante qui l’amènera à changer le cours de sa vie. Considérée comme une des perles des colonies françaises d’Orient, Hanoï fut, au sein de l’Indochine française, la capitale du Tonkin en 1902, puis de la République démocratique du Nord Vietnam à la fin du tragique conflit indochinois en 1954. 60 ans déjà !

Un peu de l’auteur

Source : Morrigane éditions

D’origine italienne, c’est à Nice,  cité de Garibaldi, que je suis née en 1960.

Après avoir suivi un cursus universitaire en géographie, j’ai fréquenté quelques temps le milieu artistique niçois, – Ben, Sosno, Chubac, GérardPierre, César …

J’exerce actuellement la fonction de Lobby Ambassador auprès d’une entreprise internationale.

Bibliographie :

– «  Ni Noir ni Blanc » – Short stories – 2008

–  « Les exilées, passé simple » – Roman –  2009

–  (a participé au Prix du Premier Roman – Draveil  Novembre 2009)

–   « Embruns » – recueil de poèmes – 2011

Deux autres romans sont en cours d’écriture.

Site de l’auteur : http://angeladt.sosblog.fr/

1392886_10202285582128031_2133714588_n Photo source FB de l’auteur

Détails sur le produit

  • Broché: 115 pages
  • Editeur : Morrigane Editions (8 mars 2014)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2918338117
  • ISBN-13: 978-2918338116

Pour l’acheter directement chez l’éditeur : mailto:morrigane.editions@yahoo.fr 

MORRIGANE ÉDITIONS – 13 bis, rue Georges Clemenceau 95440 ECOUEN

Pour les particuliers : remise 10 % sur le PV TTC et port offert

Livraison à réception du chèque sous huitaine.

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A propos Jérôme Cayla

Chroniqueur littéraire, lecteur, auteur de deux romans : Mathilde et Trois roses blanches. Je travaille habituellement avec les services presse des maisons d'éditions Me contacter par Mail sur contact Presse pour les livres en services de presse.
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