Un été à Cameline, d’Aurélie Haderlé

Insatisfaite de sa vie parisienne, Naïs rentre dans son village natal, au pied du Ventoux où sa mère cultivait la lavande. Naïs à repris l’exploitation familiale dont elle vient d’hériter. A vingt-neuf ans, c’est une reconversion radicale. Elle doit apprendre non seulement les cultures, mais aussi la transformation des récoltes en produits de beauté, Huiles essentielles et autres, gérer la boutique et le gite rural. Aidée de celle qu’elle a toujours connu auprès de sa mère, Naïs se forme au métier d’agricultrice. Revenir en arrière, plonger dans son passé n’est pas toujours facile. Aux yeux des villageois elle est la parisienne qui doit faire ses preuves… Au village, Naïs croise Gabriel, son ami d’enfance. Tous se méfient de lui, chacun y va de sa rumeur à son sujet. Il exerce le métier de muraillé, semble prospère, mais jamais ne se mêle aux villageois, ni ne parle à personne. Très bel homme, Naïs n’est pas insensible à Gabriel, mais il fuit toute discussion ! Lorsque qu’arrive au gite un bruxellois fantasque, Naïs retrouve le sourire. Arthur à le chic pour mettre de l’ambiance partout où il passe. Assez rapidement, Naïs à le cœur qui balance entre Gabriel et Arthur. Ils sont à l’opposé l’un de l’autre, mais Naïs sait parfaitement que le belge devra rentrer chez lui et, que Gabriel semble inaccessible, ou presque… Cet été sera chaud à Caméline, riche de rencontre et d’imprévu !

Sous la chaleur de l’été provençal, Aurélie Haderlé emmène ses lecteurs cultiver la lavande. Là, elle met en place un duel amoureux à bas bruit. En effet, les deux prétendants jamais ne s’affrontent, bien que toujours présents. Naïs, bientôt divorcée, éprouve un attrait vers la joie que sème Arthur autour de lui. Jeune et sportif, il est aussi blond que Gabriel est brun. Cependant, pour être parfaitement honnête avec elle-même, Naïs doit reconnaître que ses sentiments envers Gabriel sont plus forts. Pour percer le mur construit par Gabriel autour de lui, Naïs va devoir faire le forcing auprès du muraillé, un homme fuyant bien que toujours présent… Auprès avoir gouté aux lèvre des deux prétendants, Naïs doit faire un choix dont les conséquences vont déterminer l’avenir de la jeune femme… Puis, fan de chichoune, si l’amour est apte à raser des montagnes, il est aussi capable d’inculquer la patience !

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Présentation de l’éditeur

Suite au décès de sa mère, Naïs tourne le dos à sa vie parisienne pour se réinstaller dans son village natal en Provence. Entre culture de la lavande, amitiés retrouvées, chassés croisés amoureux, la fille prodigue saura-t-elle faire face à ses vieux démons et renouer avec le bonheur ?
Naïs a quitté sa Provence et sa lavandicultrice de mère pour s’installer à Paris. Elle a aujourd’hui trente-six ans et sa mère vient de mourir. Fille unique, elle hérite de sa propriété. Naïs plaque tout pour se revenir à Caméline, son village perché entre Ventoux et Lubéron.
Son ami d’enfance, Gabriel, murailler de son état, vient également de se réinstaller dans la région. Mais les retrouvailles entre Naïs et Gabriel sont difficiles : le jeune homme, sombre et mutique, refuse de renouer tout contact. Au village, d’obscures rumeurs circulent sur son compte. Mais Naïs tisse de nouvelles amitiés : Émilie, qui gère la boutique d’huiles essentielles et qui attend son premier enfant, Arthur, le vacancier belge qui loue le gîte de la propriété…
Elle réapprend le travail de la terre aux côtés de Bénédicte, l’ouvrière agricole de sa mère, la récolte de la lavande, la distillation, la confection de savons… Naïs change complètement de vie.
Au fil de l’été, le cœur de Naïs est tiraillé entre les sentiments profonds qu’elle éprouve pour Gabriel, et l’attachement sincère qu’elle ressent pour Arthur. Mais quand elle réalise que c’est de l’amitié, et non de l’amour, qui l’unit à Arthur, et qu’elle ouvre son cœur à Gabriel, celui-ci la repousse. Rongé par un secret, par la honte et la culpabilité, Gabriel quitte le village…

Un peu de l’auteur

Aurélie Haderlé est née à Nîmes. Titulaire d’un doctorat de lettres classiques et d’ethnologie, elle vit en Provence où elle partage son temps entre l’écriture et l’enseignement des lettres modernes. Jeune et nouvelle plume de la collection Terres de France, elle se distingue par son intérêt pour le patrimoine et la culture de sa région ainsi que pour les beaux de portraits de femmes. Elle est l’auteure aux Presses de la Cité de Le Coeur des fileuses (2021), lauréat du Prix littéraire du Lions Club district Sud 2023.

Source photo Lisez.com :

Crédit photo: ©C.Signoret

 

 

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Presses de la Cité (1 juin 2023)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 304 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2258205530
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2258205536
• Poids de l’article ‏ : ‎ 340 g
• Dimensions ‏ : ‎ 14.4 x 2.2 x 22.7 cm

< Un été à Cameline, d’Aurélie Haderlé »>

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Les princes de la vallée, de Frederick D’Onaglia

Dans les Alpilles, le parc d’attraction des Cygalines est un cœur faisant vivre le village. Loin des grandes villes, le parc offre des emplois maintenant les jeunes au village. Claire Bastide, la directrice du parc, veut préserver le patrimoine situé en bordure de son périmètre. En effet, une petite chapelle est menacée par des projets d’agrandissement. Diminuée par une opération s’étant mal passée, Claire s’oublie dans le travail en se gavant d’anti-douleurs. Une véritable addition aux médicaments la tient, lui gâchant le caractère au point de menacer l’équilibre de son couple. Pour la protéger d’elle-même, son entourage lui retire son poste afin de la faire soigner. Claire est furieuse, le parc est son bébé et, son éviction laisse le champ libre à Victoire de Montauban qui aura désormais le champ libre pour agir sur le parc pour son seul profit. Une terre du parc, au riche passé viticole, intéresse victoire pour ajouter à son domaine une vigne d’exception. Habituée à être obéie, Victoire entend bien parvenir à ses fins en douceur. C’est sans compter sur une vengeance nourrie par un amant éconduit dont les relations puissantes vont menacer les plans de la marquise de Montauban. Chacun voulant défendre ses intérêts, une guerre larvée est vite déclarée entre ce trio, tout en préservant des apparences d’harmonie aux yeux du public !

Frederick D’Onaglia agace les sentiments de ses lecteurs. On est partagé entre l’attachement pour Claire luttant pour continuer d’exister, la marquise dont le combat pour assurer le maintien de son rang dans la société est admirable et, l’amant réclamant une revanche exemplaire. C’est un roman au cœur de la Provence, ave l’accent du pays et le chant des cigales, mais dont la touffeur escagasse l’équilibre de la commune. Avec Frédérick D’Onaglia, c’est un véritable festival montant crescendo au long du livre. On s’émeut, on s’agace et on se réjouit avec cette aventure provençale. Frédérick D’Onaglia signe un roman riche d’intrigues et d’émotions qui nous entraîne loin dans une lecture difficile à lâcher, qu’on reprendra le lendemain avec un grand plaisir. Un roman terroir et d’aventure, autant qu’un thriller, dans la chaleur provençale où Frederick d’Onaglia noue une intrigue d’enfer avec un final explosif !

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Présentation de l’éditeur

Dans les années 1980, intrigues, jeux de pouvoir et passions sous le ciel de Provence.
Suite indépendante du Temps des convoitises.
Au cœur des Alpilles, le Parc des Cygalines fait rayonner le riche patrimoine provençal. Sa directrice, Claire, veut préserver une chapelle et une stèle chargées d’histoire, menacées par un projet d’agrandissement. Cela permet à la jeune femme de mieux fuir ce qui la tourmente : son corps diminué à la suite d’une opération, la douloureuse impasse dans laquelle se trouve son couple avec Alexis, hier si uni.
Des travaux sur le site réveillent un passé trouble, lequel va bientôt susciter passions et suspicions dans le village de Fontvieille.
Claire, fragilisée mais résolue, saura-t-elle déjouer les manigances de l’ambitieuse Victoire de Montauban qui, dans l’ombre, veut garder la mainmise sur le parc ?
Après Le Temps des convoitises, intrigues, jeux de pouvoir, face-à-face intense entre deux inoubliables héroïnes.

Un peu de l’auteur

Frédérick d’Onaglia est né à Lyon où il a grandi. Après avoir travaillé une dizaine d’années dans l’entreprise familiale de fabrication de chaussures (à laquelle il rend hommage dans Le Faux Pas, son sixième livre), sa véritable passion pour l’écriture l’emporte. Et c’est tout naturellement en Provence qu’il choisit de poser ses valises.
« Je suis un mesclun comme on dit dans le Midi, moitié Lyonnais, moitié Provençal. Ma grand-mère maternelle me berçait avé l’accent. Et je refusais de m’endormir à l’heure de la sieste sans écouter les Lettres de mon moulin, quitte à trembler de peur lorsque Fernandel racontait La Chèvre de monsieur Seguin. »
Dès son premier roman, Le Secret des cépages, l’auteur rencontre un large public et obtient deux prix littéraires dont celui du Lion’s Club International. Cet amoureux de la Provence se met alors à dépeindre des sagas où les passions se déchainent sous le soleil du Sud. Entre secrets de famille, amour et ambitions dévorantes, tous ses romans, qui allient secrets de famille, amours et ambitions, ont été des succès. Ses romans sont rythmés jusqu’à la dernière ligne.
« J’aime explorer la Provence dans ses coins les plus reculés, loin des sentiers battus et des circuits touristiques. C’est pour moi une source d’inspiration inépuisable. »

Source photo Babelio

 

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Presses de la Cité (11 mai 2023)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 400 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 225820271X
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2258202719
• Poids de l’article ‏ : ‎ 430 g
• Dimensions ‏ : ‎ 14.5 x 2.9 x 22.9 cm

tueur
< Les princes de la vallée, de Frederick D’Onaglia »>

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Les cormorans, d’Edouard Jousselin

A la fin du XIXème, sur un vraquier poussif, Vlad et Joseph errent à la recherche d’une terre. Déjà neuf jours de dérive, sans nourriture ou presque sur ce navire fonctionnant au charbon au large du Chili. Ils ont quitté l’ile où vivent les Lords sous une pluie de balles, bien décidés à ne jamais revenir. Neuf jour d’angoisse pour se souvenir des événements ayant menés à cette situation. Pourtant, tout avait bien commencé. Vlad sentait qu’il allait enfin devenir l’un des Lord qui dirigent l’extraction et la vente du guano, richesse de ces deux iles perdues dans un bouillard permanent au large du Chili.
Fils de carier devenu l’interlocuteur de son Lord, Vlad se remémore son parcours et ce qui les a amenés à cette situation désespérée. Une vie de merde dont il n’est pas mécontent de s’être échappé, même si ce fut dans une grande agitation. Sur ces iles, il y a les carriers qui peinent à extraire le guano et, les Lords qui s’enrichissent dans ce commerce, même si pour cela ils doivent vivre dans un nuage constant au travers duquel on n’y voit rien à deux mètres.

Edouard Jousselin situe son roman sur ces iles qui existent vraiment, couverte de guano au point de rendre possible son extraction. Les carriers qui ramassent cet engrais n’ont aucun avenir autre que de continuer jusqu’à la mort cet esclavage. Noyé dans un brouillard permanent, ils vivent dans l’humidité et le froid en rêvant d’un autre monde. Vlad, qui est parvenu à devenir un homme de confiance de son Lord s’imagine devenir l’un des leurs. Un anoblissement pour lequel il sera prêt à trahir les siens, quitte à se damner définitivement. Puis, pris par le remord, il organisera la fuite de son ami d’enfance, Joseph. Monté malgré lui à bord de ce navire de malheur, Vald n’a d’autre choix que de filer droit devant dans l’espoir d’une terre.

Edouard Jousselin explore dans ce roman les tréfonds de l’âme humaine. Pour assurer son avenir, sortir de sa condition, le meilleur des hommes peut être tenté de s’affranchir de la morale. Avec Edouard Jousselin, se sont presque tous les personnages qui sont prêts à viser la lune où, qui cachent un passé qui pourrait leur être fatal. Sur les deux iles où se situe cette histoire, la peur fait office de loi. Plus la loi est sévère, plus il y a d’envie de transgression… Que ce soit par amour où par pure ambition, chacun cherche à tirer son épingle du jeu. Un jeu dangereux dans un brouillard dense, loin du monde, loin des regards. Vlad et Joseph, après avoir tellement cru à un possible avenir, se morfondent sur ce vraquier puant le guano et la pouriture de mort montant des cales désormais vides, ou presque ! Un roman totalement déjanté, sans la moindre morale dans un univers ubuesque. Bien que, loin des yeux, tout reste possible.

En librairie le 10 mai 2023

Pour acheter le livre cliquez ICI : Les cormorans

Présentation de l’éditeur

La vie du jeune Juan José bascule le jour où il est enrôlé de force comme matelot sur le vraquier du capitaine Moustache. Ce navigateur chevronné, bilieux et solitaire, est l’instigateur d’une terrible machination dont le mousse pourrait bien devenir l’un des rouages… Car au large du Chili, sur une île battue par les vents, se trouve le guano, une ressource qui a fait la richesse de toute la région et attise encore bien des convoitises… Nombreux sont ceux qui, dans ce paradis perdu, sacrifieront leurs idéaux et leurs proches pour transformer la fiente en or et infléchir le cours de leur destin.
Dans ce roman d’aventures pittoresque et inquiétant, Édouard Jousselin explore avec maestria les contradictions de l’âme humaine.

Un peu de l’auteur

Édouard Jousselin est né à Montargis en 1989. Les cormorans est son premier roman.

Twitter : https://twitter.com/e_jousselin
Instagram : https//www.instagram.com/edouardjousselin/

Source photo : Babelio

 

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Rivages (10 mai 2023)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Poche ‏ : ‎ 368 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2743660074
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2743660079
• Poids de l’article ‏ : ‎ 218 g
• Dimensions ‏ : ‎ 10.9 x 2.3 x 17 cm

< » Les culs-reptiles, de Mahamat-Saleh Haroun »>

< Les cormorans, d’Edouard Jousselin »>

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Mystérieuse Juliette, de Lyliane Mosca

Dans son roman, Lyliane Mosca remet les pendules à l’heure !

Dans les alentours de Troyes, Juliette, bien que femme de ménage, intrigue ceux chez qui elle travaille. Son allure, ses manières et son aisance de parole interroge ! D’autre part, elle reste mutique sur sa vie, éludant les questions avec un beau sourire avant de changer le cours de la conversation. Elle vit dans une petite maison dont elle a hérité récemment, en bordure d’un petit village de campagne, où les habitant luttent pour enrayer la désertification. Un village où tous se connaissent depuis toujours, où tout se sait. Juliette, surgit d’on ne sait où devient vite le centre d’intérêt. Une jeune femme, très belle, vivant en Hermite interroge beaucoup. Cependant, la vie en vase clôt des campagnes fait que chacun reste chez lui afin de préserver l’intimité de tous. Ici, personne ne sait qu’avant, elle avait un métier très rémunérateur, qu’elle faisait partie de la jetset, d’un autre monde où tout est facile puisqu’il suffit de signer des chèques… Cette vie simple et sans artifice, lui fait découvrir d’autres valeurs. L’accueil du couple de paysan voisin où elle est allée acheter des œufs, l’introduit discrètement dans la vie de cette petite commune. Ici, Juliette a le sentiment d’expier une faute qu’elle a commise dans son autre vie. Vivre en ascète lui convient désormais. Elle a trouvé d’autre valeurs, plus vraies, plus saines que le faste et la culture des apparences dont elle était adepte autrefois. Ici, rien ne vient perturber la vie, sauf qu’un jour elle rencontre Hugo, un taiseux vivant dans les bois, fuyant lui aussi l’agitation du siècle, une amitié nait entre ses deux solitaires.

Juliette découvre contre toute attente, qu’il existe d’autres valeurs. Jusqu’ici, pour elle, en dehors des grandes villes, point de vie ! Pourtant, à partir de sa rencontre avec l’agriculteur vivant à côté de chez elle, Juliette aperçoit qu’en dehors du paraître, existe des gens qui s’aiment et qui reçoivent sans rien attendre en retour, simplement par la générosité du cœur. Des gens ouverts vers les autres, contrairement à ceux, dont elle faisait partie, qui ne pensent qu’à eux avant tout… Elle apprend aussi à leur contact le respect de l’autre, fut-il un inférieur, un simple subordonné. Mieux elle les connait, plus Juliette mesure la gravité la faute l’ayant poussée à fuir. Auprès d’eux, elle rencontre une paix qui lui convient désormais. Simple femme de ménage, elle est surprise de nouer des liens avec ses patrons. Ensemble ils parlent, allant même jusqu’à prendre un café. Jadis, sa femme de ménage était transparente, juste bonne à servir au besoin d’exutoire pour passer sa colère, certes pas pour faire la conversation… Lorsque le géant blond surgit dans sa vie, Juliette sent les battements de son cœur s’accélérer. Hugo, vit des bois, dans les bois. Un solitaire qui ne sourit qu’en voyant sa nièce. Il intrigue Juliette qui ressent chez lui quelque chose la réchauffant, mais dont elle ne sait rien. Afin d’avancer, Juliette va devoir dépasser ses appréhensions, sortir de sa zone de confort si elle souhaite aller de l’avant.

Lyliane Mosca plonge ses lecteurs dans le conflit qui agite Juliette. En effet, passer de la vie aisée de la jetset à une vie presque monacale dans un village de campagne, sans rien d’autre que quelques personnes, c’est faire le grand écart entre deux mondes ! Puis, peu à peu, Juliette comprend que derrière chaque personne, il y a un secret dont on a honte et, que l’on cache parce qu’on le pense inavouable. Dans cette nouvelle vie, elle rencontre des personnes qui ne jugent pas, qui respectent l’autre. Juliette fait avec eux un parcours initiatique vers une nouvelle vie, plus vraie et bien plus intense. En ne s’attachant plus comme autrefois aux seuls aspects extérieurs, mais aux valeurs intérieures, Juliette trouve dans Hugo une épaule. Hugo, l’homme des bois fuyant l’agitation du monde, dont Juliette se sent proche.

Pour acheter le livre cliquez ICI : Mystérieuse Juliette

Présentation de l’éditeur

Quel secret la discrète Juliette cache-t-elle pour renier sa vie d’avant ? L’amour d’Hugo saura-t-il briser ses silences ? Au cœur de la forêt auboise, la complicité naissante de deux êtres blessés qui se reconstruisent…
Depuis qu’elle a emménagé, seule, dans un village situé en lisière de la forêt d’Orient, Juliette intrigue son voisinage. Comme elle intrigue ses employeurs… Femme de ménage à Troyes et dans les environs, sa pratique et son attitude laissent penser que ce n’est pas son vrai métier… Quel secret porte-t-elle ? Quel événement l’a amenée à changer de vie ?
Au fil des jours, la pénitence qu’elle s’est imposée s’adoucit. Juliette porte un nouveau regard sur l’existence. Elle apprend à aimer la nature environnante. Les gens aussi. Surtout Hugo, solitaire et taiseux, qui vit et travaille dans les bois.
En cherchant à s’oublier et se faire oublier, Juliette la mystérieuse va se révéler, se laisser surprendre. Et, peut-être, découvrir l’amour ?
Sensible et juste, le portrait d’une renaissance, celle d’une femme qui touche en plein cœur.

Un peu de l’auteur

Lyliane Mosca a passé son enfance dans l’Yonne. En 1965, elle s’installe dans l’Aube et après vingt ans passés dans le monde de l’entreprise, elle change de voie, devient journaliste pour L’Est-Eclair.
Aujourd’hui, Lyliane Mosca se partage entre ses chroniques littéraires, le théâtre et l’écriture. Auteur d’une dizaine de romans dont Une femme en mauve remarqué et préfacé par Philippe Besson, Les Gens de Laborde, Prix du Conseil Général de l’Aube en 2010, elle se distingue par un goût pour le romanesque ; d’une écriture vive et contemporaine, elle est passée maître dans l’analyse des sentiments les plus intimes. Elle est l’auteur aux Presses de la Cité de La Vie rêvée de Gabrielle et de La Demoiselle à l’éventail.

Source photo : L’Yonne républicaine 

 

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Presses de la Cité (20 avril 2023)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 336 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2258201586
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2258201583
• Poids de l’article ‏ : ‎ 360 g
• Dimensions ‏ : ‎ 14.3 x 2.4 x 22.8 cm

< » Les culs-reptiles, de Mahamat-Saleh Haroun »>

< Mystérieuse Juliette, de Lyliane Msca « >

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L’intrépide amazone, de Michel Lacombe

Magdeleine fait, très jeune encore, preuve d’une grande intelligence. Elle apprend rapidement la lecture et l’écriture, le latin afin de comprendre les prières, mais son tempérament aventureux la pousse à prendre des libertés qu’une fille de son rang ne devrait pas prendre. Fille du seigneur de Saint-Nectaire, elle devrait rester sagement dans son château à s’occuper de travaux de broderie, pourtant, elle ne peut s’empêcher de s’intéresser aux occupations de ses frères : l’escrime et l’équitation ! Lubie totalement incongrue pour une future dame de sa qualité au XVIème siècle. Cependant, son père lui donne son accord pour s’initier au maniement des armes et monter à cheval pourvu qu’elle excelle dans l’enseignement de ses précepteurs. Elle a l’intime conviction que son destin lui appartient, aussi ne conçoit-elle pas de se marier sans amour. Contrevenant de la sorte aux us de l’époque qui marie les filles de famille très jeunes. Les années passent, Magdeleine reste totalement indifférente aux avances faites par des prétendants qu’elle ne voit même pas. Jusqu’au jour ou arrive un jeune homme, bien né, qui ravit son cœur. Elle se marie enfin, alors que la guerre de religion fait rage. Les combats approchant de son domaine, Magdeleine décide se seconder son époux dans la bataille afin de défendre la religion réformée vers laquelle elle se sent en accord et ses possessions. Chevauchant sabre au clair en tête de ses hommes, l’amazone se forge vite une solide réputation de chef de guerre. Son audace et son habileté au combat lui font enchainer les victoires. Cependant, un admirateur éconduit réuni une armée pour prendre sa revanche sur la belle. Il porte le siège sur le château où elle s’est réfugiée avec les siens. Dès cet instant, sa vaillance et sa stratégie de combat inouïe va forger sa légende dans une lutte dont un seul d’eux deux survivre…

Alors que les filles se doivent de rester en retrait, Magdeleine de Saint-Nectaire ne voit pas les choses ainsi. Elle n’a pas appris le maniement des armes et la monte comme les hommes pour rester spectatrice impuissante du chaos généré par la guerre de religion. Au nom de la foi, les deux camps s’entretuent allègement. Après le massacre de la Saint-Barthélemy, Les forces réformées se lancent dans une conquête de territoire contre les forces Papistes. Les massacres répondent aux massacres, au nom de Dieu, on égorge, on pille et on viole pour la paix du Christ. Magdeleine de Saint-Nectaire qui penche pour les idées de la réforme est révoltée par les atrocités suivant les combats. Avec sa garde rapprochée, elle fait des raids éclairs sur les forces ennemies, puis s’en retourne aussi vite chez elle. Totalement imprévisible et audacieuse, Magdeleine bouleverse les traditions en s’attirant autant d’admiration que de haine, selon qu’on la regarde de devant ou de derrière son épée !

Michel Lacombe met en selle ses lecteurs pour suivre la très belle amazone, comme le font ses admirateurs, jusqu’au milieu des combats. L’histoire de Magdeleine de Saint-Nectaire prouve que l’intelligence, fût-elle féminine, prévaut sur la force brute. Au XVIème siècle, l’art de la guerre répond à des normes issues de la tradition. L’arrivée récente des armes à feu commence juste à modifier, un peu, la façon de se battre. La grande innovation de Magdeleine, est de faire des raids ultra rapides sans s’attarde sur place. En cette fin de moyen-âge, elle séduit par sa grande beauté, son intelligence, sa fougue, son indépendance en contrevenant radicalement au rôle accordé aux femmes. Michel Lacombe nous entraîne à la suite de Magdeleine de Saint-Nectaire dans les guerres de religion dont les rois se succédant ne parvenaient à mettre un terme jusqu’à ce que Paris vaille bien une messe !

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Présentation de l’éditeur

Dès son plus jeune âge, Magdeleine, fille du seigneur de Saint-Nectaire, fait preuve d’une grande finesse intellectuelle et d’un caractère bien affirmé. Comme ses frères, elle s’initie au maniement des armes et à l’équitation. Ainsi résolue à décider de son destin, elle ne conçoit naturellement pas de se marier sans amour. Alors que les conflits entre catholiques et huguenots éclatent un peu partout, Magdeleine, élevée dans la religion catholique, se convertit au protestantisme. Prête à tout pour défendre son territoire, elle n’hésite pas à prendre les armes et se transforme en véritable guerrière à cheval

Un peu de l’auteur

Michel Lacombe a toujours écrit, et le succès lui vient dès son premier roman, Le Retour au mas couronné par le prix des Automnales en 2004. Depuis, ce passionné d’histoire, d’archéologie, de préhistoire, de nature et de sciences a publié plus d’une quarantaine de livres Ces « romans de vie », comme il les appelle, où il s’attache à faire ressentir au plus près ce que vivent ses personnages, lui ont valu la reconnaissance d’un lectorat fidèle. Michel Lacombe vit en Ardèche.

Source photo : Babelio 

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ DE BOREE (6 avril 2023)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 365 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2812928166
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2812928161
• Poids de l’article ‏ : ‎ 520 g
• Dimensions ‏ : ‎ 15 x 3 x 23 cm

< » Les culs-reptiles, de Mahamat-Saleh Haroun »>


tueur
< » L’intrépide amazone, de Michel Lacombe »>

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Enlacer le ciel et les nuages, de Karine Lebert

Des balbutiements du transport aérien au XXIème siècle, l’histoire et le présent se croisent. La vocation pour l’aviation de trois femmes, trois générations animées d’une même ambition : voler. Pour Elisa, en 1930, convoyeuse de l’air, sans que ce métier ait de reconnaissance alors que le rôle de ces pionnières est crucial pour transporter sans le moindre confort des malades. Elle fera entre la France et l’Afrique de nombreux voyages pour accompagner les expatriés. Lors de ses trajets, elle fera la connaissance d’un reporter photographe anglais, Alex. Leurs chemins se croisent régulièrement jusqu’à la naissance d’un sentiment très fort entre eux. Cependant, aucun des deux ne sont prêt à abandonner leur liberté de mouvement pour former un vrai couple. Après le décès d’Alex en Indochine, Elisa se marie, arrête de voler et prend un poste d’infirmière au sol. Cependant, autour de sa liaison avec Alex, va naître un mystère. Exactement le genre de secret de famille que les générations suivantes rêvent de percer. Audrey et Lili, la fille et la petite fille d’Elisa, toutes deux hôtesses de l’air, vont faire le forcing pour savoir toute la vérité. Pour Audrey, c’est d’autant plus important, que cela pourrait remettre en cause toute l’histoire de sa famille…

Les compagnies aériennes nationales n’existent pas encore lorsqu’Elisa commence à voler. Les avions n’ont aucun confort, les risques de crash toujours présents. Mais Elisa aiment voir du pays, voler d’Europe en Afrique. L’Afrique, pour elle, et tout au long de sa vie un peu comme une seconde maison. Sa fille et sa petite fille ont choisi le même métier. Le besoin de jouer les filles de l’air est primordial chez elles, quitte à mettre en péril leur vie sentimentale. L’amour d’Elisa pour Alex fut si fort, qu’encore aujourd’hui demeurent des marques. Mis au jour par hasard, cette aventure est une fenêtre sur la vie sentimentale de la mère d’Audrey. A-t-elle le droit de fouiller sans violer l’intimité d’Elisa ? La curiosité exerce une force d’attraction telle qu’Audrey va chercher à savoir. Une autre motivation va animer cette recherche : sa mère a-t-elle vraiment aimé son père ? Elisa reste très vague lorsqu’on lui pose des questions sur son passé Depuis le décès de son mari, Elisa se rend régulièrement en Afrique Pour quel sorte de pèlerinage ? Autant de secrets qui ne demandent qu’à être mis en lumière !

Karine Lebert signe ici un roman qui décoiffe ! Accrochez vos ceintures, on va décoller… Dans le sillage d’Elisa, nous embarquons pour transporter des malades et des expatriés entre la France et l’Afrique. Avant la seconde guerre mondiale, le fret aérien n’offre ni confort, ni véritable sécurité. Le métier de ces femmes qui accompagnaient n’est même pas reconnu. De plus, ne pas se marier et exercer un travail dangereux n’est pas bien vu de l’opinion. Elles passent pour des aventurières, dont la moralité s’envole avec elles. Ce roman met en lumière ces oubliées de l’histoire de l’aviation à une époque où le danger est omni présent. Une histoire émaillée de suspense, avec une intrigue allant croissante au long du livre, pour rebondir là où nul n’aurait pensé. Un thriller historique tenant en haleine jusque tard dans la nuit.

Pour acheter le livre cliquez ICI : Enlacer le ciel et les nuages

Présentation de l’éditeur

Trois destins de femmes de l’air, trois générations, de la pionnière convoyeuse des airs à ses descendantes, hôtesses de l’air.
Des vies romanesques marquées par des fêlures intimes, la passion d’un métier. Et un secret… Par l’auteure des Amants de l’été 44 et de Pour l’amour de Lauren.
Élisa est une pionnière. Sa volonté, son courage, son sens des autres, elle les a mis toute jeune au service d’un métier naissant et rude : convoyeuse de l’air. Loin d’Étretat, sa terre natale, elle s’envole dans des avions sans confort et veille sur des passagers malades. En 1945, quand elle doit ramener les déportés en France, elle découvre la tragédie des camps.
Sa liberté de femme, Élisa l’a vécue intensément dans les bras d’un photographe anglais, au fil de leurs escales du bout du monde.
Cette liaison a nourri un mystère qu’Audrey puis Lilly, fille et petite-fille d’Élisa, hôtesses de l’air, tenteront de percer des décennies plus tard…
Les filles de l’air, véritables aventurières du ciel : trois générations de femmes marquées par des fêlures intimes et par la passion de leur métier.

Un peu de l’auteur

Biographe puis journaliste pour la presse régionale et styliste en décoration, la Normande Karine LEBERT est une passionnée. Ses héroïnes sont à son image et c’est grâce à l’écriture qu’elle sait redonner aux femmes une place prépondérante dans l’Histoire.
Née dans l’Orne, Karine vit aujourd’hui près de Honfleur. Elle a publié des romans, historiques ou contemporains, aux éditions De Borée, Presses de la Cité et France Loisirs, dont certains ont obtenu des prix.

Née en Normandie, Karine Lebert est l’auteure d’une quinzaine de romans dont Nina et ses sœurs (2009), Loin de Margaux (2012) et Les Sortilèges du Tremblay (2013), préfacé par Yves Jacob et aux Presses de la Cité, de Ce que Fanny veut…, Les Demoiselles de Beaune, préfacé par Michel de Decker . Elle est vice-présidente de la Société des Auteurs de Normandie et membre de la Société des Gens de Lettres. Chroniqueuse spécialisée en architecture intérieure et décoration, elle se consacre désormais pleinement à l’écriture. Dans ses derniers romans, elle s’attache à mettre en lumière les pans méconnus de l’Histoire : Les Amants de l’été 44 et plus récemment Pour l’honneur des Rochambelles.

Source photo : Société des auteurs de Normandie 

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Presses de la Cité (6 avril 2023)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 432 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2258201624
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2258201620
• Poids de l’article ‏ : ‎ 470 g
• Dimensions ‏ : ‎ 14.5 x 3.3 x 22.8 cm

 » Les culs-reptiles, de Mahamat-Saleh Haroun »>


tueur
< » Enlacer le ciel et les nuages, de Karine Lebert »>

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La fille d’Omaha Beach, de Geneviève Senger

La seconde guerre mondiale vient de finir, il faut déminer les côtes du mur de l’atlantique. L’état décide d’utiliser des prisonniers de guerre allemands pour nettoyer les plages du débarquement.
Caen est totalement rayé de la carte suite aux bombardements des forces alliées. En juin 1945, Claire vit dans un baraquement avec sa grand-mère en attendant la reconstruction de la ville. Elle a tout perdu, son père fusillé, Lucas son fiancé déporté et mort dans les camps, son logement et les souvenirs y étant associés. Ses amies retrouvent peu à peu une vie presque normale, mais elle ne peut se résoudre à oublier les jours heureux avec son fiancé. Alors qu’elle tente de rejoindre le chien de Lucas qui semble perdu sur la plage, un cri la stoppe net : elle se trouve sur l’emplacement d’une mine. Elle doit patienter sans bouger jusqu’à l’arrivée des démineurs. Sauvée après deux longues heures d’attente par un soldat allemand, elle devient La fille d’Omaha Beach ! Ce prisonnier allemand, ancien soldat SS, endoctriné dès sa jeunesse dans les jeunesses hitlériennes, prenant conscience de la sauvagerie de cette guerre, est devenu un refusant. Pourtant, lui aussi à fait des choses ignobles, il a obéi aux ordre, fait comme ses camarades jusqu’au moment où, il a réalisé la barbarie des combats. Son rôle de démineurs lui plait, il peut ainsi tenter de se racheter, alléger un peu la honte de son engagement dans les SS.
Il a suffi d’un regard pour que le prisonnier Joachim Bach tombe amoureux de Claire. Un sentiment partagé auquel claire essaye de résister en mémoire de Lucas, de son père, tous deux résistants morts pour avoir combattu les forces d’occupation. Puis, il y a le cousin Arthur qui l’aime comme un fou. Un cousin grâce à qui elle et sa grand-mère ont amélioré l’ordinaire tant ce garçon est débrouillard…

Après l’occupation et la violence des combats, à l’heure de la reconstruction, toute relation avec les allemands est très mal vue. On a tondu les femmes ayant fricotées avec l’ennemi, on traque les collabos qui tentent de faire profil bas, alors tomber amoureuse d’un allemand révolte tout le monde. Claire l’a bien compris, aussi tente-t-elle d’étouffer ce sentiment qui l’étouffe. Arthur, son cousin qui sait très bien comment trouver ce qui manque dans un pays dépourvu de tout, où il faut se restreindre avec des tickets d’alimentation, l’aime et envisage de l’épouser. Il patiente, car il sent que Claire est encore trop attachée à Lucas pour qu’il puisse lui déclarer sa flamme. Cependant, l’inclinaison naissante de claire pour ce prisonnier allemand, le révolte, Claire est à lui ! Arthur est convaincu que claire est trop affaiblie moralement après les deuils la frappant pour prendre conscience de l’absurdité de cette idylle naissance. Pour tenter de sauver son amour, Arthur va devoir tenter de faire entendre raison à Claire avec l’aide de sa grand-mère.

Geneviève Senger aborde un côté très méconnu de la fin de la guerre 39-40 : le déminage des plages. Le tout nouveau ministère de la reconstruction sélectionne des prisonniers de guerre pour effectuer ce travail. Ce roman met la lumière ces travailleurs de l’ombre. Sur un fond d’amour franco-allemand totalement réprouvé, Geneviève Senger signe un véritable thriller. En effet, la traque des anciens collabos contraint ces derniers à se fondre dans le paysage, à adopter la pensée commune, quitte à en faire un peu plus que les autres. Malgré tout, il arrive que ceux qui sont pris parlent, faisant tomber les masques, rebattent les cartes de respectabilité affichée par leurs anciens camarades. Être capturés ou parvenir à fuir pousse les plus audacieux à toutes les extrémités. Un roman captivant, difficile à quitter. Un roman historique, une intrigue allant croissante au long du livre, qui tient le lecteur en haleine jusqu’à un final explosif !

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Présentation de l’éditeur

1945, Normandie. La rencontre amoureuse de deux êtres qui n’auraient jamais dû se croiser, deux âmes brisées qui vont se reconstruire ensemble. Et l’histoire méconnue des démineurs allemands, prisonniers de guerre, obligés de rester en France pour déterrer les mines, notamment sur les plages du Débarquement.
Caen, juin 1945. Claire, orpheline d’une vingtaine d’années, vit avec sa grand-mère. Sa mère est décédée, son père, résistant, a été fusillé par les Allemands et son fiancé est mort dans un camp de concentration. Tandis que ses amies renouent avec la vie, elle ne peut oublier les jours heureux avec Lucas. Tandis que l’une d’elles épouse son fiancé revenu du STO, Claire, quittant la fête, pédale jusqu’à la plage où elle retrouve le chien de Lucas, qui pénètre dans la zone du déminage. Elle le suit mais l’animal est fauché par une mine. S’ensuivent de longues heures durant lesquelles elle doit attendre, immobile. C’est un Allemand, prisonnier, spécialiste du déminage, qui vient la sauver. Endoctriné dès l’enfance dans les Jeunesses hitlériennes, Joachim a un lourd passé. En Russie, il a commis des atrocités, puis est devenu un  » refusant « , un de ces soldats de la Seconde Guerre mondiale qui, confrontés à la barbarie, ont refusé d’y participer. Joachim tombe follement amoureux mais Claire résiste en dépit de la bénédiction de sa grand-mère. Car la pression autour d’elle est trop forte. Comment pourrait-elle aimer un Boche, alors que son père et son fiancé ont été assassinés par les nazis ?

Un peu de l’auteur

Née à Mulhouse, Geneviève Senger a découvert très jeune le bonheur des mots et de l’écriture. Infirmière pendant dix ans, elle s’est ensuite tournée pleinement vers sa passion première. Elle s’est tout d’abord fait connaître avec des romans pour la jeunesse. Beaucoup ont été récompensés par des prix littéraires. Auteur de nouvelles pour Côté Femme et collaboratrice pour un journal local, Geneviève Senger vit à Strasbourg, ville d’art et d’histoire. Ses romans historiques ou contemporains ont pour la plupart l’Alsace comme décor et témoignent de l’attachement profond qu’elle porte à sa région.

Source photo Babelio 

 

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Presses de la Cité (23 mars 2023)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 384 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 225820142X
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2258201422
• Poids de l’article ‏ : ‎ 408 g
• Dimensions ‏ : ‎ 14.3 x 2.9 x 22.7 cm



< » Les culs-reptiles, de Mahamat-Saleh Haroun »>

 



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Les fantômes de Marianne, de Corinne Javelaud

Poppée Dupuybel, quitte à regret Paris. La fillette accompagne sa famille pour aller habiter à Niort. Son père, ingénieur des ponts et chaussée, y a été nommé afin d’assainir les marais, édifier des voies de circulation, emmener le marais poitevin vers la modernité. Sa gouvernante, Marianne, l’a suivie dans cet exil. Marianne donne une éducation très stricte à Poppée. Cette dernière admire sa perceptrice, mais rêve souvent d’une plus grande liberté. A l’insu de sa famille, Poppée se lie d’amitié avec deux enfants travaillant dans le marais. Ils vont lui ouvrir une fenêtre sur cet univers fascinant de canaux sur lesquels on ne circule qu’en gabare et, d’îlots l’on produit de quoi alimenter les marchés.
Un jour où Poppée s’était éclipsée pour rejoindre ses amis alors que sa gouvernante faisait une sieste, la promenade en gabare dure plus que prévu. Poppée ne reviendra que le lendemain ! La colère du père de Poppée est telle que la gouvernante est licenciée pour avoir failli et, Poppée est mise en pension dans le couvent des Ursulines. La sévérité du régime imposé par les religieuses, ne parviendra pas à effacer l’esprit d’indépendance de Poppée. Le hasard de la vie mettra Poppée et Marianne en relation des années plus tard. Ensemble, elles auront des comptes à solder…

L’aventure de Poppée dans le marais poitevin nous fait découvrir tout un monde vivant chichement, exposé aux miasmes et aux caprices du marais. Sujet aux inondations, le marais est un territoire vivant apportant la subsistance à beaucoup de monde. L’aménagement du marais entraîne l’expulsion de familles vivant du marais. Bien que relogés, ils perdent un métier, une manière de vivre qu’ils aimaient. L’ingénieur responsable de leur infortune devient un oppresseur. Suite à son licenciement expéditif, Marianne va tomber dans une misère noire, fera l’objet d’une agression qui viendra à bout de ses dernières forces. Poppée la retrouvera dans un hospice, malade et grabataire. Au nom de l’amitié passée et du profond respect qu’elle a pour Marianne, Poppée va tenter de la faire revenir à la vie, ce qui ne sera pas sans risque.

Corinne Javelaud se fait historienne du marais poitevin, tout en nous offrant un merveilleux roman. Avec une grande finesse, elle explore les sentiments animant ses personnages. Sous le second empire, on élève les filles de bonnes familles afin de devenir de bonnes épouses, soumises et effacées. L’éducation très libertaire de Marianne conduit Poppée à vouloir défendre ses idées, ne pas se cantonner aux travaux de broderie. Entre l’amitié contre nature d’une enfant de bonne famille et les petites gens du marais, l’amour capable de prendre des figures inattendues et l’envie de vengeance de certains, les émotions sont garanties !

Pour acheter le livre cliquez ICI : Les fantômes de Marianne

Présentation de l’éditeur

Sous le Second Empire, Poppée Dupuybel est encore une fillette lorsque sa famille quitte Paris pour s’installer à Niort, où son père, ingénieur des Ponts et Chaussées, va prendre la direction de l’aménagement du Marais poitevin.
Soumise à une éducation très stricte sous la férule de Marianne, sa gouvernante, la petite Parisienne se lie en cachette avec deux enfants maraîchins, Tino et Lili, grâce auxquels elle découvre le monde magique du marais : son labyrinthe aquatique, ses roselières, ses villages isolés que l’on relie en gabare.
Une fugue de Poppée avec ses amis conduit au renvoi injuste de Marianne. Pour la jeune fautive, le châtiment n’est pas moins terrible : elle est envoyée en pension au couvent des Ursulines de Niort. Mais, ignorante du secret que cache sa gouvernante, Poppée aura à payer plus chèrement encore le prix de son inconduite…

Un peu de l’auteur

Après une carrière dans le secteur touristique riche d’expériences culturelles à travers le monde, et faisant suite à des études de lettres et d’histoire de l’art, Corinne Javelaud est l’auteur d’une quinzaine de romans, publiés chez Calmann-Levy Territoires, City Editions, de Borée, France-Loisirs, Ookilus Editions.
Elle est également membre du jury du prix des romancières remis chaque année au Forum du livre de Saint-Louis en Alsace.

Crédit photo Goliath

 

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Calmann-Lévy (15 mars 2023)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 344 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2702185231
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2702185230
• Poids de l’article ‏ : ‎ 413 g
• Dimensions ‏ : ‎ 15.4 x 2.2 x 23.5 cm

 » Les culs-reptiles, de Mahamat-Saleh Haroun »>

 


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La caverne de vie, de Michel Lacombe

Chez les Nunki, il y a environ 30 000 ans, c’est l’effervescence ! Le clan s’apprête à rejoindre la caverne où ils passeront l’hiver. Lanilis, l’homme de vie du clan, sent que le temps est venu de former un successeur pour assumer la fonction de prêtre après lui. Cette formation est longue, aussi, Lanilis se doit de bien choisir celui qui sera un guide pour les Nunki. Il doit distinguer parmi les nourrissons celui qui présente les signes indispensables à cette charge. Le futur homme sage devra apprendre à ressentir la nature, comprendre la complexité humaine, savoir expliquer ce qui dépasse l’entendement. L’homme de vie doit faire corps avec le monde qui l’entoure, jusqu’à se fondre dabs son environnement. Choisir un successeur c’est prendre un grand risque. Lanilis espère que son choix sera le bon, car il faudra des années pour savoir si le futur prêtre aura les compétences requises.

Autour des Nunki, le monde est beau et sauvage, la nature regorge de provendes. Pour que soit la vie, chacun dans le clan a sa fonction, sa spécialité selon ses compétences et, l’homme de vie devra les connaître toutes. Le chef du clan et le prêtre sont la colonne vertébrale du groupe. Ils assurent la sécurité, le respects des règles du savoir-vivre ensemble, l’équilibre nécessaire afin de demeurer en harmonie avec une faune pouvant être dangereuse. Lanilis, emmènera son apprenti aux limites de ses capacités. En se confrontant au monde, le noviciat donnera les compétences indispensables à la prêtrise. Contrairement au reste du clan, l’homme de vie doit être capable de vivre seul en se fondant dans son environnement, jusqu’à prendre corps avec la nature.

Michel Lacombe plonge son lecteur dans à la fin du Paléolithique inférieur, dans le quotidien d’un clan néandertalien. Le prêtre, Lanilis, met en place la formation de son successeur. Au cours de cet apprentissage, nous découvrons le mode de vie, l’approche de l’art et la structure d’un groupe d’hommes du Neandertal. Intéressé par la grotte *Chauvet, du mon de l’un de ses inventeur, Michel Lacombe a imaginé quelle était la vie de ceux qui ont transformé cette grotte, afin de toucher le divin, jusqu’à nous offrir une fenêtre sur leur vie, il y a 30 000 ans. Un roman captivant, presque envoûtant, nous plongeant dans un univers fascinant, dont des vestiges parvenus intacts jusqu’à nous ne cessent de nous interpeler. Celui dont nous pensions, qu’il était lourd et très primitif, se révèle bien plus fin et intelligent prévu.

Pour acheter le livre cliquez ICI : La caverne de vie

Présentation de l’éditeur

30 000 ans avant notre ère, les Nunki s’apprêtent à gagner la grotte où ils passeront l’hiver, leur chef Naos à leur tête Lanilis, l’homme de Vie du clan, sent que le moment est venu pour lui de former son successeur. Il ne tarde pas à identifier un nourrisson, baptisé Kaïnilis, qu’il va peu à peu former. Apprentissage du savoir-faire des autres, connaissance de soi même, de la nature, épreuves, maîtrise de l’art sacré de la peinture rupestre, le chemin sera long et les étapes à franchir nombreuses avant que Kaïnilis ne puisse prétendre au statut d’homme de Vie du clan. Lanilis a t il vu juste en le choisissant ?

Un peu de l’auteur

Michel Lacombe a toujours écrit, et le succès lui vient dès son premier roman, Le Retour au mas couronné par le prix des Automnales en 2004. Depuis, ce passionné d’histoire, d’archéologie, de préhistoire, de nature et de sciences a publié plus d’une quarantaine de livres Ces « romans de vie », comme il les appelle, où il s’attache à faire ressentir au plus près ce que vivent ses personnages, lui ont valu la reconnaissance d’un lectorat fidèle. Michel Lacombe vit en Ardèche.

Source photo Amazon

 

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ DE BOREE (10 février 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 256 pages
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2812927553
• Poids de l’article ‏ : ‎ 370 g
• Dimensions ‏ : ‎ 15 x 2.1 x 23 cm

< » Les culs-reptiles, de Mahamat-Saleh Haroun »>

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Le sang de nos ennemis, de Gérard Lecas

Sous le ciel bleu de Camargue, deux inspecteurs de l’évêché de Marseille interviennent suite à la découverte d’un cadavre. La scène de crime est surprenante. Un homme, d’origine nord-africaine, git sous un arbre. L’homme est exsangue et, près de lui, un jerrycan est rempli de son sang. L’indépendance de l’Algérie est presque proclamée, les réfugiés abondent à Marseille, les esprits s’échauffent vite. Entre les partisans de l’Algérie française et ceux qui souhaitent son indépendance au nom du droit des peuples à disposer d’eux même, les coups bas pleuvent. La ville est dirigée par les anciens résistants qui se sont partagés les postes clefs. Dans Marseille en perpétuelle agitation, ce cadavre annonce la survenue de troubles dont les plus hautes instance du pays ne veulent pas entendre parler, quitte à faire porter le chapeau à l’opposition si besoin. Les inspecteurs vont devoir prendre des risques en allant au-delà de leurs zones de confort.

Gérard Lecas nous emmène dans Marseille, alors que les pieds-noirs affluent, désespérés d’avoir tout perdu. Il y a également en ville bon nombre de ressortissants algériens rapatriés ou ne sachant pas vraiment de quel bord naviguer. Mais Marseille, c’est aussi l’endroit idéal pour les trafics. Dans ce domaine, les corses sont passés maîtres pour tenir chacun son domaine. Un fragile équilibre qui tient tant que l’on ne fait pas aveu de faiblesse. En tel cas, pas de pitié, le pouvoir change de camp sans état d’âme. Dans cet entre-soi, l’arrivée de tous ces réfugiés augmente sensiblement la délinquance. Autant de troubles qui n’arrangent pas les affaires, encore que… Quand règne le bordel, il est plus aisé de passer inaperçu, d’envisager l’extension de son domaine d’activité en redistribuant les cartes. L’équilibre établit n’empêche pas les convoitises ! Voyous, désespérés et combattants sont prêts à tout pour défendre leurs intérêts, quitte à s’affranchir des règles. Pour la police, c’est travailler constamment en terrain miné, un grand écart perpétuel entre ce que l’on doit et ce que l’on peut faire …

L’auteur nous offre un polar captivant, en même temps qu’une leçon d’histoire. La guerre d’indépendance de l’Algérie agitait les esprits, c’était le début de la décolonisation, les prémices d’un nouvel ordre mondial. La fin de la seconde guerre mondiale redistribuait les cartes. Entre combattants, que ce soit pour ou contre l’indépendance, la violence atteint vite des sommets, œil pour œil, sang pour sang ! Le pouvoir qui opte pour l’indépendance, fait pression sur la police afin de calmer ce petit monde turbulent. Les polices secrètes œuvrent en arrière-plan à rétablir un semblant de calme, mais c’est sans compter sur quelques indépendants dont les idéaux s’affranchissent de la ligne officielle. Un suspense de bout en bout, de l’hémoglobine par bidons et, de grands moments d’émotions compose ce thriller.

Pour acheter le livre cliquez ICI : Le sang de nos ennemis

Présentation de l’éditeur

Marseille, 1962. Deux flics de « L’Evêché », comme on surnomme l’hôtel de police, sont appelés sur une scène de crime étrange en Camargue : un homme de type arabe est retrouvé vidé de son sang. A côté du cadavre, un jerrican rempli… de sang. Ce n’est que le début d’une série de meurtres qui va conduire ces deux enquêteurs que tout semble opposer sur les chemins d’un passé lourdement chargé. De la Résistance à la guerre d’Algérie, la ville de Marseille renferme bien des secrets.

Un peu de l’auteur

Gérard Lecas est un écrivain de roman policier, un traducteur et un scénariste français.

Après une formation scientifique (Classes préparatoires aux grandes Écoles à Saint-Nazaire, puis Nantes), il étudie à l’École Nationale de Cinéma Louis Lumière, option son, et devient ingénieur du son pour le cinéma et la télévision.
Il a exercé diverses activités dans le domaine de la prise de son, disque, télévision, puis enfin cinéma.

Il écrit son premier roman, « L’Ennemi public n°2 » en 1981 qui est publié à la Série noire en 1982. Après trois autres parutions dans cette collection, il publie chez Denoël un recueil de nouvelles intitulé « La Vie hors-champ » consacrés au monde de l’audiovisuel. En 1998, il écrit « Satanique ta mère » pour la collection Le Poulpe puis s’essaie à la science-fiction avec « Cosmic Blues » en 1999.

En 2001, il entame un autre pan de sa carrière en travaillant en tant que scénariste pour plusieurs séries françaises (La Crim’, Commissaire Cordier ou Central Nuit). Après treize années d’interruption, il revient en 2012 à l’écriture avec « Le Corps de la ville endormie », publié dans la collection Rivages/Noir, suivit la même année de deux romans pour la jeunesse publiés chez Scrineo.

Source photo Babelio 

 

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Rivages (8 février 2023)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 288 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2743658436
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2743658434
• Poids de l’article ‏ : ‎ 420 g
• Dimensions ‏ : ‎ 15.6 x 2.5 x 22.5 cm

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