Fourrure d’Adélaïde de Clermont-Tonnerre

Rien n’est plus pénible que de se savoir être l’enfant d’une mère indigne !

Combien d’enfants, délaissés par l’égoïsme de leur génitrice, se trouvent dans une errance affective, une carence qu’ils tentent de combler en s’inventant un autre monde, d’autres liens ? Avec les jours qui se suivent, les semaines deviennent des années, les vies se séparent à presque jamais… Oui, presque, car la vie est ainsi faite qu’on en meurt un jour…, plus ou moins brillamment, plus ou moins discrètement. Lorsque le scandale est la source première du moteur de tous les jours, un décès devient un fait divers, un gros titre très vendeur.

C’est en marchant dans la rue, devant un kiosque, que sa fille apprendra la mort de sa mère, Zita ; une nouvelle façon de se singulariser, une manchette pour clore au son des trompettes une carrière d’écrivain, d’ex call-girl, d’ex trop trop …

Après les funérailles, c’est le moment de se plonger dans ce qu’il reste, de trier et d’inventorier cette vie dont on s’est éloigné, durant des années. C’est là, peu à peu, que l’enfant découvre vraiment qui était celle qu’il fuyait, que le monde offre des chances inégales, que la lutte de l’une n’est pas forcément le combat de l’autre…

Un premier roman souffrant des lacunes d’un premier roman, trop d’imparfait pour vivre pleinement l’action, trop de personnages peu ancrés dans l’histoire ; mais une belle aventure qui se laisse lire agréablement.

A propos Jérôme Cayla

Chroniqueur littéraire, lecteur, auteur de deux romans : Mathilde et Trois roses blanches. Je travaille habituellement avec les services presse des maisons d'éditions Me contacter par Mail sur contact Presse pour les livres en services de presse.
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