Il n’y a rien à faire, j’ai toujours eu une faiblesse pour les mauvais sujets, n’est pas putain qui veut !..
Les plaisirs du roi ! Vaste programme en vérité… Ce roman, car s’en est un plus qu’une étude de mœurs, nous entraîne dans l’envers du décor de nos anciens dirigeants, dans les secrets d’alcôves qui ont régenté pour le roi, par ses sens.
Chacun a dans les yeux les images glorieuses qui firent notre pays, du prestige de nos rois, de la beauté de nos châteaux ; mais peu savent que pour cela il aura fallu des petits malins pour tirer de sombres ficelles, nouer des écheveaux, prendre les dames pour en faire des reines. Le conte Du Bary fut l’un d’entre eux, non le premier, ni le dernier, rassurez-vous !
C’est presque malgré lui que ce notable impécunieux et mal en couple se retrouve propulsé dans le grand bain de la débauche. Certes, l’homme a le goût des femmes, immodéré, tout comme le vice du jeu qui ne cesse de l’appeler à frôler la banqueroute. Une faillite qui lui donnera des ailes pour rebondir au mieux en conservant plaisirs et tables de jeu. Presque malgré lui, pour être agréable en tout à ses amis, il va se muer en roué notoire ; s’élevant pas là jusqu’aux hautes sphères du pouvoir, gouvernant les plaisirs du roi qui feront aussi sa chute…
