L’évangile des ténèbres, de Jean-Luc Bizien


Rien n’est plus improbable que de pénétrer dans un territoire aussi fermé que la Corée Rouge sang, celle du nord !

Un thriller prenant où le personnage d’origine asiatique, récemment devenu journaliste au USA, va entrer  clandestinement dans ce domaine privé qu’est la Corée du nord. D’autant plus, que là-bas, tout semble droit et rectiligne, mais rien n’est jamais bien sûr…

Jean luc Bizien nous dresse une photographie d’un régime qui ne nous est pas familier, qui sort totalement de notre conception la plus sombre du communisme dit social, pour le bien du peuple ; un pays où la désinformation est une règle généralisée ; où tout est sous contrôle pour le bonheur du peuple ! Enfin, presque tout. Sur ces terres inhospitalières, règnent aussi quelques personnages sortis de la norme, des être sans plus de foi que d’autres, mais qui marquent plus encore par leur cruauté sans limites. Le jeune journaliste en fera les frais, alors que pour son supérieur commence un temps de grand doute, pour lui qui est resté au chaud, en Amérique.

Ce roman est un voyage double, l’un au pays du crime, l’autre au pays de l’horreur… Les amateurs de polard seront satisfaits, le frisson est garanti !

Biographie de l’auteur par Elleon : http://fichesauteurs.canalblog.com/archives/2008/01/26/7703774.html

Jean-Luc Bizien est né en 1963 à Phnom-Penh, au Cambodge, où ses parents, de nationalité française, travaillent comme fonctionnaires.  (Il avoue tout de même de lointaines origines vietnamiennes du côté de son arrière-grand-mère maternelle).  La  famille quitte le Cambodge en 1970, pour s’installer aux Comores, où le jeune Jean-Luc passe une partie de son enfance, puis c’est le retour en France, en Normandie, où l’adolescent suit des études littéraires, puis passe le concours d’entrée à l’Ecole Normale de Caen, en 1984, qu’il réussit avec succès, sortant major de sa promotion !

En 2001, Jean-Luc Bizien quitte définitivement l’Education Nationale (un peu poussé par une hiérarchie bornée) pour se consacrer à l’écriture, un art dans lequel il va exceller, passant du jeu de rôles au livre jeunesse, puis à la littérature générale, aux « mauvais genres » policiers, à la Collection  » Vivez l’ Aventure » chez Gründ et  à une série fantastique, « Wendy et les mutants » chez Plon, qui remporte un large succès auprès de la jeunesse.  Une rencontre, « La » rencontre de sa vie,  se passe dans un Salon du Livre où on lui présente Serge Brussolo, son « Maître » en écriture,  qui va lui donner l’occasion de se tourner vers le roman pour adultes en l’accueillant aux Éditions du Masque .  C’est ainsi que Jean-Luc Bizien y publie, en 2000, son premier thriller fantastique, « Le masque de la bête », suivi en 2001 d’un roman historico-policier « La muraille », deux romans que l’auteur a adapté de son premier jeu de rôles « Hurlements », et dans lesquels il se permet  de mêler une grande part de fantastique dans une enquête policière classique.

Impossible, donc de cataloguer l’auteur, tant son oeuvre littéraire est variée, même si lui-même avoue sa préférence pour le genre fantastique, sans doute la raison pour laquelle, en 2007, il participe à une nouvelle aventure chez Baleine  dans la Collection « le Club Van Helsing », il écrit  « I can’t get no: mastication », nouveau polar fantastique, un genre, somme toute, qui lui réussit assez bien, avec un titre dans lequel, Jean-Luc Bizien fait un clin d’oeil à la musique rock (sa préférée) et démontre en plus, un penchant certain pour l’humour.  Des projets plein la tête, il réserve à ses lecteurs, petits et grands, de nouvelles surprises littéraires pour les années à venir…

A propos Jérôme Cayla

Chroniqueur littéraire, lecteur, auteur de deux romans : Mathilde et Trois roses blanches. Je travaille habituellement avec les services presse des maisons d'éditions Me contacter par Mail sur contact Presse pour les livres en services de presse.
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