Un convoi pour Juan-les-Pins, d’Olivia Elkaim

Il n’est de famille plus unie que l’entourage d’une grand-mère, chez qui l’on passe de temps à autre, qu’on invite épisodiquement. De plus, c’est un plaisir que d’aller la voir dans sa résidence de la côte d’azur, de profiter ensemble de la douceur du climat… Une mamie qui vient à l’occasion quelques jours chez sa petite fille pour lui remonter le moral, lui prodiguer sa joie de vivre, partageant son expérience de l’amour…

Jusqu’au jour où, nul ne choisi son heure, sans le voir venir entre deux grilles de mots croisés, elle s’éteint sur le canapé-lit du petit appartement. La famille alertée accoure sans tarder. Chacun se découvrant sur l’instant des hypothèses ahurissantes sur la somme des affaires qui doivent se faire rapidement. Malgré la présence du rabbin, chacun y va de son commentaire.

Grand-mère étant fortunée, l’on se soucie mieux de prévoir une répartition des avoirs que de son souvenir ; la plus belle union se délite parfois lors du partage… Les opinions divergentes trouvent leur paroxysme chez le notaire, convoqué à la hâte, où lecture du testament est faite ; chacun peut alors se révéler tel qu’il est réellement.

Une tragi-comédie savoureuse dans un rythme sans faille. Chaque lecteur saura y voir comme un sentiment de déjà ressenti, par delà la douleur du départ du pilier de la famille.

Les éditions du Moteur

42 pages, ISBN 978-2-918602-14-9, 9,50 €

A propos Jérôme Cayla

Chroniqueur littéraire, lecteur, auteur de deux romans : Mathilde et Trois roses blanches. Je travaille habituellement avec les services presse des maisons d'éditions Me contacter par Mail sur contact Presse pour les livres en services de presse.
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