Les maisons aussi ont leur jardin secret, de Véronique Pingault

Un recueil de nouvelles où il est question de maison ? Rien ne pouvait mieux me séduire. La maison avec un grand M est le lieu privilégié de notre repos, de nos amours comme des non-dits nous empoisonnant la vie. C’est un lieu de tous les espoirs et de toutes les frustrations. Un endroit d’échange particulier puisqu’on s’y retrouve pour partager, ou cultiver sa solitude. Une maison c’est selon le moment un havre de paix, puis, l’instant d’après, la tempête au grand large. Pour la nouvelle, la maison est un bon sujet que Véronique Pingault n’a pas hésité à développer pour nous au travers de onze nouvelles décapantes.

Chaque nouvelle est un petit monde à part entière, une jolie construction vue du dehors, mais lorsque l’on regarde de près, là où se cache la poussière : rien n’est plus certain, on commence à douter, on s’interroge, on veut savoir, mais il est sans doute trop tard. A cet instant, Véronique Pingault cueille son lecteur pour l’emmener voir les recoins inattendus plus du domaine du ressentit que de la vraie raison d’être. Chacune de ces cacheries est un détail, qui si infime soit-il, constitue pour l’auteur les ingrédients nécessaires pour monter la trame de sa nouvelle.

Mais avec Véronique Pingault, la maison ne se borne pas seulement à la construction de pierres et de tuiles, ce peut aussi être une édification purement intellectuelle. Il se crée alors un paradoxe étrange entre fiction et réalité, générant une incompréhension totale des deux parties, chacun naviguant sur un océan différent sans pouvoir obtenir un mélange des eaux : la folie guette !

Présentation de l’éditeur

Il est ici question de l’endroit où l’on vit. La maison, l’appartement ; ceux que l’on a, ou ceux que l’on n’a pas. Notre habitation parle de nous, de notre mode de vie, de nos choix ou de nos renoncements, de nos envies. En Bretagne, des parpaings avec vue sur mer. « Madison, des bardeaux de bois. En Provence, de la pierre éclaboussée de soleil. Ë Paris, du béton » avec terrasse. Mais les murs protègent d’autres trésors que le plancher de chêne et le bruit de la pendule du salon : un bourdonnement de vie, l’ambiguïté, le ridicule, la fragilité de ses habitants.

Un peu de de l’auteur

Véronique Pingault vit en région parisienne. La légende familiale prétend que, lorsqu’on l’appelait, enfant, elle répondait invariablement : « Je finis mon chapitre et j’arrive ». Un jour, par jeu, elle a eu envie d’écrire ses propres histoires. Le reste du temps, son métier étant fort peu littéraire, elle compense sa frustration en embêtant ses collègues sur la ponctuation de rapports qui n’en demandent pas tant.

Détails sur le produit

• Broché: 122 pages
• Editeur : Quadrature (28 octobre 2015)
• Langue : Français
• ISBN-10: 2930538589
• ISBN-13: 978-2930538587
• Dimensions du produit: 21,4 x 1 x 13 cm

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A propos Jérôme Cayla

Chroniqueur littéraire, lecteur, auteur de deux romans : Mathilde et Trois roses blanches. Je travaille habituellement avec les services presse des maisons d'éditions Me contacter par Mail sur contact Presse pour les livres en services de presse.
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