Temps de haine, par Alfred Lenglet

L’effacement est la meilleure arme du tueur !

Les éditions Calmann-Levy nous présente là un superbe polar. Dans la pure tradition du genre, il sonne le vrai, le vécu. Avec le capitaine de police Léa Ribaucourt, récemment mutée sur Lyon, le lecteur a de quoi se mettre sous la dent une bonne dose d’émotion, en immersion dans le quotidien de la police criminelle.

Comme cadeau de bienvenue, le capitaine Ribaucourt hérite d’une affaire non-élucidée du service. C’est un défi à la nouvelle arrivante autant que le besoin d’un regard neuf sur ce dossier étrange, sans l’ombre d’un détail qui puisse donner une piste à suivre. L’enquête piétine par manque d’indice. De plus, le modus operandi est des plus étrange. L’arme utilisée est un 22 long rifle : un petit calibre bon à tirer les moineaux, ou pour les stands de foire. Ce n’est pas l’arme d’un tueur, mais d’un voyou amateur prenant néanmoins le soin de ne pas laisser de trace, prenant garde à ne pas apparaître sur les caméras vidéo. Une mise en œuvre paradoxale qui rend perplexe les policiers.

Mais justement, l’amateurisme n’est–il pas une façon habile de masquer les indices, de brouiller les pistes ? Un an après ce meurtre, l’individu accélère son tempo. Les affaires similaires se suivent : on a alors affaire à un tueur en série, redoutablement efficace.
Si l’arme utilisée ferait presque sourire n’importe quel truand, le pouvoir de nuisance de l’homme inquiète, tant il semble efficace. C’est un fantôme, une ombre à peine visible que cherche Léa Ribaucourt.

Un polar qui a toutes les qualités : le rythme, le suspense et l’émotion ! Avec Alfred Lenglet, on vit cette aventure avec les tripes. Un livre qu’on aurait souhaité plus long, qu’on lit d’une traite tant il est prenant. Contrairement à d’autres livres du genre, le lecteur n’est pas gavé de procédures, mais ce ne sont pas non-plus des flics à la limite du voyou, faisant fi des règlements qui mènent le jeu ; c’est une unité de police effectuant son travail avec passion, dans les clous, pour lutter contre le crime.

Présentation de l’éditeur

Léa Ribaucourt, capitaine de police, est mutée à Lyon.
Comme le veut la tradition à la brigade criminelle, on confie à la nouvelle arrivante une affaire non élucidée. Il s’agit d’un meurtre datant de l’année précédente. La victime est un jeune délinquant abattu d’une balle de 22 long rifle au pied d’un immeuble HLM de Bron.
Léa se lance à corps perdu dans son enquête mais ne tarde pas à déchanter : aucune piste n’émerge de ses propres investigations. Alors qu’elle craint d’inaugurer par un échec ses nouvelles fonctions, un événement relance l’affaire : un an après, jour pour jour, un meurtre est commis, en tous points identiques à celui de Bron. Léa reprend espoir. Elle ignore le pouvoir de nuisance de l’assassin qu’elle va débusquer…

Un peu de l’auteur

Alfred Lenglet a fait ses études au Prytanée militaire de La Flèche avant de s’orienter vers une carrière dans la police nationale. Il a été directeur des RG en Saône-et-Loire, directeur de la sécurité publique en Haute-Loire. Commissaire divisionnaire, il est actuellement chef du service de nuit à Lyon. Passionné de littérature, il a déjà publié sept romans chez Souny.

Source photo & bio: Editions Calmann Levy 

Détails sur le produit

• Broché: 288 pages
• Editeur : Calmann-Lévy (15 mars 2017)
• Collection : Cal-Lévy-France de toujours et d’aujourd’hui
• Langue : Français
• ISBN-10: 2702159605
• ISBN-13: 978-2702159606
• Dimensions du produit: 15 x 2,4 x 23 cm

 

A propos Jérôme Cayla

Chroniqueur littéraire, lecteur, auteur de deux romans : Mathilde et Trois roses blanches. Je travaille habituellement avec les services presse des maisons d'éditions Me contacter par Mail sur contact Presse pour les livres en services de presse.
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