Fucking Business de Do raze

Le moins que l’on puisse en dire est que Do Raze ne brode pas de la dentelle !

Fucking business est un thriller glaçant, dans lequel le crime devient une œuvre d’art. Donner la mort, qu’elle soit physique ou sociale, est un métier dont l’apprentissage est long. Do Raze entraîne son lecteur dans une organisation dont le but est d’éliminer les concurrents trop en vue. Afin de les sortir du système, tous les moyens sont bons, pourvu que cela semble le plus naturel possible. Les agents exécuteurs de ces travaux de nettoyage sont des anonymes, des gens passant en dessous des radars de la société, oubliant même leurs noms pour n’utiliser qu’un pseudo. Dans ce monde, chaque tueur se doit de trouver un stagiaire qui une fois formé prendra la relève. Bleu, envoyé sur une mission de routine pour laquelle il projette la mort sociale de son objectif. Avec son apprentie, ils échafaudent le piège qui éliminera la cible : un travail de recherche et de séduction débute.

Soudainement, tout se complique ! La cible est assassinée sauvagement. Bleu, qui suit les démarche de la police en piratant les systèmes informatiques via le Web découvre que les indices des enquêteurs convergent vers lui. L’acteur est devenu une cible. Au travers de ce meurtre, c’est lui qui a été tué socialement. Il apparait sur une vidéo de surveillance d’une caméra qui ne devrait pas exister, du moins pas encore, pas si tôt… Pour continuer d’exister, Bleu décide de tout mettre en œuvre pour démonter la machination s’étant retournée contre lui, bousculant tous les principes, tous les codes indérogeables de la profession. Tous les garde-fous de son organisation sont ébranlés, un nouveau système visant à prendre le pouvoir se met en place, plus froid encore que le précédent, mieux soudé, plus jeune, plus vif…

Do Raze nous offre un thriller époustouflant, ou le crime passe en douceur puisque naturel, enfin presque. Ici, ce n’est pas le sang qui dégouline, mais la déchéance programmée. C’est la faute qui ôte tout crédit, l’erreur fatale détruisant le travail d’une vie. Cela tue professionnellement, socialement, la victime n’est plus rien, tout son pouvoir a disparu. Le capitalisme poussé à l’extrême, où la concurrence doit être évincée au plus vite, quel qu’en soient la méthode. Ce n’est pas jolis, ça pue, mais avec Do Raze cela devient un régal. Peut-être que cela rappellera à certain ces disparitions soudaines de personnages en vue ayant subitement disparu sans explication des radars du CAC 40, ou pas !

Présentation de l’éditeur

Bleu est ce qu’on appelle un tueur à gage corporate.
Bleu tue pour une organisation secrète qui a pour seul objectif de maintenir son pouvoir sur le monde. Trop talentueuses, trop avant-gardistes, trop dangereuses pour l’oligarchie, les victimes sont sacrifiées sur l’autel du capitalisme.
Bleu est ce qu’on appelle un tueur à gage corporate.
Mais alors qu’il se prépare à éliminer sa trente-cinquième victime, son monde si bien organisé se met à vaciller.
Lauréate du prix du premier roman du festival de Beaune avec La mort des rêves.

Un peu de l’auteur

Après plus de vingt années passées en agence de communication, Do Raze est aujourd’hui en charge des sujets de communication et e-réputation employeur dans un grand groupe français.
Avec La mort des rêves, Do Raze a reçu le prix du premier roman du festival de Beaune. Fucking Business est son deuxième polar.

Détails sur le produit

• Broché: 290 pages
• Editeur : HC éditions (12 avril 2018)
• Collection : ROMAN
• Langue : Français
• ISBN-10: 235720365X
• ISBN-13: 978-2357203655
• Dimensions du produit: 14,6 x 2,4 x 22,1 cm

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A propos Jérôme Cayla

Chroniqueur littéraire, lecteur, auteur de deux romans : Mathilde et Trois roses blanches. Je travaille habituellement avec les services presse des maisons d'éditions Me contacter par Mail sur contact Presse pour les livres en services de presse.
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