Mort en eaux grises, de Pierre Pouchairet

Un polar du sang de Dieu, glaçant !

S’il est des polars qui marquent, celui-ci en est ! La découverte d’un cadavre dans la Seine, apparemment banale, met la PJ sur les dents. Le mort dont l’identité est inconnue a laissé derrière lui une bombe chimique capable d’infecter les réserves d’eau de la capitale. D’autre part, les causes du décès sont troublantes : il a été tué avec des moyens militaires dont seuls disposent les USA et la Russie. La menace ne vient pas d’une radicalisation issue de la banlieue, mais sans doute de gens rompus à l’art de la guerre, des soldats d’élites servant la cause du djihâd. La PJ de Versailles peine à trouver des infos fiables. Il semble que le groupuscule terroriste ait toujours une longueur d’avance. S’il parvient à son objectif, le commando pourrait faire une hécatombe en région parisienne. Le professionnalisme de ces hommes prêt à mourir pour leur cause, nécessite la mise en œuvre de très gros moyens logistiques. L’anti-terrorisme et le RAID sont de la partie, l’Elysée est tenu informé en temps réel, la pression est maximale, surtout qu’il ne faut pas ébruiter l’affaire pour que la population continue de dormir du sommeil du juste.

Ce polar est presque trop vrai, on y est, on le vit ! La lecture de cette fiction donne un arrière-goût d’histoire vécue. Tout y est crédible. L’immersion du lecteur dans la traque du commando est totale. Le fait que ce soit rédigé par un ancien commandant de police renforce encore la possibilité d’une vérité d’une rare violence. Heureusement, l’intimité de ces hommes et femmes qui luttent jour et nuit contre le crime, réchauffe un peu l’atmosphère du livre.

Un roman écrit par un ancien flic, cela se sent… Pierre Pouchairet nous emmène dans son monde, celui qu’il connaît bien, trop bien. Avec lui, on mesure l’étendue des capacités opérationnelles de notre police chargée de la sécurité des citoyens. Une police décriée, mais qu’on appelle rapidement lorsqu’on est face à un problème… Paradoxe très français que de critiquer par principe l’autorité sans laquelle se serait l’anarchie totale. Un roman froid, très réaliste cependant avec la montée en puissance des attentats, avec cette armée sans uniforme, ces soldats de Dieu ressemblant à n’importe qui, fondus dans la masse pour rester invisibles dont le seul but est de semer l’effroi. Un roman presque trop court tant il est jouissif, autant que glacial.

Présentation de l’éditeur

Fraîchement de retour au sein de la police judiciaire, la commandant Johana Galji est plongée dans une nouvelle enquête qui révélera l’existance d’une menace effroyable pour la population…
Après avoir été grièvement blessée lors d’une précédente affaire, c’est avec appréhension que la commandant Johana Galji reprend ses fonctions de chef de groupe à la police judiciaire de Versailles. Mais la découverte dans la Seine du corps d’un plongeur étrangement mutilé l’entraîne très vite dans une nouvelle enquête qui va révéler l’existence d’une menace effroyable pour la population. En effet, de la frontière turco-iranienne à Moscou, en passant par la Syrie, Conflans et Paris, une machination infernale est en train de se mettre en place… Il va falloir toute leur détermination à Johana et son équipe pour tenter de déjouer ce qui pourrait devenir l’une des plus terribles catastrophes de ces dernières années…
Les droits d’auteur de ce roman seront entièrement versés à l’orphelinat mutualiste de la police nationale, Orpheopolis.
Plongez dans ce polar haletant et suivez pas à pas l’équipe du commandant Galji, bien décidée à déjouer ce qui pourrait devenir l’une des plus terribles catastrophes de ces dernières années.

Un peu de l’auteur

Pierre Pouchairet s’est passionné pour son métier de flic ! Passé par les services de Police judiciaire de Versailles, Nice, Lyon et Grenoble, il a aussi baroudé pour son travail dans des pays comme l’Afghanistan, la Turquie, le Liban… Ayant fait valoir ses droits à la retraite en 2012, il s’est lancé avec succès dans l’écriture. Ses titres ont en effet été salués par la critique et récompensés, entre autres, par le Prix du Quai des Orfèvres 2017 (Mortels Trafics) et le Prix Polar Michel Lebrun 2017 (La Prophétie de Langley). En 2018, il a été finaliste du Prix Landerneau avec Tuez-les tous…mais pas ici.

Source photo Wikipedia :

 

 

 

 

 

 

Détails sur le produit

• Broché: 232 pages
• Editeur : Jigal Editions (10 septembre 2018)
• Collection : Polar
• Langue : Français
• ISBN-10: 2377220428
• ISBN-13: 978-2377220427
• Dimensions du produit: 21 x 1,9 x 14 cm

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A propos Jérôme Cayla

Chroniqueur littéraire, lecteur, auteur de deux romans : Mathilde et Trois roses blanches. Je travaille habituellement avec les services presse des maisons d'éditions Me contacter par Mail sur contact Presse pour les livres en services de presse.
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