Le pont des derniers soupirs, de Pierre Petit

Installé comme cafetier dans le village de son enfance, Jean-Baptiste Quillet mène une vie paisible. La désertification des campagnes, la déchristianisation ont fait fuir la clientèle depuis longtemps. Cependant, alors qu’une tempête de neige menace d’isoler l’accès au village, Jean-Baptiste voit entrer dans son établissement des naufragés de la route qui, ne pouvant aller plus loin pour cause de congères, viennent se réchauffer et passer le temps. Une jeune femme, Hélène, retient l’attention de Jean-Baptiste tant elle à des airs de celle qu’il a aimé, et perdu, lorsqu’il était jeune. La soirée se prolonge en jouant aux cartes, d’autres discutent jusqu’au moment où s’instaure un certain malaise chez des locaux venus passer un peu de temps entre amis. Personne n’a vu venir le coup, mais le climat bon enfant est soudainement devenu très lourd. Il aura suffi d’un regard d’Hélène aux joueurs de belote et qu’elle remette une enveloppe à Jean-Baptiste pour rendre poisseuse l’ambiance. La soirée ne fait que commencer !

La bio de l’auteur mentionne des écrits entre imaginaire et réalité ; avec ce roman, bien que sûrement imaginaire, on frôle en permanence le fait divers, du domaine du possible, donc. Pierre Petit restitue très bien l’ambiance d’un village où tous se connaissent et doivent vivre ensemble, une vie faite de concessions afin de ne pas déclencher des hostilités ne profitant à personne. Certes, il y a quelques points qui fâchent dans l’historique de chacun, mais mieux vaut se taire que de risquer de mettre au jour ce dont on n’est soi-même pas très fier…

Pierre Petit signe ici un roman terroir, certes, mais avec une tonalité particulière. Il plante son décor dans un village un peu isolé, avec une intrigue allant croissante au fil des pages. Débutant par un sentiment de malaise un soir de neige, dans un petit bistro où l’on se serre en attendant que la route soit dégagée, il nous conduit vers la grande délinquance ! S’il y a toujours une petite idée toute faite qui fredonne que le roman terroir est un genre un rien guimauve, ce roman démontre qu’il n’en est rien. Pierre Petit nous offre ici un livre aux airs de thriller, glauque, avec une intrigue qui pue bien plus que le fumier des campagnes !

Présentation de l’éditeur

Par une nuit de tempête de neige, dans un village de Haute-Loire, une douzaine de personnes se mettent à l’abri dans le seul café ouvert. Là, le passé, qu’il soit sulfureux ou romantique, se convoque. C’est un huis-clos sous tension qui attend ces naufragés…
Il était bien tranquille, Jean-Baptiste Quillet, dans son café du Pont, en ce dimanche d’hiver, à écouter les élucubrations de Kiki, le boulanger, souvent son unique client du jour. Pierpont n’est qu’un village de passage, on le traverse, on n’y reste pas… Rien donc ne serait venu troubler le calme dominical sans la violente tempête de neige qui, en quelques heures, bouche tous les accès à ce village de Haute-Loire. Comme assiégé, le café du Pont devient le refuge d’une cohorte bigarrée de naufragés de la route. On se réchauffe, on se réconforte, on joue une partie de belote… Tout bascule avec l’arrivée d’Hélène, vingt ans, porteuse d’une lettre dont le contenu fait écho à un sombre épisode qui a secoué le pays.
Dès lors, dans le paisible village de Pierpont, plus rien ne sera comme avant…

Un peu de l’auteur

Mathématicien de formation, informaticien de profession pendant quarante ans, Pierre Petit, retraité, vit en Haute-Loire. Depuis l’âge de dix ans et une première publication (une histoire de cow-boys polycopiée au papier carbone) en classe de cinquième, il n’a jamais cessé d’écrire. Poèmes, romans, policiers, nouvelles et chansons, il est édité pour la première fois en 1997.
Il participe aussi activement à des revues et à des recueils collectifs de nouvelles.
Grand amateur de littérature – de Hugo à Tolkien –, la plupart de ses œuvres se déroulent sur le plateau vellave, entre imaginaire et réalité.

Source photo  Lisez.com 

Détails sur le produit

• Broché : 320 pages
• Editeur : Presses de la Cité (16 janvier 2020)
• Collection : Terres de France
• Langue : Français
• ISBN-10 : 2258162815
• ISBN-13 : 978-2258162815
• Dimensions du produit : 14 x 2,8 x 22,6 cm

 

 

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A propos Jérôme Cayla

Chroniqueur littéraire, lecteur, auteur de deux romans : Mathilde et Trois roses blanches. Je travaille habituellement avec les services presse des maisons d'éditions Me contacter par Mail sur contact Presse pour les livres en services de presse.
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