Le sang de nos ennemis, de Gérard Lecas

Sous le ciel bleu de Camargue, deux inspecteurs de l’évêché de Marseille interviennent suite à la découverte d’un cadavre. La scène de crime est surprenante. Un homme, d’origine nord-africaine, git sous un arbre. L’homme est exsangue et, près de lui, un jerrycan est rempli de son sang. L’indépendance de l’Algérie est presque proclamée, les réfugiés abondent à Marseille, les esprits s’échauffent vite. Entre les partisans de l’Algérie française et ceux qui souhaitent son indépendance au nom du droit des peuples à disposer d’eux même, les coups bas pleuvent. La ville est dirigée par les anciens résistants qui se sont partagés les postes clefs. Dans Marseille en perpétuelle agitation, ce cadavre annonce la survenue de troubles dont les plus hautes instance du pays ne veulent pas entendre parler, quitte à faire porter le chapeau à l’opposition si besoin. Les inspecteurs vont devoir prendre des risques en allant au-delà de leurs zones de confort.

Gérard Lecas nous emmène dans Marseille, alors que les pieds-noirs affluent, désespérés d’avoir tout perdu. Il y a également en ville bon nombre de ressortissants algériens rapatriés ou ne sachant pas vraiment de quel bord naviguer. Mais Marseille, c’est aussi l’endroit idéal pour les trafics. Dans ce domaine, les corses sont passés maîtres pour tenir chacun son domaine. Un fragile équilibre qui tient tant que l’on ne fait pas aveu de faiblesse. En tel cas, pas de pitié, le pouvoir change de camp sans état d’âme. Dans cet entre-soi, l’arrivée de tous ces réfugiés augmente sensiblement la délinquance. Autant de troubles qui n’arrangent pas les affaires, encore que… Quand règne le bordel, il est plus aisé de passer inaperçu, d’envisager l’extension de son domaine d’activité en redistribuant les cartes. L’équilibre établit n’empêche pas les convoitises ! Voyous, désespérés et combattants sont prêts à tout pour défendre leurs intérêts, quitte à s’affranchir des règles. Pour la police, c’est travailler constamment en terrain miné, un grand écart perpétuel entre ce que l’on doit et ce que l’on peut faire …

L’auteur nous offre un polar captivant, en même temps qu’une leçon d’histoire. La guerre d’indépendance de l’Algérie agitait les esprits, c’était le début de la décolonisation, les prémices d’un nouvel ordre mondial. La fin de la seconde guerre mondiale redistribuait les cartes. Entre combattants, que ce soit pour ou contre l’indépendance, la violence atteint vite des sommets, œil pour œil, sang pour sang ! Le pouvoir qui opte pour l’indépendance, fait pression sur la police afin de calmer ce petit monde turbulent. Les polices secrètes œuvrent en arrière-plan à rétablir un semblant de calme, mais c’est sans compter sur quelques indépendants dont les idéaux s’affranchissent de la ligne officielle. Un suspense de bout en bout, de l’hémoglobine par bidons et, de grands moments d’émotions compose ce thriller.

Pour acheter le livre cliquez ICI : Le sang de nos ennemis

Présentation de l’éditeur

Marseille, 1962. Deux flics de « L’Evêché », comme on surnomme l’hôtel de police, sont appelés sur une scène de crime étrange en Camargue : un homme de type arabe est retrouvé vidé de son sang. A côté du cadavre, un jerrican rempli… de sang. Ce n’est que le début d’une série de meurtres qui va conduire ces deux enquêteurs que tout semble opposer sur les chemins d’un passé lourdement chargé. De la Résistance à la guerre d’Algérie, la ville de Marseille renferme bien des secrets.

Un peu de l’auteur

Gérard Lecas est un écrivain de roman policier, un traducteur et un scénariste français.

Après une formation scientifique (Classes préparatoires aux grandes Écoles à Saint-Nazaire, puis Nantes), il étudie à l’École Nationale de Cinéma Louis Lumière, option son, et devient ingénieur du son pour le cinéma et la télévision.
Il a exercé diverses activités dans le domaine de la prise de son, disque, télévision, puis enfin cinéma.

Il écrit son premier roman, « L’Ennemi public n°2 » en 1981 qui est publié à la Série noire en 1982. Après trois autres parutions dans cette collection, il publie chez Denoël un recueil de nouvelles intitulé « La Vie hors-champ » consacrés au monde de l’audiovisuel. En 1998, il écrit « Satanique ta mère » pour la collection Le Poulpe puis s’essaie à la science-fiction avec « Cosmic Blues » en 1999.

En 2001, il entame un autre pan de sa carrière en travaillant en tant que scénariste pour plusieurs séries françaises (La Crim’, Commissaire Cordier ou Central Nuit). Après treize années d’interruption, il revient en 2012 à l’écriture avec « Le Corps de la ville endormie », publié dans la collection Rivages/Noir, suivit la même année de deux romans pour la jeunesse publiés chez Scrineo.

Source photo Babelio 

 

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Rivages (8 février 2023)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 288 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2743658436
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2743658434
• Poids de l’article ‏ : ‎ 420 g
• Dimensions ‏ : ‎ 15.6 x 2.5 x 22.5 cm

< » Les culs-reptiles, de Mahamat-Saleh Haroun »>

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Les amis de passage, de Philippe Ridet

Ponthus et Zoran, deux adolescents que tout sépare, finissent par se côtoyer, avant de devenir des amis. Dans les années 70, la jeunesse écoute les tubes à la mode, l’avenir ne les préoccupe pas. Ponthus est plutôt du genre sérieux, qui fait se qu’on lui demande de faire, sans penser sortir des clous. Zoran est très différent, animé d’une colère rentrée le poussant à se singulariser, il porte son regard partout, sauf sur ses études. Il est obnubilé par les grosses motos et les filles. Sa petite taille et son agressivité lui ferme bien des porte, côté conquêtes ! Ponthus, fidèle à lui-même, poursuit son parcourt scolaire pour décrocher un diplôme. Tout les sépare, pourtant, une force improbable maintient leur relation. Parvenus à l’âge adulte, la vie se charge de séparer les amitiés d’enfance, mais elles persistent dans les mémoires. Où qu’on aille, on se croise parfois au hasard d’une occasion, si différents mais toujours liés par le secret.

 

Les amitiés d’enfance laissent à jamais des traces que le souvenir ramène en surface régulièrement. La vie se charge de remette un peu d’ordre dans les utopiques prévisions des jeunes, ou pas. Zoran, pour sa passion des grosses cylindrées quitte rapidement l’école pour travailler afin d’acheter la moto de ses rêves. Ponthus, passe ses diplômes, trouve un travail, se marie. Cependant, Ponthus ne semble pas avoir trouver le bonheur, il traîne un arrière-goût un peu amer, dans une vie manquant de sel, mais qu’il continue malgré lui. Zoran, mène une existence chaotique, victime de son instabilité, puis handicapé par un accident de la route. Là encore, un sentiment d’inachevé réuni Zoran et Ponthus.

Philippe Ridet signe un roman initiatique où deux jeunes, de milieux très différents, découvrent les désillusions que la vie se charge d’inculquer à l’entrée dans l’âge adulte. Le temps ne fait pas disparaître ce qui nous a lié, puis de loin en loin, aux hasards de la vie, il arrive que l’on retrouve les amis de jadis, si différents et toujours si proches. Telle une vague dans le ressac, les amitiés vont et viennent. Un petit roman qui fait revenir en surface les camarades de lycée, les espoirs d’alors et, met en miroir ce que l’on en a fait.

Pour acheter le livre cliquez ICI : Les amis de passage

Présentation de l’éditeur

« Comme les disques de vinyle, notre mémoire a deux faces. La face A regorge des tubes du temps passé. Sur la face B sont gravées des mélodies discrètes et discordantes. » Années 1970, deux adolescents dépareillés dans une petite ville française. Zoran, d’origine croate, obsédé par les filles et les grosses cylindrées. Ponthus, timoré et petit-bourgeois. À cet âge on ne choisit pas ses amis. Les années filent sur les départementales de la vie. Ponthus part ; Zoran reste. D’un côté, la province spongieuse et rassurante ; de l’autre, Paris, désirée et redoutée. Faut-il s’engluer ou renaître ? Mais un lien unit les deux amis comme un fil électrique dénudé. Ponthus et Zoran ne se croisent plus que par hasard, irrémédiablement différents. Pourtant, ils partagent un secret. Roman de formation et des désillusions, Les Amis de passage exhume les détails et les frissons d’une amitié asymétrique. Le temps n’efface pas tout. Demeure tout ce qui nous lie, nous délie, nous relie.

Un peu de l’auteur

Philippe Ridet, chroniqueur pour Arte, a été grand reporter pour le journal Le Monde. Il est l’auteur de Le Président et moi (Albin Michel), de L’Italie, Rome et moi (Flammarion) et, aux Équateurs, de Ce crime est à moi .

Source photo Babelio 

 

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ DES EQUATEURS (22 février 2023)
• Langue ‏ : ‎ Français
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2382844779
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2382844779
• Poids de l’article ‏ : ‎ 245 g
• Dimensions ‏ : ‎ 13.9 x 1.7 x 20.3 cm

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La dame de la villa saphir, de Corinne Javelaud

Anaïs Gersaud, dans les années 20, n’est pas insensible au charme de James, un artiste peintre américain qu’elle loge dans la villa Saphir dont elle vient d’hériter, au décès de son mari. Cependant, Anaïs reste perturbée par des questions restées sans réponse à la mort de son époux. Ce dernier négociait aux états unis pour le compte du gouvernement français. Pour la grande guerre, le besoin de matières premières était criant, aussi passait-il beaucoup de temps outre Atlantique. Sitôt marié, il était parti pour Boston. A son retour, il a trouvé la mort à Paris, faisant d’Anaïs une jeune veuve, riche, mais en proie à des questions dont les réponses ne nichent dans des secrets de famille. Un voyage à Boston avec James, va lui donner une ébauche de réponse qu’elle va creuser plus avant dès qu’elle rentrera à Royan. Pour Anaïs, cette plongée en eaux troubles sera salvatrice, lui faisant voir le monde tel qu’il est, loin des rêves d’enfance qui jusqu’ici l’animaient.

Corinne Javelaud nous emmène en Charente au cœur des années folles. Issue d’une famille de vigneron producteurs de Cognac, Anaïs ne s’est jamais remise d’un drame familial suivit de la perte de leur domaine agricole. Comme toutes les filles de son époque, elle était maintenue en dehors des affaires, seulement destinée à faire un beau mariage. Sur fond de prohibition aux USA, Anaïs découvre une bouteille de cognac qui n’aurait jamais dû quitter le domaine familial. Elle perçois alors que son mari à un lien étroit avec les affaires de son père, Anaïs décide de tout mettre en œuvre pour avoir des explications.

Corinne Javelaud explore les secrets de famille qui peuvent pourrir la vie en posant des questions sans réponse. Ils naissent plus d’un manque de communication que d’un réel vouloir de dissimulation. Anaïs découvre vite que la vie réelle est très différente que celle dont elle se berçait jusque-là. Une vie peut-être moins rose, mais tellement plus riche en émotions. Un roman qui baigne dans le milieu cognaçais, dans les années folles, de Royan à boston, pour nous offrir un superbe voyage.

Pour acheter le livre cliquez ICI : La dame de la villa Saphir

Présentation de l’éditeur

Secrets de famille, mensonges et trahisons au cœur des Années Folles. 1920, côte Atlantique française. En ce début des Années Folles, Anaïs Gersaud, la jeune veuve qui vient d’hériter de la Villa Saphir, chasse sa mélancolie grâce à James, un séduisant peintre américain. Lorsqu’il visite l’ancien vignoble familial à Cognac, James découvre que la jeune femme est profondément perturbée par les interrogations qui planent autour de son défunt mari. Quels sont ces douloureux secrets qui semblent entacher l’histoire du vignoble et de la famille ? C’est de l’autre côté de l’Atlantique, dans une Amérique en pleine Prohibition que l’héritière va devoir chercher la clé du mystère. Et ce qu’elle va découvrir bouleversera forcément sa vie…

Un peu de l’auteur

Après des études de lettres et d’histoire de l’art, Corinne Javelaud s’est tournée vers l’écriture. Originaire du Limousin, elle est l’auteure d’une dizaine de romans, publiés aux éditions City et Calmann-Lévy, qui ont connu un succès croissant. Elle est membre du jury du prix des romancières remis chaque année au Forum du livre de Saint-Louis en Alsace.

Source photo Goliath

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ DE BOREE (9 février 2023)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 281 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2812938625
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2812938627
• Poids de l’article ‏ : ‎ 150 g
• Dimensions ‏ : ‎ 10.8 x 1.2 x 17.8 cm

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Je vous dépose quelque part ? de Cécille-Marie Hadrien

Embarquer dans sa voiture des passagers que l’on ne connait pas, c’est assurément rompre la monotonie de la route ! Les gros rouleurs le savent bien, avoir un passager anime la routine des kilomètres en enfilade. Mais c’est aussi prendre le risque de situations pittoresques, ou partager autant de bonheurs que de drames. Si le conducteur est certain d’arriver à bon port, il ne sait pas vraiment dans quel état il y parviendra. Mais ne noircissons pas le tableau, partager son temps de trajet donne l’occasion de s’ouvrir à d’autres expériences, d’enrichir son raisonnement par la confrontation avec d’autres habitudes, d’autres vécus. Certes, charger des gens pour partager les frais de route est une bonne motivation, mais pas que. Il y a aussi un aspect d’ouverture vers autrui doublé d’un petit côté samaritain. Bref, la générosité prime régulièrement sur la rentabilité du système. Dans ce recueil de nouvelles, Apolline et Gabriel se relayent pour prendre en charge des passagers et, faire avec eux un bout de route, en gardant une petite place pour le lecteur à bord de la Clio.

Cécille-Marie Hadrien emmène ses lecteurs en voyages, et quels voyages ! Avec finesse et beaucoup d’humour, elle nous raconte les aventures d’Apolline et de Gabriel, tous deux abonnées aux convoyages de passagers contre rémunération. Prendre la route avec de parfaits inconnus, c’est chaque fois un nouveau départ vers l’incertain. Les psychologues de tous bords le disent bien, il est plus facile de se confier à des gens que l’on ne connait pas qu’à des proches. Le huis clos d’une voiture facilite la parole, d’autant plus qu’au long d’une route, les silences sont plus mortifères que les kilomètres. Apolline et Gabriel vont en faire les frais, pour notre plus grande joie. L’humour de l’auteur fait passer en douceur les pires situations.

Un recueil de nouvelles à lire absolument lorsque l’on souhaite prendre la route et, que l’on envisage de prendre en charge un passager dont on ne sait rien ! Qu’ils soient payants ou gratuits, chacun monte à bord avec les yeux brillants de ses ambitions, ou la caisse qu’il traîne péniblement. Deux cas de figure avec lesquels il faudra composer, jusqu’au bout du voyage. Qu’ils soient heureux ou tristes, le conducteur devra avoir une bonne dose philosophie afin de garder son attention sur la route, sans frustrer son passager ! Avec Cécille-Marie Hadrien on sourit, on rit, on passe un très bon moment de lecture.

Pour acheter le livre cliquez ICI : Je vous dépose quelque part ?

Présentation de l’éditeur

Gabriel et Apolline sont-ils des anges de la route ? Les voix des deux narrateurs alternent et se croisent tandis qu’ils pratiquent le covoiturage. Aux passagers de quelques heures embarqués avec leurs problèmes, leurs humeurs, des confidences parfois envahissantes, ils offrent davantage que leur conduite expérimentée et l’habitacle confortable de leurs voitures respectives. L’impromptu s’invite à bord et les protagonistes goûtent alors aux extras de l’ordinaire.

Un peu de l’auteur

Cécile-Marie Hadrien a œuvré dans les arts appliqués avant de se tourner vers l’accompagnement des personnes par les médiations culturelles et artistiques. Elle a publié une trilogie romanesque aux éditions Paul & Mike et un certain nombre de nouvelles dans les revues Rue Saint Ambroise, Moebius, la Femelle du requin, Brèves, Filigrane.

Source photo Babelio 

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Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Quadrature (1 février 2023)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 116 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2931080306
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2931080306
• Poids de l’article ‏ : ‎ 163 g
• Dimensions ‏ : ‎ 13.4 x 1.1 x 21.4 cm

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Dernière escale avant la lune, de Stéphanie Mangez

Il est toujours des instants où, contre toute logique, pris par une soudaine lubie, nous réagissons d’une façon dont nous sommes les premiers surpris. Le déclencheur de ces pulsions est généralement un détail, un souvenir ou une émotion qui, si brefs soient-ils nous plongent dans un imprévu apte à bouleverser les convenances, aller à l’encontre de notre éducation pour notre plus grande surprise. Une fois lancée, il n’est plus envisageable de stopper l’affaire. L’urgence saisissant les personnages de ces nouvelles est un geste dont ils sont les premiers surpris de l’audace dont ils font preuve, ou non…

Stéphanie Mangez se fait jongleuse d’instants charnières, plaçant dans un équilibre parfois délicat les personnages de ses nouvelles pour notre plus grand plaisir. Avec Stéphanie Mangez nous devenons un peu voyeurs des petits écarts des autres, jusqu’à oublier que nul d’entre nous n’est à l’abri de franchir la ligne jaune de la bienséance, ou de suivre une logique nous échappant totalement. 18 nouvelles pour raconter comment des femmes et des hommes puisent dans leurs réserves la force de rebondir, ou d’essayer de continuer d’avancer malgré l’inéluctable force du destin duquel nous sommes le jouet. Tendres ou aigres-douces, les nouvelles de Stéphanie Mangez sont un voyage dans l’imprévu découlant de la fugacité d’une évidence qui s’impose. Stéphanie Mangez nous offre un recueil frais et plaisant, se lisant avec ce petit sourire que l’on affiche afin de masquer notre gêne lorsque nous franchissons, nous aussi, la limite de la logique.

Pour acheter le livre cliquez ICI : Dernière escale avant la lune

Présentation de l’éditeur

Claquer la porte ou partir sur la pointe des pieds, franchir le sas, allumer les propulseurs. Couper le GPS. Mettre le cap sur l’inconnu. Éprouver le vertige et l’apesanteur, mais déjà, le décompte est lancé. Dix, neuf, huit, sept, six… Pour Gina, Ito, Nawel, Julien, il n’y aura pas de retour en arrière. Dernière escale avant la lune propose un caléidoscope de femmes et d’hommes qui, face à l’adversité, vacillent et résistent, doutent mais s’insurgent. L’autrice plonge dans l’intimité de ses personnages pour révéler ce qui les tient debout : une sourde obstination à ne pas se laisser enfermer et à reprendre leur chemin. Ailleurs.

Un peu de l’auteur

Stéphanie Mangez est née en 1981 à Bruxelles. Après une licence en droit, elle entre au Conservatoire de Mons en Art Dramatique. Elle a écrit plusieurs pièces dont « Le château d’O », « La gueule à l’Envers » et « Debout ! », édités chez Lansman. Elle a remporté le prix de l’Union des Artistes pour « A l’heure où s’allument les lampes ». En 2013, elle est auteur associée au Théâtre de L’L dans le cadre du Krash Texte.
Elle est cofondatrice de la compagnie La Tête à l’Envers et joue actuellement dans les spectacles « Debout ! » et « Sur le fil ». Elle développe également des projets théâtraux avec la compagnie MAPS. La saison prochaine, elle jouera dans « Visages fragmentés », un projet autour de la guerre 14-18 et dans « Untitled », pièce de l’auteur iranien Mohammad Rezai Rad.

Source photo Babelio 

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Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Quadrature (10 décembre 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 108 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2931080284
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2931080283
• Poids de l’article ‏ : ‎ 141 g

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Je ne dis jamais non, d’Agnès Dumont

Prendre une décision rapidement, choisir entre le oui et le non dans la seconde peut réserver bien des surprises, ou non ! Il y a ceux qui par manque d’audace, par timidité ou afin de ne pas décevoir disent oui alors qu’ils pensaient non. Les conventions nous contraignent parfois à faire des choix malgré nous, puis, il y a cet ego de malheur qui aime prendre des initiatives contre nature. Que ce soit dans la vie professionnelle, ou dans le quotidien, il y a toujours un moment où il faut se décider rapidement et, dire non pourrait entraîner des complications, alors que dire oui apportera sûrement un embarras avec lequel on devra composer.

Chaque nouvelle place les personnages d’Agnès Dumont là où ils ne désiraient pas être. Par pudeur, leur zone de confort est de chercher l’invisibilité mais, lorsqu’il faut affronter le regard de l’autre, le qu’en dira-t-on, refuser placerait dans une situation difficile. Faire comme les autres, ne pas se singulariser pour se fondre dans la masse c’est endosser un costume un peu trop étroit, dans lequel on sera un peu gêné aux entournures. Prendre une décision, c’est parfois choisir entre la peste et le choléra ! En effet, dire oui est un plongeon dans l’inconnu, et refuser sera revêtir le rôle de rabat joie, de triste sire…

En huit nouvelles, Agnès Dumont nous brosse des tableaux avec beaucoup d’humour, de situations non choisies pour, mais contre soi. Vouloir faire comme tout le monde, ne pas se caractériser comme celui qui est contre emmène parfois vers des positions cocasses. Parfois aussi, ne pas refuser, peut apporter une grande touche de douceur, sans que l’on comprenne bien le pourquoi… Vivre, c’est aller vers devant, pas revenir en arrière. Les personnages d’Agnès Dumont vont l’apprendre bien malgré eux, ou non

Pour acheter le livre cliquez ICI : Je ne dis jamais non

Présentation de l’éditeur

« Elle n’aurait pas dû venir. Sans l’entêtement de Sylvie, sa vieille amie, jamais elle n’aurait franchi les portes de ce genre d’endroit. Mais l’autre avait insisté, usant d’arguments qui relevaient d’un ancien cours de psychologie sans doute mal assimilé : d’après elle, si on restait toujours dans sa « zone de confort » (ô l’arrondi de ses lèvres jadis pulpeuses quand elle avait prononcé ce mot ! ), on régressait, ça ne faisait aucun doute ».

Un peu de l’auteur

Licenciée en Philologie romane de l’Université de Liège (promotion 1984), Agnès Dumont vit et enseigne dans la cité ardente. Outre les recueils de nouvelle, Agnès Dumont est aussi romancière de polars. Elle publie aujourd’hui son cinquième recueil de nouvelles chez Quadrature.

Source photo Editions Quadrature 

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• Éditeur ‏ : ‎ Quadrature (1 novembre 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2931080268
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2931080269

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L’alchimiste de Sant-Vincens, d’Hélène Legrais

Au mitan du XXème siècle, à Sant-Vincens, l’atelier de céramique deviens une institution où les artistes les plus doués viennent travailler. L’art de la céramique est à la mode et, les plus grands maîtres tels Picasso ou Jean Lurçat y réalisent des œuvres fascinantes. Il règne à Sant-Vincens une atmosphère de liberté fantasque. A Sant-Vincens tout est permis, fi des conventions et du qu’en-dira-t-on, seule la beauté a de l’importance.
Cette agitation n’est pas vraiment du goût d’André Escande, leur voisin, pour qui tout doit être bien ordonné, discret et surtout silencieux ! L’art moderne est pour lui une abomination. Que ses fenêtres donnent sur la propriété de ces barbouilleurs aux mœurs discutables, ne cesse de lui donner des aigreurs d’estomac. Sa femme, Suzanne, y voit un espace de liberté fantastique, bien loin de la routine affligeante que lui impose son époux depuis leur mariage. Lorsque son mari est enfermé dans son bureau, Suzanne fréquente cette ruche de création où règne la joie et le beau. Elle va même pouvoir réaliser une céramique, qui lui fera un souvenir inoubliable. Lorsqu’un nouveau voisin fait construire et s’installe, une nuisance supplémentaire trouble la quiétude d’André, car leur petite fille, qui se révèle être autiste, pleure toute la nuit. Suzanne va découvrir dans cette enfant murée dans le silence de son petit monde, une alliée tout à fait inespérée…

L’histoire de Sant-Vincens est à l’image de l’après-guerre, se voulant créative et ambitieuse en écorchant la bonne morale. Le côté fantasque des artistes heurte parfois la bien-pensanse de certains voisins. L’art est une chose, mais l’agitation visant à renverser l’ordre moral en est une autre ! André Escande qui rythme sa vie comme une partition immuable, imposant ses vues étriquées à sa femme, trouve chez son voisin toutes les raisons de se garder du monde. Sa femme, qui découvres cet espace inouï, debout sur le banc de sa roseraie rose et blanche pour ne pas déranger le regard de son mari, est fascinée par la multitude des couleurs et, par l’audace d’une frasque en céramique monumentale qui se crée sur le mur de la propriété voisine. L’équilibre d’André Escande est préservé, lui dans son bureau et Suzanne dans sa roseraie. L’arrivée d’une petite voisine autiste va donner une raison à Suzanne, un motif justifiant de pouvoir rencontrer ses voisins. Ce sera un espace de liberté en dehors du cadre rigide qui lui est imposé. Cependant, cette enfant qui vit dans un monde que personne ne comprend vraiment, cherche elle aussi un espace de liberté en sortant de son jardin. Une évasion qui va chambouler radicalement l’ordre établi par André.

Hélène Legrais nous fait voyager dans le pays catalan, vers perpignan, où un atelier de céramique s’est créé dans les années 50. Les plus grands artistes y sont venus, de Picasso à Lurçat pour travailler dans une ambiance de fête et de camaraderie. Sant-Vincens, est une propriété ouverte, où l’on aime recevoir la presse et les autorités afin de promouvoir l’art de la céramique. Une ambiance chaleureuse quoi contraste avec les cris incessants de la petite fille autiste qui, s’échappe parfois de chez elle pour traverser le jardin d’André Escande. Cette intrusion perturbe la fragile tranquillité de ce dernier, au point de devenir une obsession. Son esprit cartésien d’ancien professeur de math, veut comprendre me pourquoi de l’attirance d’une petite autiste pour l’art de la céramique…
Un roman touchant, qui fait voyager dans le sud à la découverte de la céramique et de Vivi, une petite autiste réservant des surprises étonnantes !

Pour acheter le livre cliquez ICI : L’alchimiste de San-Vincens

Présentation de l’éditeur

Quand la beauté sauve et illumine.

Dans les années 50, l’atelier de céramique de Sant-Vicens à Perpignan devient un haut lieu de la création artistique. La céramique est en vogue et les plus grands maîtres, tels Jean Lurçat ou Pablo Picasso, y réalisent leurs œuvres, entretenant
une atmosphère de fantaisie et de liberté.
Cette effervescence n’est pas du goût d’André Escande, vieil atrabilaire cartésien qui a l’art moderne en horreur, et dont les fenêtres donnent sur ce repère de « barbouilleurs ». Sa femme Suzanne, au contraire, est éblouie par l’ambiance de l’atelier.
À l’insu de son mari, elle le fréquente assidûment et s’initie même à l’alchimie de la terre et du feu. Alors qu’elle ne sait comment révéler à l’irascible André sa secrète passion, Suzanne va trouver dans une petite fille autiste du voisinage, murée dans le silence et envoûtée par les motifs chatoyants des céramiques, une alliée inattendue…

Un peu de l’auteur

Née à Perpignan, chroniqueuse sur France Bleu Roussillon, Hélène Legrais a travaillé à France Inter et à Europe 1, avant de retourner dans sa Catalogne natale pour se consacrer à l’écriture. Elle a été récompensée par le prix Méditerranée Roussillon 2012 pour Les Héros perdus de Gabrielle.

Source photos Calmann-Levy

@Nanda Gonzague

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Calmann-Lévy (9 novembre 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 432 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2702185193
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2702185193
• Poids de l’article ‏ : ‎ 490 g
• Dimensions ‏ : ‎ 15.4 x 2.8 x 23.5 cm

< » L’alchimiste de Sant-Vincens, d’Hélène Legrais »>

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Le trou du diable, de Dumont – Dupuis

Lorsque qu’un professeur de piano est accusé de meurtre, son ancienne élève crie à l’erreur judicaire ! Ne sachant si elle a raison ou, si ce monsieur respectable a été en proie au démon de midi pour une jeune femme, Roger Staquet et Paul Ben Mimoun sont appelé pour tenter de démêler cette sordide affaire. Les pressions que subissent le couple d’enquêteurs démontrent rapidement la complexité de l’affaire. Autrefois, ce professeur bien tranquille avait été inquiété dans une affaire de mœurs, avec celle qui le défend bec et ongles aujourd’hui ! Un antécédant fâcheux dont la police s’est emparée rapidement. Malgré la tentative de suicide du présumé coupable, ce qui ne plaide pas en sa faveur, les faits démontrent des incohérences. La difficulté majeure est de trouver un mobile. Le cadavre découvert n’a pas subi de violence hormis une balle en plein cœur ! D’autre part, là où se trouvait le corps, un homme seul n’aurai pu l’y mettre… Autant de complications qui attisent l’envie de découvrir la vérité pour Paul et Roger, d’aller voir ce qui se cache derrière des apparences de notabilité.

.Le couple Agnès Dumont et Patrick Dupuis signe ici le troisième tome du couple d’enquêteur Ben Mimoun – Staquet. Un couple que l’on retrouve avec plaisir dans un polar belge. Pour une fois que l’action ne se situe pas dans l’hexagone, le lecteur voyage en Wallonie à la recherche de la vérité. Le soin apporté au cadavre, les pressions sur le couple d’enquêteur et, des évidences qui tentent de s’imposer sans fondement embrouillent les pistes. Paul Ben Mimoun et Roger Staquet, aidé parfois de la jeune et jolie clarisse, ne se laissent pas intimider. Lorsque des malfrats montrent leurs vrais visages, l’enquête prend une nouvelle tournure, avec des motivations tout à fait surprenantes ! La passion est toujours une maîtresse exigeante, qui s’embarrasse rarement d’état d’âme…

Un troisième opus de cette saga que l’on retrouve avec plaisir. Un roman avec une intrigue en forme de sac de nœuds parfaitement maîtrisée. Le lecteur est, tout autant que les enquêteurs, baladé en Wallonie, sur des pistes qui n’en sont pas, pour déboucher sur un très improbable désir, capable d’aller jusqu’au meurtre pour assouvir ses envies : anyone can kill !

Passer de la nouvelle au roman est un exercice souvent difficile puisque ce sont deux styles d’écriture bien différentes, Agnès Dumont et Patrick Dupuis transforment cet essai. Depuis le premier numéro de la série, leur écriture à quatre mains s’est affirmée pour prendre de la maturité. L’intrigue qu’ils ont tissée, ravira les amateurs de polard.

Pour acheter le livre cliquez ICI : Le trou du diable

Présentation de l’éditeur

Un respectable professeur de piano est accusé de meurtre. « Erreur judiciaire ! » clame une ancienne élève. A-t-elle raison ou de vieux démons, enfouis depuis des lustres, ont-ils refait surface ? Roger Staquet et Paul Ben Mimoun, appelés à la rescousse, auront bien du mal à démêler cet imbroglio. Nismes, Oignies, Couvin, Walcourt, Malonne… détiennent leur part d’une vérité qui s’avérera surprenante. Une nouvelle enquête de Paul Ben Mimoun et Roger Staquet.

Un peu des auteurs

Agnès Dumont vit et enseigne à Liège, Patrick Dupuis habite à Louvain-la-Neuve. Tous les deux sont nouvellistes : Agnès a publié plusieurs recueils aux éditions Quadrature, Patrick a fait de même aux éditions Luce Wilquin. En 1997, Agnès a remporté le grand prix du concours Polar de la RTBF. Depuis 2005, Patrick participe à l’animation des éditions Quadrature. Ensemble, ils se consacrent aujourd’hui aux aventures de Paul Ben Mimoun et Roger Staquet.

Source photos Editions Weyrich

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Weyrich (18 octobre 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Relié ‏ : ‎ 304 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2874897264
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2874897269
• Poids de l’article ‏ : ‎ 349 g
• Dimensions ‏ : ‎ 14 x 3 x 20.5 cm

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Cruels sont les rivages, d’Éric Le Nabour

Il y a trois ans que Laura Delgado a démissionné de la police, suite au décès violent de Romain, son mari, en mission pour les stups. Réfugiée en bretagne avec ses deux filles, elle y a trouvé un équilibre. Laura renoue aussi avec son père, un ancien docker en retraite, avec qui elle est en froids depuis son adolescence… Lorsque qu’elle rentre de son travail, ses deux filles ne sont pas rentrées de l’école. Affolée, elle fouille l’ordinateur des filles et trouve un message inquiétant. Sa plus grande peur vient de se manifester : un inconnu leur a fixé un rendez-vous ! Laura se précipite là où sont supposées être les filles et, elle est confrontée à l’impossible. L’homme qui discute avec les gamines n’est autre que Romain revenu du royaume des mort ! Puis, à peine a-t-elle eu le temps de l’approcher, que Romain est abattu d’une balle dans la tête. Après cette seconde mort, Laura se lance dans une enquête afin de chercher les vérités que les autorités semblent vouloir lui cacher. En effet, la PJ n’est jamais très loin de cette affaire, mais semble tout mettre en œuvre pour faire disparaitre le dossier au lieu de chercher les coupables. Se faisant, Laura va découvrir que tout dans cette histoire est très loin de ce qu’elle croyait être. La spirale dans laquelle Laura s’est lancée, va la conduire à côtoyer des gens pour qui la vie des autres n’est qu’une anecdote, un rien que l’on efface facilement. En outre, le passé de ceux en qui Laura avait placé toute sa confiance, est très éloigné d’une vie de bon père de famille. Décidée de savoir pourquoi Romain est décédé deux fois, Laura risque sa vie dans le milieu des affaires louches des trafiquant de haut vol…

.La paisible Bretagne dans laquelle Laura et ses filles se sont bâties une nouvelle vie, va se révéler plus mystérieuse que prévu ! En cherchant à savoir qui et pourquoi Romain a perdu la vie deux fois, Laura va devoir plonger en eaux troubles, dans le grand banditisme en col blanc, au-delà des frontières de France. Le trafic sur lequel travaillait Romain est international. Rapidement, Laura va découvrir que ceux qui l’entourent ne sont pas sans cacher quelques tâches dans leurs CV. Son amant s’avère être un proche de l’affaire, son père fut un docker impliqué dans des trafics, la PJ parisienne la marque à la culotte. Autant de faits troublant et inquiétant qui renforcent son désir de comprendre. Même lorsqu’il a démissionné, un flic reste un flic avec un besoin vital de savoir. Laura va se jeter dans une enquête qui la conduira à douter de tous, au péril de sa propre vie… Éric Le Nabour nous entraîne dans le grand banditisme international, les bizness en tout genre, de la drogue aux armes pourvu que cela rapporte beaucoup. Les moyens colossaux de ces hommes d’affaires leur permettent d’acheter les silences, d’effacer en toute tranquillité les obstacles, cela compliquent les recherches de Laura. Cependant, même les puissants ont un talon d’Achille, Laura devra le trouver rapidement si elle veut conserver la vie sauve !

Éric Le Nabour signe ici un thriller au cœur des trafics gérés par des personnes au-delà du commun des mortels. Ils sont de puissants PDG, des notables respectés et craints, dont on soupçonne tout sans pouvoir mettre la main sur la moindre preuve… Les moyens dont ils disposent leur permettent d’agir en toute discrétion, de soudoyer qui de droit et d’entretenir une armée vouée à l’effacement des traces. Laura, jeune femme attachante, mais têtue comme une mule, se lance en dépit du danger sur les traces de son défunt mari, au risque de tout perdre jusque sa propre vie. Curieusement, alors que tel Icare elle approche du soleil, Laura ne se fait pas brûler les ailes. Le grand marionnettiste qui contrôle le système veut savoir qui est cette aventurière, qui ose braver l’impensable, avec une paire de couille en talons aiguilles ! Un superbe roman, un thriller dans l’univers secret des bizness se cachant derrière le commerce mondial.

Pour acheter le livre cliquez ICI : Cruels sont les rivages

Présentation de l’éditeur

Suspense en Bretagne autour de Laura, ancienne policière de la Crim’. Un mari qu’elle croyait mort, des révélations – de trahisons en mensonges – vont ébranler ses dernières certitudes. Et mettre sa vie en danger et celle de ses filles.
Par l’auteur des Ombres de Kervadec.

Voilà trois ans que Laura Delgado a démissionné de la police parisienne après que son mari, Romain, également policier, a été tué en mission. Préoccupée par l’avenir de ses filles, Angèle et Victoire, elle s’est réfugiée en Bretagne où vit son père, ancien docker. Alors qu’elle pensait avoir retrouvé une certaine stabilité, Laura découvre un message suspect sur l’ordinateur de Victoire donnant rendez-vous à sa fille sur une plage de Quiberon. Affolée, elle s’y précipite. Elle y apprendra que les rivages, eux aussi, peuvent être cruels.
Pour en finir avec un lourd passé, Laura, redevenue, au grand dam de ses ex-collègues, le  » lieutenant Delgado « , devra mettre sa vie et celle de sa famille en danger. Et tenter de résoudre ce mystère : qui était vraiment Romain ?

Un roman à suspense, une plongée en eaux troubles doublée d’un beau portrait de femme, courageuse et attachante.

Un peu de l’auteur

Né en 1960 à Caen, Eric Le Nabour a commencé à écrire dès l’enfance et publié son premier livre, Charles X, le dernier roi, à l’âge de dix-neuf ans.
Diplômé et passionné d’histoire, il est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages – romans, biographies et récits – ainsi que de nombreux articles pour des revues (Historia, Chroniques de l’Histoire, Le Spectacle du monde).
Chroniqueur au journal normand Liberté, il a également collaboré à l’émission  » Les Voyageurs de l’Histoire  » sur France 2 avec Alain Decaux et Jacques Martin.
Il a publié aux Presses de la Cité Orages sur Calcutta, Les Démons de Shanghai, Les Jardins d’Istanbul, Les Ombres de Kervadec, La Grande Combe et Les Sept Tours du diable.

Source photo Babelio 

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Presses de la Cité (27 octobre 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 384 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2258193168
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2258193161
• Poids de l’article ‏ : ‎ 410 g
• Dimensions ‏ : ‎ 14 x 2.5 x 22.5 cm





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L’héritière des sables fauves, de Jean-Paul Malaval

ssandre Seyverac, 71 ans, est acculé à prendre une décision grave. Face à la dette colossale de son exploitation vinicole, produisant des armagnacs et des vins, le choix est simple : vendre ou passer la main ! Lissandre ne peut se résoudre à vendre. Seule sa fille Raphaëlle est en mesure de redresser les comptes de l’entreprise. Raphaëlle qui a fui la maison il y a une quinzaine d’années et, qui réussi très bien dans son cabinet d’expertise d’œuvre d’art. En froid avec son père, la partie n’est pas gagnée. Son fils, Thibault, qui a passé sa vie dans les vignes, n’a pas le punch nécessaire pour diriger une telle entreprise. Beaucoup sur l’exploitation le prennent pour un faible, un fils De sans volonté… Le temps est compté, les vautours rôdent autour de l’exploitation Labarrère. Lissandre devra puiser en lui des ressources qui ne pensait avoir pour être convainquant. Il va devoir ravaler sa fierté afin de frapper à la porte de sa fille, au risque de bouleverser l’équilibre précaire de sa famille. Raphaëlle est partie pour de bonnes raison, son retour menace de faire grincer des dents. Raphaëlle est un ouragan, dont beaucoup se méfient, mais une redoutable femme d’affaire.

.Ne connaissant rien à la vigne, ni a ce milieu en vase clos ds producteurs d’armagnac, ni le délicat assemblage qui fera d’un vin un alcool délicat, le retour de la fille du patron passe mal. L’armagnac est une affaire d’homme, une femme n’a rien à y faire. De plus, l’acheteur putatif a des alliés dans la place, auxquels il a promis de les maintenir dans l’activité s’il parvient à racheter l’exploitation. Entourée de gens indispensables, qui maîtrisent parfaitement l’art de la distillation et le travail de la vigne, Raphaëlle débarque avec une volonté farouche de réussir. Elle va devoir prouver qu’elle a les compétences requises pour ce travail. Femme de dossier, elle va devoir rattraper le temps perdu en apprenant rapidement le métier de vigneron. Malgré d’hostilité de son personnel qui renseigne le concurrent tout en la méprisant, Raphaëlle trace son chemin, en regardant tout ça de haut, sans se départir de son calme. Afin de redynamiser les ventes, elle veut changer certaines orientations pour conquérir de nouveaux marchés. Cette idée bouleverse les sensibilités des chefs d’équipe Tous parient sur la chute de l’héritière sous peu…

Jean-Paul Malaval nous fait découvrir le petit monde des producteurs d’armagnac. Petit monde car, le marché n’est pas grand, il se situe surtout sur l’exportation vers des pays où l’on apprécie encore les alcools forts, que l’on déguste dans un cadre raffiné. Raphaëlle veut étendre la gamme des produits, avec les alcools plus jeunes afin se conquerir un nouveau public, plus habitué aux whiskys qu’aux armagnacs. Changer les habitudes lorsque l’on n’a pas de légitimité découlant d’une expérience acquise relève de la gageure, en heurtant de front les idées du personnel. Le pari de l’héritière, de redresser la barre, quitte à bouleversé les mentalités, relève de la déclaration de guerre. Sa famille ne sera pas épargnée, Raphaëlle ayant horreur des secrets, va mettre au jour ce que tous cachaient depuis longtemps Elle est revenue, ce sera donc selon ses conditions… Un roman terroir qui entraîne le lecteur dans des terres souvent hérissées des chardons, plus que de roses. Un livre captivant et dynamique qui nous emmène loin dans la nuit lorsque qu’on lit avant de dormir.

Pour acheter le livre cliquez ICI : L’héritière des sables fauves

Présentation de l’éditeur

À soixante et onze ans, Lissandre Seyverac n’a plus le choix : il va devoir passer la main et confier la direction de sa maison d’armagnac à un autre. Labarrère, c’est toute sa vie : hors de question de céder le domaine à un étranger. Mais vers qui se tourner ?

Son fils, Thibault, qui a pourtant passé sa vie dans les vignes, est de l’avis de tous un incapable et sa fille, Raphaëlle, a rompu avec les siens pour créer un cabinet d’expertise d’oeuvres d’art à Bordeaux. Et son temps est compté : les vautours planent au-dessus de Labarrère…

Seule Raphaëlle serait en mesure de prendre sa suite, Lissandre en est persuadé, mais il est responsable de la désaffection de sa fille. Brillante, orgueilleuse, autoritaire aussi, Raphaëlle ressemble à son père et ne lui a jamais pardonné ses frasques sentimentales. Il faut dire que la famille Seyverac garde de nombreux secrets.

Lissandre ravale son amour-propre et frappe à la porte de sa fille. Mais, à supposer qu’elle daigne l’écouter, comment une jeune femme, qui ne connaît rien à l’art subtil de l’assemblage, pourrait-elle s’imposer dans le monde impitoyable des grandes maisons d’armagnac ?

Un peu de l’auteur

Né à Brive, il réside en Corrèze.

Jean-Paul Malaval devient journaliste à partir de 1970 à Centre Presse, puis en 1973 à L’écho du Centre.

En outre, il rédige des articles pour Agrisept et Le Nouvel Observateur. En 1982, il commence une collaboration de plusieurs années avec les éditions Milan, à Toulouse. Ainsi voit le jour une série d’ouvrages sur d’anciennes photos régionales.

Jean-Paul Malaval est l’auteur de plusieurs romans dont « Une maison dans les arbres » ou « Une reine de trop », publiés aux Presses de la Cité.

En avril 2014, son roman « Les Vignerons de Chantegrêle » est traduit et publié par Open Road Integrated Media sous le titre « The Winegrowers of Chantegrêle ».

De 1995 à 2014, il a été maire d’une petite commune de Corrèze, Vars-sur-Roseix, où il a passé une partie de son enfance.

Source : www.pocket.fr

Source photo Babelio 

 

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Calmann-Lévy (5 octobre 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 384 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2702183468
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2702183465
• Poids de l’article ‏ : ‎ 520 g
• Dimensions ‏ : ‎ 15.3 x 2.8 x 23.5 cm

 

 

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