Le chant des reines, de Sarah Bell

Apicultrice passionnée, Fanny se consacre entièrement à ses abeilles, notamment ses reines. Sa ferme apicole en produit beaucoup, qu’elle exporte dans le monde. Cependant, elle n’est pas toujours bien acceptée par les locaux, qui la voient un peu comme une étrangère, une dame des villes se piquant de revenir à la nature… Aussi, sauf quelques amitiés locales, vit-elle en quasi recluse avec ses butineuses. Un isolement qui lui convient lorsqu’elle rumine en boucle des souvenirs douloureux, un passé dont elle s’est échappée, un jour, sans prévenir quiconque. Le drame de sa vie tourne en boucle dans sa tête, la prend aux tripes en lui ôtant le goût du sourire, l’isolant un peu plus encore. L’arrivée d’une stagiaire va lui donner un coup de fouet salvateur. Le dynamisme de cette dernière va donner à Fanny un nouvel élan et, déjà l’ébauche d’un sourire. La destruction criminelle d’une partie de ses ruches, puis l’agression dont elle est victime vont la replonger dans ce qu’elle a quitté jadis, pour son malheur, mais également un grand bonheur qu’elle espérait dans sa désespérance !

Se reconstruire une vie après la perte d’un enfant sera toujours un équilibre fragile. C’est tenter de vivre avec un fantôme qui réchauffe autant qu’il fait souffrir. Son élevage de reines et ses abeilles permettent à Fanny de penser à autre chose. Elle aime aussi peindre, faire des taches d’encre de chine afin de saisir un instantané de son subconscient. Il faut qu’un regard neuf, celui de sa stagiaire, pour chambouler la routine mortifère de Fanny. Après la destruction de ses ruches, Fanny voit le retour d’un passé dont elle s’est enfuie. La peur l’agite de nouveau. Cependant, Fanny tente d’afficher un masque de quiétude face à Angora, la stagiaire, et son voisin qui est amoureux d’elle sans que Fanny ne le remarque… Le jour où survient la tentative de meurtre, le château de cartes s’écroule et, pendant qu’elle est en réanimation, son fantôme revient la soutenir.

Sarah Bell signe ici un roman totalement envoûtant, où l’on découvre le monde fascinant des abeilles, dont les reines font oublier à Fanny, durant quelques instants, le souvenir de son fils disparu. Fanny cache à ceux qui l’entourent la première partie de sa vie, celle d’avant son arrivée dans la ferme. La disparition de son fils occupe entièrement ses pensées. Les abeilles et le dessin lui offrent une échappatoire, un espace de liberté sans lequel Fanny ne pourrait vivre. Lorsque revient ce qu’elle à fui, la peur la saisit de nouveau. Sarah Bell maîtrise parfaitement les sentiments qui agitent une mère ayant perdu un enfant. Si au moins il était décédé, elle saurait où se recueillir. Mais un adolescent qui claque la porte et disparaît totalement, c’est un déchirement permanent le disputant à l’espoir d’un retour. Un roman saisissant le lecteur dans un tourbillon d’émotions, où l’on découvre un métier, tout en faisant nôtre l’espoir de l’apicultrice.

Pour acheter le livre cliquez ICI : Le chant des reines

Présentation de l’éditeur

En Bretagne, le combat d’une femme en quête de renaissance Fanny se consacre corps et âme à la petite ferme apicole qu’elle a reprise dans les environs de Rennes. Entre agriculteurs et néo-ruraux, sa vie pourrait être douce dans ce coin champêtre et convivial si elle ne restait hantée par la disparition de son fils adolescent après le naufrage de son couple.
Alors qu’elle tente de composer avec cette perte insurmontable, Fanny est rattrapée par l’ombre d’un secret…

Un peu de l’auteur

Première lauréate du prix Jeune Talent Jeannine-Balland, Sarah Bell s’inscrit à merveille dans l’esprit de la collection Territoires créée par Jeannine Balland chez Calmann-Lévy. Avec Le Chant des reines, elle nous livre une fine peinture du monde rural de la Bretagne d’aujourd’hui en même temps que le portrait délicat d’une femme sur le chemin de la résilience et de la liberté.

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Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Calmann-Lévy (12 octobre 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 432 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2702185967
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2702185964
• Poids de l’article ‏ : ‎ 370 g
• Dimensions ‏ : ‎ 15.4 x 1.9 x 23.5 cm




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Terres noires, de Christian Laborie

Son bail de métayer n’étant pas renouvelé, Marcelin quitte sa ferme pour les houillères du Gard. Pour lui c’est un choc ! Il y découvre l’enfer de la mine, un univers tapissé de noir, sale et dangereux. Afin de pouvoir vivre à la mine, les enfants travaillent en surface, dès l’âge de douze ans, pour apporter un complément de revenu à leurs familles. Les enfants de Marcelin n’y échappent pas. Jean son fils ainé, se lie d’amitié avec le fils de l’un des ingénieurs, Gabriel Duchossoy. Cette amitié est tout à fait contre nature en cette fin du XIXème siècle où chacun doit savoir respecter sa condition. La jeune IIIème république tente de se mettre en place, les idéaux socialistes commencent à animer le monde des travailleurs. Jean est séduit par ces idées de gauche, mais tout autant par l’univers de luxe des cadres de la mine. Un paradoxe qui le contraint à la prudence. Les incidents de la mine, les drames qui s’y jouent permettront peut-être à Jean de s’épanouir malgré tout.

 

Terres noires nous emmène dans les profondeurs des mines du Gard. Moins connues que celles du nord, elles étaient prometteuses. Le monde ouvrier commence à bouger, à vouloir réclamer des droits. Les répressions sont féroces. La jeune IIIème république voit fleurir les idées sociales prônées par Karl Marx dont Jean à dévoré les écrits. Son amitié avec Sébastien Duchossoy, fils de notable est totalement incongrue. Mais Jean aime réfléchir et discuter, plutôt que de courir les filles sur le crassier, comme ses camarades fils de mineurs le font durant leurs rares temps libres du dimanche. Un mineur, Arnaud attire rapidement Jean, venu des mines du nord, il tente de rallier à la cause socialiste les mineurs qui sont réticents à faire grève. Arnaud veut absolument combattre le patronat, le paternaliste de la bourgeoisie afin que laisser l’ouvrier libre de ses choix. Un combat fastidieux qui peine parfois face à la crainte de perdre son emploi et, d’entrer alors dans une misère encore plus grande.

Christian Laborie nous entraîne dans les Terres noires des houillères du Gard. Un monde très dur, dangereux et sale, mais où la solidarité entre les mineurs est très forte. Lorsque l’on risque sa vie tous les jours dans des conditions de travail dantesques, chacun prend soin de l’autre. La fin du XIXème siècle voit naître des idées nouvelles qui séduisent le monde ouvrier. C’est le début de la lutte des classes. Des philosophes comme Karl Marx ont rédiger des guides dont s’emparent le peuple des travailleurs pour tenter de défendre leurs droits, d’acquérir la possibilité de choisir comment vivre en s’affranchissant de la tutelle du capital. Les autorités réquisitionnent facilement la troupe afin d’enrayer les émeutes. Après la révolution qui a combattu la noblesse, débute une révolution pour faire naître un monde plus juste. Christian Laborie nous raconte cette lutte dans un roman captivant.

Pour acheter le livre cliquez ICI : Terres Noires

Présentation de l’éditeur

Contraint de quitter son exploitation, Marcellin se met en route avec sa famille pour les houillères du Gard. Alors que ses enfants restent travailler en surface, lui découvre l’enfer de la mine – les inondations, les incendies et les coups de grisou – mais aussi les mouvements ouvriers. Entre catastrophes et luttes sociales, entre peines et joies sentimentales pour les enfants qui grandissent, chacun s’en remet quotidiennement au dur labeur de la mine…

Un peu de l’auteur

Après des études d’histoire-géographie et une maîtrise de géographie rurale, il a enseigné dans le Pas de Calais pendant six ans, successivement au lycée de Carvin et au collège de Billy-Montigny, puis il s’est installé dans le Gard en 1978. Cévenol d’adoption, il vit depuis cette date à Saint Jean du Pin entre Alès et Anduze, où il écrit depuis 1995.

Christian Laborie se passionne pour l’histoire et les habitants de sa province d’adoption : les Cévennes. Ses romans sonnent comme autant d’hommages humbles et sincères. Le succès de la saga L’Appel des drailles et Les Drailles oubliées, pour laquelle il a obtenu le prix Mémoire d’Oc, l’a hissé au rang des auteurs incontournables de la littérature de terroir.

Source photo Babelio 

Détails du produit

• Editeur ‏ : ‎ DE BOREE (6 octobre 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 532 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2812929790
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2812929793
• Poids de l’article ‏ : ‎ 280 g
• Dimensions ‏ : ‎ 10.8 x 2.3 x 17.8 cm








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Les mystères de Camille, de Karine Lebert

Trouvée dans un panier sur les bords de Seine, Camille a été adoptée par un couple de paysan. Intéressée depuis toujours par la pâtisserie, elle cuisine des gâteaux que sa mère peut vendre au marché. Ce don l’anime au point de vouloir en faire son métier. Dans le marais où vit Camille, sa famille la destine à un mariage avec un paysan de sa condition, du village de préférence. Un gars bien, un gars qu’on connait, surtout. A sa majorité, Camille s’échappe avec un petit baluchon afin de gagner la ville, de s’échapper du huis clos villageois, de tenter de réaliser son rêve ne l’ayant pas quitté. Elle est rapidement embauchée comme serveuse dans un salon de thé. Là, se rapprochant du cuisinier en chef, elle peaufine son talent en dehors des heures de service. Elle est libre, son horizon semble vouloir s’éclaircir quand la seconde guerre mondiale débute. Rouen, où elle demeure et travaille, subira un déluge de bombes. Un conflit dont personne ne sortira indemne, mais qui entraînera la naissance d’un monde nouveau, avec des priorités différentes…

Les mystères de Camille nous entraînent dans une passion pour la cuisine, de préférence pâtissière. Camille se donne les moyens de parvenir à ses fins, en tentant sa chance loin du monde sécurisant où elle a toujours vécu. Son arrivée en ville lui est une nouvelle naissance. Camille doit apprendre les codes de cet univers fascinant. Elle y découvre qu’il existe des distractions après le travail. Le cinéma, où les sorties au restaurant sont donc des plaisirs qui ne sont pas uniquement réservés aux gens riches ! Cependant, Camille n’oublie pas ses parents. Elle écrit souvent à sa mère. Lorsque la guerre éclate, tout se complique. L’occupation efface le monde d’avant. Son patron, entré en résistance, est recherché par la gestapo. Chacun se serre les coudes pour maintenir un semblant de vie. Malgré tout, le salon de thé reste ouvert, ne recevant plus que des officiers allemands, ainsi en a décidé l’occupant…

Karine Lebert situe son intrigue dans sa période fétiche : la seconde guerre mondiale, en Normandie. Les mystères de Camille font de ce roman une histoire aux intrigues multiples. L’enfant trouvée devenue une femme libre en s’affranchissant de sa condition attisera forcément quelques jalousies ! Son patron, Martial Osmont, ne la laisse pas indifférente. Cependant, cette inclinaison doit rester platonique car ce dernier est marié et, d’un niveau tellement supérieur à ses origines de modeste paysanne. Une autre serveuse regarde d’un œil enamouré Martial, entre les deux femmes, une haine tenace va naître. La guerre va calmer un temps les rivalités entre ces deux-là. Les destructions dans la vile vont faire se rapprocher Camille et sa chef de rang, ce qui permettra aux deux femmes de se découvrir et, de donner à Camille des informations sur ses vrais parents. Un roman riche en rebondissements, pour accroître le plaisir de la lecture.

Présentation de l’éditeur

Abandonnée sur les bords de Seine alors qu’elle n’avait que deux mois, Camille est recueillie par un modeste couple de fermiers. Elle se révèle dotée d’un véritable don pour la cuisine. Son rêve secret de devenir pâtissière se heurte au destin que lui ont réservé ses parents adoptifs : une vie ennuyeuse auprès d’un mari bien terne. Cependant, Camille parvient à se faire embaucher comme serveuse dans le très chic salon de thé de Martial Osmont. Le charme de son bel employeur, devenu résistant, ne la laisse pas indifférente. Elle ignore encore que le chemin qu’elle emprunte la mènera au mystère de ses origines…

Un peu de l’auteur

Karine Lebert est une romancière française éditée aux Presses de la Cité, chez Pocket, France Loisirs et De Borée.
Elle traite de sujets historiques ou contemporains, souvent méconnus, mettant en scène des personnages féminins, dans une langue fluide.
Karine Lebert est vice-présidente de la société des auteurs de Normandie (SADN) et membre de la société des gens de lettres (SGDL).

Source photo Amazon 

 

 

 

Détails du produit

• Ean 9782812927508
• Auteur LEBERT KARINE
• Éditeur DE BOREE
• Collection TERRE DE POCHE
• Genre LITTERATURE – Romans
• Date de parution 06/10/2022
• Support Broché
• Description du format Version Papier
• Poids 182 g


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La vengeance du petit bagnard, de florence Roche

Marius est bon élève mais, lorsqu’il a dix ans, il est arrêté en flagrant délit de vol. Condamné à 4 ans de bagne, il y subit des sévices graves. Il promet à ses amis de les venger lorsqu’il sera libéré. Adopté à sa libération par son ancien instituteur, Marius suit des études et devient comptable. Il est recruté dans une grosse filature. Il s’y épanouit et, après avoir soumis des propositions novatrices avec succès, devient actionnaire de la société. Devenu un notable respecté, l’ancien bagnard brigue désormais la mairie. Lorsque le tortionnaire de Marius et de ses amis réapparaît, en Normandie, là où Marius vit maintenant, un bras de fer s’engage entre ses deux-là. Les années ont passé, mais ils se sont reconnus ! Chacun étant devenu une menace pour l’autre, une lutte larvée démarre. Marius ne souhaite pas que l’on sache sont passé, par crainte de tout perdre et, son tortionnaire veut une revanche sur la vie. Une haine féroce abime chacun d’eux, une haine à mort.

Avec la découverte de la mort brutale, dans une mise en scène macabre et spectaculaire de la sœur de son ami et associé, débute une enquête où le passé de chacun devra être révélé. Derrière les apparences sereines, se cachent des vérités souvent très difficiles que l’on eût souhaité taire à jamais. L’inspecteur chargé de trouver le coupable, jette son dévolu sur la fille de la victime. Convaincu de sa culpabilité, il la fait incarcérer. Marius qui s’était épris de Marylène est dévasté, son monde s’écroule de nouveau. Il lui semble qu’un sort plane sur lui afin de faire fuir systématiquement toute idée de bonheur. Est-il voué à n’être jamais heureux ? Combatif, il va s’impliquer dans l’enquête en cherchant de son côté, en explorant les pistes délaissées par la gendarmerie car ayant des alibis en béton, autant d’évidences qui détruisent le moral de Marius, mais pas sa ténacité pour faire surgir la vérité.

Florence Roche signe ici un roman totalement envoûtant. On est happé par l’histoire de Marius, cet homme dont l’enfance fut un calvaire, que sa condamnation au bagne pour enfants vouait à demeurer toujours un banni de la société. Au XIXème siècle, le puritanisme ne donnait pas de seconde chance. Marius, qui par son adoption a changé de nom, passe sous les radars. L’arrivée de son ex tortionnaire menace le fragile équilibre de Marius. Florence Roche nous offre un thriller où l’amour doit céder le pas à la haine et la vengeance, ou pas ! Marius, qui sa vie durant a dû se battre pour exister, doit engager un nouveau combat s’il veut que la vérité l’affranchisse afin d’être enfin heureux et libre. La rédemption peut avoir un prix exorbitant, parfois ! Marius devra combattre le mal par le mal par amour, pour lui, parce que la justice a été bafouée encore une fois…

Pour commander le livre, cliquez ICI : La vengeance du petit bagnard

Présentation de l’éditeur

Marius a juré de se venger des sévices endurés au cours des années passées dans le bagne pour enfants de l’île du Levant. Un drame familial doublé d’une énigme policière à suspense.
Marius l’a reconnue aussitôt qu’il a posé le regard sur elle et humé son parfum : la tortionnaire de son enfance. Quatre années durant, alors qu’il était un très jeune détenu au bagne pour enfants que le Second Empire a créé sur l’île du Levant, il a subi des sévices sous le regard d’un mystérieux voyeur, et il en a gardé des cicatrices indélébiles, tant physiques que morales. Il a juré de découvrir l’identité du monstre. L’orphelin a grandi ; il est à présent l’homme de confi ance des puissantes filatures Redon, en Normandie, où l’ont mené ses premières investigations.
Un jour, le monstre est là, devant lui. L’heure de la vengeance a sonné. Mais ils sont nombreux autour de lui à avoir des raisons de vouloir la mort de cet abominable personnage.

Un peu de l’auteur

Professeure d’histoire-géographie. Très impliquée auprès de ses élèves, elle partage son temps entre l’écriture et l’enseignement. Elle participe aussi activement à la vie locale de sa commune. Elle publie son premier roman, L’Emmuraillée, en 1999.
Auteure de près d’une vingtaine de romans, elle aime mêler la grande Histoire au suspense dans des intrigues habilement tissées aux héroïnes fortes et incarnées.

Née au Puy en Velay en 1972, Florence Roche-Barthélémy partage avec sa profession d’enseignante sa passion pour l’écriture. Elle vit en Haute-Loire, à Saint-Julien Chapteuil, avec son mari et ses trois filles. Son premier roman, l’Emmuraillé, lui a permis d’entrer en littérature. Depuis, elle a publié dix romans aux éditions De Borée dont trois aux éditions France Loisirs, en avant-première. Ils sont à la fois des romans historiques et des romans terroir, avec des intrigues soutenues et accrocheuses.
Depuis 2015, Florence Roche publie ses romans aux éditions Calmann-Levy. Le premier : « La terre des Falgères » porte sur l’émancipation des femmes pendant la Première Guerre Mondiale. Le second, « L’école du lac », est paru en janvier 2016 toujours chez Calmann-Levy. C’est un roman à intrigue qui se déroule dans l’entre-deux-guerres, en Auvergne, dans le décor d’une petite école communale.
Florence Roche a gardé ce créneau de littérature contemporaine, avec une intrigue soutenue et bien menée dans « Le pensionnat de Catherine », publié en avant-première chez France Loisirs depuis janvier 2019. La version classique est parue en octobre 2019 aux Presses de la Cité, pour être vendue dans toutes les librairies. L’Orpheline des sœurs de la Charité vient de paraître en exclusivité chez France Loisirs. Elle sera dans toutes les librairies en octobre 2020. Elle a travaillé sur le scénario de la BD terre d’Histoire pour la Haute-Loire avec Pierre Emmanuel Dequest, comme illustrateur (parution 10 septembre 2021). Une BD offerte par le Département à tous les élèves de 6é. Le 6 octobre 2021, aux Presses de la Cité, Florence Roche publie un roman : « La source maudite » qui sera repris par France Loisirs et une édition en gros caractères (Livra Diffusion). En septembre 2022 sort « La vengeance du petit bagnard » toujours aux Presses de la Cité.
Vous pouvez consulter son site : www.florence.roche.auteure.net
Page facebook : Florence Roche romancière ou Florence Roche Ecrivain

Source photo Photo Progrès /Hervé GUILLAUMONT

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Presses de la Cité (29 septembre 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 288 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2258197724
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2258197725
• Poids de l’article ‏ : ‎ 380 g
• Dimensions ‏ : ‎ 14 x 2.4 x 22.5 cm

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La Sorcière, le forgeron et les cathédrales, d’Aurore Dandoy

Hiver 1286, le compagnon forgeron Kirian assiste au sacre de Philippe IV, dit le Bel. Il a laissé sa femme et ses enfants dans son village natal pour suivre une formation afin de passer sa maîtrise de forgeron. Devant changer de lieu d’apprentissage pour une autre cathédrale, il demande l’aide des moines soldats, que sont les templiers, pour transporter ses économies en toute sécurité. Sa guilde demandant trop de frais pour le faire, il a préféré chercher ailleurs.
Dans son village de Vaufleury, Isabeau vit seule depuis son veuvage. Au village, elle vend des baumes et des potions de sa conception pour soulager les maux de tous. Indépendante, elle choque souvent les âmes pieuses du village Ne mettant que très rarement les pieds à l’église, un parfum de souffre l’entoure… Lorsque Kirian, blessé et épuisé, frappe à sa porte six ans après son départ, le fragile équilibre dans lequel elle vit s’écroule. Rien ne sera plus jamais pareil.

Non seulement la guilde des forgerons demande des frais colossaux pour transporter des fonds, mais il règne une ambiance délétère dans cette puissante institution. Que les compagnons se déplacent durant leur formation est tout à fait normal, mais qu’il faille que ce soit, chaque fois, suite à un décès, relève d’un mystère que les frères templier cherchent à éclaircir. Kirian, qui a fait connaissance de quelques chevaliers de l’ordre lors du transfert de ses fonds, est recruté par ces derniers pour mener une enquête discrète sur les chantiers des cathédrales où il travaille. Son esprit droit et son goût pour apprendre le mettent loin des complots. Lorsque qu’il en a le temps, il observe et consigne ce qu’il remarque par un ingénieux procédé de symboles pour remplis sa mission auprès de la cour du temple. Ce compagnon, certes compétent, mais non corruptible dérange au point qu’il doive fuir pour sa vie.

Aurore Dandoy plonge avec délice son lecteur sur les chantiers des cathédrales, au moyen-âge. Chaque métier dépendait d’une guilde, afin de toujours maintenir le droit chemin de ses membres. Nul ne pouvait exercer sans être adoubé par ses pairs au sein de sa guilde. Lorsque l’appât du gain prend le pas sur sens du bien, rien ne va plus. Ne pas être exactement sur les rails recommandés par l’église, laissait supposer une connivence avec le malin. Kirian et ses amis en feront les frais. Aurore Dandoy nous fait voyager sur des routes, peu sures, où le brigandage sévit. La protection des moines soldat est un gage de sécurité, bien que…
Aurore Dandoy signe ici un véritable thriller sur les chantiers des cathédrales, avec des parfums d’orient et des relents de sang. Du feu de la forge aux potions de la guérisseuse règne une odeur de soufre.
Un premier roman époustouflant, qui fera autant rêver qu’il agitera les émotions du lecteur.

Pour commander le livre, cliquez ICI : La sorcière, le forgeron et les cathédrales

Présentation de l’éditeur

Janvier 1286, Kirian, compagnon forgeron, assiste au sacre du roi Philippe IV à Reims. Parti de Vaufleury six plus tôt, son village natal où femme et enfants l’attendent, il fait appel aux chevaliers Templiers pour transporter son pécule sur les dangereuses routes de France. A Vaufleury, Isabeau, veuve, vit seule dans sa ferme. Guérisseuse, elle se complait dans cette vie libre et autonome jusqu’à ce jour d’octobre 1286 où Kirian, blessé, traqué et désabusé s’écroule sur le pas de sa chaumine. Sa vie devient alors une route sinueuse dont chaque péripétie semble la conduire au bûcher ou à la fuite.

Un peu de l’auteur

Slasheuse professionnelle depuis longtemps, Aurore Dandoy est chercheuse en management, sur le coworking et sur le handicap. Elle est consultante en RH, en créativité & innovation, en digitalisation et en nouvelles pratiques du travail/nouvelles formes d’organisation, grâce à ses expériences des secteurs pharmaceutique, automobile, du luxe, des institutions publiques et de la formation professionnelle. Elle est aussi formée à la bibliothérapie, certifiée facilitatrice en pratiques collaboratives & experte en management de tiers-lieux.

Aurore Dandoy écrit depuis l’âge de 8 ans. Avec son frère, elle imaginait des mondes et des personnages qui prenaient vie sur le papier. En grandissant, elle a noirci des milliers de pages, de journaux intimes aux scénarios de films. En 2019, elle débute un travail de recherche sur les Templiers, la grande passion de son père qu’elle sait malade. Il deviendra son premier roman historique.

Source photo Babelio 

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ DE BOREE (15 septembre 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 420 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2812927682
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2812927683
• Poids de l’article ‏ : ‎ 610 g
• Dimensions ‏ : ‎ 15 x 3.6 x 23 cm

Vos entrailles à nos chiens,

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L’inspecteur Dalil à Beyrouth, de Sofiane Chakkouche

Sitôt rentré à Casablanca, l’inspecteur Dalil est envoyé d’urgence à Beyrouth. Il doit enquêter sur le meurtre d’une jeune chanteuse marocaine, retrouvée la gorge tranchée dans sa chambre d’hôtel. C’est du moins la version officielle ! Officieusement, l’inspecteur Dalil doit localiser des missiles iraniens destinés au front Polisario, détenus par le Hezbollah, au Liban. Une opération classée secret défense pour le Maroc. Sur place, un agent double, ou triple…, mais d’une beauté à faire se damner un saint homme, est son contact. Il se lie d’amitié avec un flic local qui lui permet d’ouvrir certaines portes. Localiser les missiles pourrait être une fin de carrière éclatante en sauvant son pays. L’ambition de subtiliser les missiles par le groupuscule terrorisme d’Abou Jâafar va compliquer la donne. La grande expérience de Dalil lui permettra-t-elle, au moins, de rester en vie en fouillant dans les affaires des services secrets libanais, israéliens et Abou Jâafar lui-même cible du Hezbollah ?

Sofiane Chakkouche nous emmène au Liban, où, malgré une paix retrouvée, il y a toujours une guerre sous-jacente. Le Hezbollah, qui a partout des oreilles et des yeux, s’invite afin de régler son compte à Abou Jâafar une fois pour toute. Les Services secrets israéliens surveille cette opération de haut, comme tout ce qui touche les affaires libanaises. Puis, il y a Nabila l’égyptienne, délicieuse beauté, bouffant à tous les râteliers en usant de ses charmes… Dalil, qui en a vu d’autres ne s’émeut pas pour autant de se sac de nœud. Ce genre de complications est son oxygène, à lui, toujours fonctionnant seul à la limite très extérieure de la légalité. L’enquête montre vite qu’il s’avère que les satellites ont suivi un leurre, en pensant suivre des missiles. L’inspecteur Dalil va démontrer qu’il existe une autre vérité et, qu’une course contre la montre a débuté !

Sofiane Chakkouche, pour qui chaque mot est une image avec laquelle il nous dessine un tableau, possède un style très particulier. C’est avec douceur et humour qu’il nous plonge dans les luttes incessantes et mortelles du moyen orient. Une partie du monde en effervescences permanente, où la loi cède le pas au clientélisme, où la démocratie s’impose par les armes. Un roman nous plaçant au centre d’un nœud de vipères prêtes à mordre, abrité par la capitale libanaise, dont tous détournent pudiquement le regard. Avec Sofiane Chakkouche, les morts revêtent un costume qui permet, judicieusement, de faire passer la pilule auprès du public. En effet, il est souvent plus acceptable de croire que de savoir !
Sofiane Chakkouche nous sert un roman qui donne un coup de neuf au polar, un livre addictif difficile à lâcher. Un polar qui, finalement, réécrit l’histoire. Le privilège du romancier n’est-il pas de pouvoir dire tout haut ce que nul n’a le droit de dire sans risquer un procès ?

Pour commander le livre, cliquez ICI : L’inspecteur Dalil à beyrouth

Présentation de l’éditeur

De retour à Casablanca, l’inspecteur Dalil est envoyé d’urgence à Beyrouth, pour enquêter sur le meurtre d’une jeune chanteuse marocaine retrouvée dans sa chambre d’hôtel, la gorge tranchée. Mais ce n’est là qu’un alibi. Il est en réalité chargé d’une mission classée secret défense, capitale et bien plus dangereuse. Il s’agit de localiser des missiles iraniens détenus par le Hezbollah sur le sol libanais. Sur place, le contact de Dalil est la délicieuse Nabila l’Égyptienne, alias la Chatte, agent dormant des services marocains au Moyen-Orient. Toutefois, afin de mener sa mission à bien en toute sécurité, Dalil préfère embaucher comme guide le petit Rafik, un gamin débrouillard et réfugié syrien. Mais l’enlèvement de Rafik par Abou Jâafar – un autre prétendant aux missiles – va lourdement compliquer la donne. Une course contre la montre s’engage alors… L’inspecteur Dalil s’en sortira-t-il vivant ?

Un peu de l’auteur

Soufiane Chakkouche est né la veille de Noël 1977 dans les faubourgs de Casablanca. Après son bac, il obtient à Paris un Master 2 en Ingénierie de la statistique décisionnelle ainsi qu’un DEST Génie Civil. Mais après quelques années de travail, il plaque tout pour se consacrer aux mots. Il devient journaliste, chroniqueur et enseignant pour survivre, et écrivain par passion. C’est en remportant un concours de nouvelles noires, organisé par l’Institut Français de Marrakech, que naît son personnage fétiche, l’inspecteur Dalil. Installé depuis trois ans entre Casablanca et Toronto, Soufiane Chakkouche est l’un des premiers à écrire des romans policiers sur son pays. Son deuxième roman, « L’inspecteur Dalil à Paris », Jigal Polar, a été finaliste du prestigieux Grand prix de littérature policière 2019. Soufiane Chakkouche travaille actuellement comme journaliste politique à Queen’s Park de Toronto pour le compte du groupe TFO. Il continue d’écrire des scénarios de film et surtout des romans policiers pour que son « aventure littéraire » demeure sans frontières.

« Un vrai style, un vrai ton et un superbe personnage que l’on espère revoir ! D’une plume fluide, Soufiane Chakkouche fait une entrée fracassante dans le monde du polar avec un ton remarquablement neuf et rafraîchissant. Ce roman est totalement bluffant. Vivement la suite ! » Black Novel. Avec sa verve chantante, son souffle désaltérant, son humour stimulant, son sens du rythme, ses perles de langage, sa plume délicate… Soufiane Chakkouche a immédiatement séduit les lecteurs avec son style jubilatoire ! À Beyrouth, Dalil ne va pas faire dans la dentelle, mais toujours guidé par la Petite voix, va accomplir quelques miracles !

Source photo Babelio 

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Jigal Editions (15 septembre 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 216 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2377221742
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2377221745
• Poids de l’article ‏ : ‎ 249 g
• Dimensions ‏ : ‎ 14 x 1.8 x 21 cm

Vos entrailles à nos chiens,

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Vos entrailles à nos chiens, de Pascal Thiriet

Lydia est de retour au village, Bartholomé s’est porté garant suite à la condamnation dont elle fut l’objet. Depuis, quelques cadavres de touristes venus sur le GR sont découverts. Ils ont des points communs car tous assez sportifs pour entreprendre cette randonnée, tous faisant partie de ka classe dirigeante, Tous suspendus par les pieds comme du gros gibier et éviscérés. Un juge marseillais est nommé pour dénouer cette étrange affaire. La méthode est surprenante ! Lorsqu’on commet un assassinat, on flingue, on poignarde, à la rigueur on découpe en petits morceaux pour ralentir les recherches, mais rarement le tueur laisse une telle mise en scène. De plus, pour suspendre des corps inertes, il faut une force étonnante, ou être plusieurs… La méthodologie des crimes s’apparente à un travail de chasseur qui éviscère pour donner les entrailles à ses chiens… D’ailleurs, les entrailles, où sont-elles ?

Un tueur implacable qui ne laisse pas de trace. Au village, c’est un petit monde vivant en vase clôt, tous se connaissent, tous chassent dans les montagnes, tous reconnaissent la qualité du travail du tueur. Lorsque les autorités arrivent pour solutionner cette affaire, ils débarquent dans un village calme, les gens ne sont pas vraiment effrayés par ces crimes. De toute façon, ces meurtres ne profitent à personne ici, le GR c’est une manne financière pour le commerce local. Depuis ces évènements sanglants, la fréquentation baisse, les revenus aussi. Bartholomé, le maire, aide au mieux les juges en charge du dossier.

Pascal Thiriet Nous embarque dans son univers fait de violence, de sang et d’une forme de poésie très particulière. Ici, tout le monde chasse et connait parfaitement la montagne et les bois qui la recouvre. L’assassin prépare les corps de ses victimes comme les cochons qu’on abat. Du travail propre, un boulot de connaisseur ! Les difficultés d’accès à la montagne compliquent les recherches. Certains villageois disparaissent, puis sont de retour sans réelle explication. Bartholomé parvient toujours à détourner la conversation pour éviter de répondre aux interrogations du juge. Un juge pas toujours très franc du collier, qui s’acoquine avec Marie-à-louer, pas vraiment pressé de conclure son enquête. Un roman noir implacable, qui tranche dans le vif sans état d’âme !

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Présentation de l’éditeur

« Réduisant l’art à l’essentiel, Pascal Thiriet est fait du caractère bien trempé des loups solitaires qui n’ont pas de temps à perdre en palabres inutiles. Il va à l’essentiel et vous dévorerez son roman comme un goéland avale une crevette croustillante et moelleuse à cœur mais avec un petit verre de vin blanc ! » Boojum.

Lydia de retour au village est accueillie par le maire, son oncle Bartolomé, qui s’est porté garant suite à la condamnation dont elle a fait l’objet. Zia, sa tante, soigne et propose ici des remèdes pour conjurer le mauvais sort… Andréa, un gamin mazzéru, s’endort, rêve qu’il part à la chasse et qu’au matin il ramène une bête dont la tête est celle de quelqu’un du village qui mourra dans l’année… Depuis que Lydia est de retour, quelques corps de touristes ont été retrouvés éviscérés et suspendus dans les arbres de la forêt proche. Só le merle impérial voit et entend tout mais pas la peine de lui demander quoi que ce soit, il ne parle qu’en songe ou à Lydia. Le juge du parquet de Marseille, nommé sur l’île pour la circonstance, va avoir du fil à retordre pour démêler l’écheveau…

Un peu de l’auteur

Pascal Thiriet est né d’une mère corse et d’un père pied-noir.

Il abandonne ses études et part en stop aux États-Unis et au Guatemala où il fait un bref séjour en prison.

Dès son retour, il fonde une communauté proche des situationnistes, et pêle-mêle, fabrique des milliers de santons, fait des convoyages de bateaux, travaille dans un garage puis entreprend une carrière de typographe.

Il s’installe ensuite à Montpellier, a trois enfants, prépare un Capes de mathématiques, et devient professeur entre autres à la fac de Toledo aux USA. On avait déjà constaté dans ses précédents polars que Pascal Thiriet était un homme et un auteur à part. Ce nouveau roman nous le confirme. Roman très noir, poème, charge politique, écologie, mythes et rêves, humanité… Ici tout s’emmêle dans une rude et noire pagaille pleine de sens et de vie ! Pascal Thiriet a mis un certain temps et pas mal de lectures à réaliser qu’on n’arrêtait pas d’être de quelque part comme ça ! Il lui restait à dégager la Corse maternelle de la gangue de récits puérils et folkloriques que les oncles et les tantes rabâchaient dimanche après dimanche. Entre un père pied-noir tendance amnésique et une mère et ses dix frères et sœurs corses et bavards… il ne lui restait plus qu’à écrire son chemin !

Source photo Babelio 

Détails du produit

• diteur ‏ : ‎ Jigal Editions (15 septembre 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 176 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2377221750
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2377221752
• Poids de l’article ‏ : ‎ 200 g
• Dimensions ‏ : ‎ 12.5 x 1.5 x 19.5 cm
Vos entrailles à nos chiens,

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Mauvais daron, de Philippe Hauret

Deux retraités, Daniel et René, vivent ensemble sur le bord de l’Yvette, depuis le décès de leurs épouses respectives. Leur rêve est de pouvoir acheter un camping-car et partir sur les routes. Afin de réaliser ce projet plus rapidement, ils décident de cambrioler une riche maison de la vallée de Chevreuse. A bord de leur vieille 404 Peugeot orange, ils se lancent dans la profession de monte en l’air. A leurs âges, c’est un peu périlleux, mais ils parviennent à récupérer quelques bijoux. Seulement voilà, il faut parvenir à les revendre et ils n’y connaissent rien dans le recel et la revente ! Ils s’en ouvrent à Léni qui vit de petits boulots et, de petits bizness avec son pote Eusèbe… Léni, qui connaît un fourgue, prend les bijoux pour tenter de les lui refiler, c’est là que tout va se compliquer…

S’improviser cambrioleur alors que les rhumatismes commencent à tirailler, qu’on n’y connait rien, relève d’une folie douce, presque risible ! Pourtant, Daniel et René, vont se lancer malgré tout dans cette folle aventure. Léni, pas méchant pout deux rond, mais qui a soif d’exister dans un monde où il ne trouve pas sa place, accepte de jouer les intermédiaires pour celui qu’il s’appelle affectueusement le daron. Las, il est contrôlé par les flics du coin, convaincu de recel, un juge expéditif l’envoie en prison pour deux ans. Léni ne dénonce pas son daron de cœur. En tôle, il fait la connaissance d’un complotiste qui lui beurre le chou. Lorsqu’il est libéré, en attente de son procès, les affaires reprennent en grand. Désormais Léni est un homme, un vrai, un dur…

Philippe Hauret nous emmène sur la pente glissante qu’est la vie en marge de la loi. Cambrioler est un chose, mais sans réseau pour écouler la marchandise, cela devient vite problématique. En voulant rendre service à celui qui lui est un père de substitution, Léni met les deux pieds dans un engrenage implacable. Daniel et René, à la suite de Léni, vont passer rapidement, malgré eux, d’une retraite paisible à la grande délinquance. Même chez les voyous, le métier est le fruit d’un apprentissage… Nos deux vieux vont devoir trouver des ressources pour tenter de conserver la tête hors de l’eau, éviter de finir leurs vies en prison. Un roman qui monte rapidement en puissance, dans un enchaînement inéluctable. Un livre se dévorant avec un plaisir consommé. Entre hémoglobine et humour, Philippe Hauret nous offre un régal de lecture.

Pour commander le livre, cliquez ICI : Mauvais daron

Présentation de l’éditeur

Daniel et René, deux retraités au caractère bien trempé, qui, depuis la mort de leur femme, vivent ensemble dans une petite maison au bord de l’Yvette, ne rêvent que d’une chose : s’offrir un camping-car et tailler la route ensemble. Pour financer leur projet ils décident de se lancer, à bord de leur antique Peugeot 404, dans le cambriolage d’une riche propriété. Mais à leur âge, ça relève évidemment de la haute voltige… Léni, lui, vivote avec son pote Eusèbe, cumulant embrouilles et petits boulots. Mais quand Daniel leur propose de l’aider à refourguer les bijoux volés, le temps va se gâter pour tout le monde. Entre un juge dépressif, une racaille complotiste, un flic phallocentrique, et des femmes au bord de la crise de nerfs, les deux compères Daniel et René sont loin d’être sortis d’affaire.

Un peu de l’auteur

« Philippe HAURET comme à son habitude nous plonge dans un univers noir pourtant scintillant de multiples allusions humoristiques. La purge par le feu et le sang viendra crever ce tissu d’inhumanité et sincèrement, c’est jouissif. Et plus ça va plus la connexion avec Goodis ou Thompson s’impose. » Dora-Suarez. En 1979, Jean-Patrick Manchette, écrivain et spécialiste du polar, notait : « Polar signifie roman noir violent. Tandis que le roman policier à énigme, de l’école anglaise, voit le mal dans la nature humaine – mauvaise –, le polar voit le mal dans l’organisation sociale transitoire. Le polar cause d’un monde déséquilibré, donc labile, appelé donc à tomber et à passer. Le polar est la littérature de la crise. Pas étonnant qu’il reprenne vie ces temps derniers. » Noir de chez noir, brut, cash, captivant, intrigue tordue, pur plaisir de lecture, caustique, vibrant hommage à la culture populaire – où l’on ne juge pas les gens –, lecture jouissive, cynique… Les superlatifs se bousculent… Philippe Hauret est sans doute à ce jour l’un des auteurs le plus remarquable du roman noir français !

Source photo Amazon

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Jigal Editions (15 septembre 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 224 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2377221734
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2377221738
• Poids de l’article ‏ : ‎ 249 g
• Dimensions ‏ : ‎ 12.5 x 1.8 x 19.5 cm

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Le fric ou l’éternité, de Paul Chazen

Bon artisan, Socrate exécute ses commandes comme se doivent d’être les œuvres d’art !

Jetant un regard désabusé sur la vie, il ne veut pas suive le même chemin que celui de ses parents. Travailler comme un forçat pour nourrir sa famille, sans espoir aucun de voir poindre des perspectives meilleures, lui laisse un goût amer. Le travail et lui, ça fait deux. Il en veut pour preuve d’être perpétuellement rejeté par le travail. De toute façon, sa famille à toujours travaillé, pour ne pouvoir vivre que très chichement. La majorité des siens vivent au bidonville, les pieds dans la boue ! Certes, c’est là qu’on y organise les fêtes de famille, on s’y amuse et le vin coule à flot, mais c’est un peu juste.
« Puis, il y a ce type qui traînait au bistrot, un verre à la main. On s’est jaugés, puis il m’a dit avoir besoin d’un coup de main, qu’il cherchait quelqu’un. Dans la vie, je ne suis pas embarrassé de préjugés, je reste ouvert. Son affaire m’a intéressé, nous sommes tombés d’accord. Tu jour au lendemain, j’avais devant moi un paquet de pognon, comme jamais je ne pensais pouvoir posséder. Je venais de mettre un pied dans l’étrier ce qui sera ma voie ! La vie est faite de rencontre, il faut savoir saisir sa chance… »

Lorsqu’aucune perspective n’est en vue, il suffit parfois d’une rencontre pour modifier le cours des choses. Celui qui se fait appeler Socrate, est du genre généreux. Lorsqu’il croise en rentrant un homme qui se fait tabasser par des voyous, il lui vient immédiatement en aide en flinguant les deux sbires. Chez lui, c’est naturel, simple question de justice ! Entre le rescapé de la bastonnade et Socrate, une profonde amitié se noue rapidement. Les compétences de Socrate intéressent vivement Nino. Travailleur consciencieux, Socrate est une recrue de choix pour Nino. Ensemble, ils mettront un peu d’ordre dans les affaires de la famille. Socrate a trouvé sa voie, désormais, il a un travail lui convenant.

Paul Chazen nous démontre comment passer de rien, d’une absence totale d’avenir, à l’obtention d’un emploi bien rémunéré. Bon, il est vrai que Socrate n’est pas encombré de sens moral, ou plutôt si, mais à sa manière… Pour lui, un contrat se doit d’être exécuté au mieux des intérêts du commanditaire. Artisan dans l’âme, il n’apprécie que le travail bien fait. Généreux dans sa vie de solitaire, il est implacable et froid comme la mort dans le travail. Socrate ne cherche pas à fonder une famille, ni à se reproduire, l’amitié de Nino lui suffit amplement. Un polar qui claque sur un destin qui ne pouvait être autre. Socrate est né pour ça, rendre service à la famille en imaginant comment exécuté le plus discrètement la commande. Avec son fidèle compagnon, un fusil d’assaut ultra précis ne le quittant pas, il encaisse ses émoluments en attendant de partager un plat de pattes avec Nino. Socrate est un fluide glacial qu’on ne voit pas venir. Socrate est celui qui sur ordre signe le mot fin, sans possibilité d’interjeter appel. C’est bien ciselé, froids et précis dans l’ouvrage.

On attendra avec impatience un second roman de Paul Chazen, en lui demandant de faire un peu plus long la prochaine fois ; quand c’est bon, on aime bien que cela dure un plus longtemps !

Pour commander le livre, cliquez ICI : Le fric ou l’éternité

Présentation de l’éditeur

« Finalement, la seule chose qui ne changera jamais, c’est que tout change tout le temps… »

Ici, la Famille avait toujours régné en maître absolu. Socrate, lui n’en savait rien et n’en soupçonnait même pas l’existence. Mais comme au flipper, parfois il y a des rencontres qui bouleversent les destins ! Pour Socrate, ce sera Nino. Et avec lui son cortège de tsunamis. Parce que, il faut bien le dire, tueur, ce n’est quand même pas un métier comme les autres ! Gratifiant ? Oui, bien sûr. Mais pas facile tous les jours de tenir sans arrière-pensée la balance du jugement dernier ! Parfois, il suffit d’un rien…

Socrate est arrivé là par hasard… Et puis il y a pris goût ! D’un passé banal et sans intérêt, il a involontairement brisé les chaînes. Il a appris, il a joué, il a gagné. Et il a tué ! Puis soudainement, comme lassé, tout ça lui est apparu aussi stupide, injuste et vaniteux que le reste… comme un subtil déplacement de la lutte des classes… Parce que quoi qu’il arrive on se retrouve toujours au milieu du gué, coincé entre le peuple des soutiers et celui des soi-disant conquérants. Et c’est là où tout se joue, quand on se demande ce qu’on va faire, comment réagir, et ce qu’on va continuer à cautionner… Oui ou non ? Pour la plupart d’entre nous, c’est oui, parce qu’on n’a pas le choix, parce que c’est comme ça, parce que c’est la vie… Pour Socrate, ça sera non

Un peu de l’auteur

Paul Chazen est né au son du rock’n’roll. Il a toujours aimé la lumière vive, la musique, les pâtes et… les mots. Puis il a vadrouillé passant des zones trop humides et mal tempérées à des rivages plus cléments. Il y a des années où il a eu envie de ne rien faire. Et d’autres, dont nous ne saurons rien. Le Fric ou l’éternité est son premier roman.

Un tueur à gage doit être si discret, qu’aucune photo de l’auteur ne traîne, qu’on est même pas certain de son nom…

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Jigal Editions (15 septembre 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 128 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2377221726
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2377221721
• Poids de l’article ‏ : ‎ 150 g
• Dimensions ‏ : ‎ 12.5 x 1.1 x 19.5 cm

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Le souffle d’Ange, de Gilles Laporte

Lorsque qu’Ange visite l’abbaye de Saint-Wandrille avec ses parents, elle est bouleversée en entendant jouer l’orgue. Bien que très jeune, venant tout juste de réussir son certificat d’étude, et contre toute attente, Ange décide de devenir facteur d’orgue ! Pour cela, elle doit quitter la Normandie pour aller vers l’est, pour la Lorraine. Là, elle sera formée par un célèbre facteur d’orgue, Jaquot-Jeanpierre. Fortunato la rejoint pour l’épouser. Lorsque que la grande guerre de 14-18 éclate, le couple se trouve séparé. Ange se réfugie dans son travail, elle fait beaucoup de restauration d’orgue, se déplaçant d’église en église. Les mois passant, elle a de moins en moins de nouvelles de Fortunato, la guerre qui devait ne pas durer n’en fini plus… Par son métier, Ange rencontre beaucoup de monde, dont nombre de personnes de qualité. En 1944, Ange qui a atteint la maturité dans son art, ressentira une très grande joie en restaurant l’orgue se Saint-Martin-de-Boscheville Cet orgue splendide lui rappelle celui qui a décidé sa vocation, en 1903 à Saint-Wandrille. Ange née d’une modeste famille rurale, deviendra une des grandes figures de ce petit monde des factures d’orgue.

Gilles Laporte nous fait découvrir le métier peu connu des facteurs d’orgue. Un métier d’homme. Un travail de précision, mais souvent salissant, qui demande de la force pour manipuler les différentes pièces constituant un orgue. Un travail qui laisse des traces sur les mains… Au début du XXème siècle, les femmes se destinaient plus aux tâches ménagères qu’à effectuer un travail d’artisanat. Celles qui travaillaient étaient institutrice ou secrétaires, mais en dehors des mines, exercer un métier d’homme demandait une force de caractère peu commune. Ange, par sa ténacité et la qualité de son travail, saura se faire accepter, voire respecté de ses collègues. Elle s’identifiera tellement à son métier, qu’Ange en oubliera d’être femme. Cependant, derrière son bleu de travail, il en est qui ont su déceler chez elle, des qualités dont ange ne soupçonne pas la présence.

Ce roman est un voyage où, de restauration en restauration d’orgues, Ange sera amenée à rencontrer Jean Marais, le célèbre Louis Majorelle de l’école de Nancy, ou un organiste en devenir comme Gaston Litaize… Seulement préoccupée de son métier, Ange n’éprouve aucun intérêt pour ce qui anime généralement les femmes. Vers la quarantaine, Ange a un travail, est totalement indépendante, vit seule et, lui prend l’envie de penser un peu à elle ! Elle entre dans une boutique pour acheter un manteau et un chapeau. Elle va chez le coiffeur se faire une coupe à la mode. Quitte à vivre en célibataire, autant se faire plaisir… Gilles Laporte nous fait découvrir une région et un métier avec un roman captivant. Le souffle d’Ange est de ces livres qui font voyager autant dans la géographie que dans l’histoire, sans oublier un zest se sentiment pour lier le tout. Derrière le bleu de travail, se cache un cœur qui ne demande qu’à s’épanouir pourvu qu’on sache aller l’y chercher.

Pour commander le livre, cliquez ICI : Le souffle d’Ange

Présentation de l’éditeur

Entre 1898 et 1950, de Normandie en Lorraine, un destin de passions : Ange, brillante jeune fille issue d’une famille campagnarde modeste, devient une des grandes figures de la facture d’orgues, un univers très masculin.
Le jour inoubliable de l’enfance d’Ange, qui décide de son destin, est celui où elle entend l’orgue de Saint-Georges de Boscherville, une abbaye de sa Normandie natale. Aussitôt, sa conviction est faite : elle consacrera sa vie à cet instrument dont la voix la fascine.
Pas facile quand on est une femme d’origine rurale et modeste en 1900 ! Ange devra quitter son pays et les siens, gagner la Lorraine où, dans les Vosges, elle se formera au métier de facteur d’orgues, embrassé avec une ferveur qui ne la quittera jamais. Et puis il y a les rencontres, les amitiés, la découverte de sa patrie d’adoption et de coeur, les succès et les déceptions, le deuil, le temps qui passe et… l’amour !

Une plongée généreuse dans le monde de l’orgue, une ode aux mille beautés de deux régions envoûtantes et le parcours audacieux d’une femme digne et déterminée.

Un peu de l’auteur

Né en 1945 d’une famille d’ouvriers du textile de Moselle, Gilles Laporte est un authentique Lorrain. ll se consacre depuis toujours à son pays et à ses gens qu’il aime passionnément.
Se présentant comme un  » ouvrier des lettres « , il a reçu de nombreux prix littéraires dont le célèbre prix Erckmann-Chatrian. Son œuvre va de la poésie au roman historique, en passant par le théâtre, le film de télévision, le roman contemporain et la biographie. Chevalier de l’ordre des Arts et Lettres et administrateur de la Société des Gens de lettres, Gilles Laporte intervient aussi régulièrement en milieu scolaire et anime des chroniques littéraires, notamment sur RCF. Il est l’auteur de La Fiancée anglaise.

Source photo wikimedia 

Détail du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Presses de la Cité (25 août 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 416 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 225819976X
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2258199767
• Poids de l’article ‏ : ‎ 450 g

• Dimensions ‏ : ‎ 14.4 x 2.8 x 22.6 cm

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