Isolde ou le secret des fleurs, de Mireille Pluchard

Noël 1222 voit naître la fille d’Isabel. Fruit d’un amour de jeunesse contre nature, le père est un berger et Isabel de la petite noblesse, la petite est retirée de suite à sa mère pour être jetée aux cochons. Ainsi en est-il du sort réservé aux fruits d’amours illégitimes. La servante chargée de cette tâche place d’enfançon un peu en hauteur dans la soue du domaine voisin. Catinon la velue, une souillon vivant près de la porcherie, découvre la petite alors qu’une truie est en train de mordre le bras du nourrisson. Elle la recueille, la soigne, lui donne le nom d’isolde et l’élève comme sa fille. Isolde est placée très jeune comme chambrière d’Azalaïs, fille du chatelain les logeant. Azalaïs est une poétesse, une troubaïritz prometteuse. Entre ces deux-là, une très forte complicité va naître. Du Gévaudan en Palestine avec la croisade des barons, Isolde va perfectionner sa passion des senteurs, faire des rencontres déterminantes pour son avenir. A Jérusalem, elle découvrira l’alambic qui permet de concentrer les parfums. La jeune Isolde entame ; lors de ce séjour en orient ; un chemin difficile après qu’une rencontre lui fait entrevoir que, peut-être, le secret de sa naissance pourrait lui être enfin révéler !

Au moyen-âge, l’on ne plaisantait pas avec la chasteté des filles ! Isabel ayant fauté gravement, sa fille lui est retiré immédiatement. Son père la marie avec un nobliau de ses voisins récemment veuf.
Azalaïs, qui a été promise lors d’un accord entre son père et un chatelain voisin, négocie de suivre son frère dans la croisade des barons avant de se marier. Pieuse intention qui permet un sursis à cette union dont elle ne veut pas. Isolde et Azalaïs embarquent vers la Palestine. Là-bas, Isolde se perfectionne dans la fabrication des parfums. Très libre de ses mouvements, sa maîtresse ne la sollicite que peu, Isolde fait des rencontres. Des Ottomans lui apprennent l’art de la distillation. Pour une passionnée des senteurs, c’est une révélation. Elle retrouve aussi Joffrey, déjà rencontré dans un couvent dont il était jardinier. Entre ces deux-là, le courant passe tout de suite. Mais comment est-il possible de retrouver, si loin du pays, ce modeste jardinier ?

Mireille Pluchard emmène son lecteur dans un festival au travers une France médiévale, jusqu’en Palestine pour la croisade des barons. Avec Mireille Pluchard, on s’agace devant les injustices, nourrit des envies de meurtre devant la violence de ceux qui n’usent que de force et, on s’émeut fort face à la place de l’amitié, devant le fin’amor qui embrase Isolde et son prétendant. Il lui a promis le mariage lorsqu’ils étaient à Jérusalem, mais une fois de retour en terre de Gévaudan, en sera-t-il toujours question ? Si tout se prépare en ce sens, la disparition de messire Armand ne cesse d’inquiéter Isolde. Aurait-il changé d’avis ?
Mireille Pluchard, maîtrise parfaitement le manège des émotions. Elle sait aussi bien faire rager que tirer une larme d’émoi. Isolde ou le secret des fleurs est un gros livre, certes, mais on aurait bien suivi encore un peu les aventures de la chambrière devenue châtelaine.

Pour commander le livre, cliquez ICI : Isolde ou le secret des fleurs

Présentation de l’éditeur

Au Moyen Âge, le destin hors du commun d’Isolde, du Gévaudan au lointain Orient. Une belle invitation romanesque, entre aventures, magie des parfums, et secrets des origines.
Noël 1222. Jetée aux cochons peu après sa naissance par une nuit glacée, Isolde est recueillie par une servante du château du Grand Altier, en Gévaudan. Attachée dès l’enfance au service d’Azalaïs, la fille des châtelains, elle déploie pour elle sa connaissance innée des fleurs et de leur fragrance. Quand Azalaïs est happée par les cours raffinées où s’exerce, entre musique et poésie, la langue des troubadours, Isolde prend la route avec elle.
Loin de son pays, la jeune fille à l’odorat subtil découvre avec bonheur les senteurs provençales, puis celles d’Orient, de Chypre à la Palestine. Mais le royaume de Jérusalem, terre de parfums par excellence, qui détient des procédés de fabrication encore ignorés en Europe, est aussi une terre de dangers…
Isolde sait-elle qu’au bout de son voyage se cache peut-être le secret de sa naissance ?

Magie des parfums, passions, aventures et quête des origines. Le beau roman d’Isolde.

Un peu de l’auteur

Mireille Pluchard est une vraie cévenole et vit à Alès depuis toujours. Après s’être consacrée à l’éducation de ses enfants, elle prend la plume encouragée par ses proches.
Mue par une passion pour l’Histoire et la généalogie, Mireille Pluchard se définit volontiers comme une souris d’archives.
Sa terre natale reste la première source d’inspiration de ses sagas, elle est l’auteure de plus d’une vingtaine de romans dont Les Dames de la Glycine, Prix Lucien Gachon 2021, De soie et de cendres et Le Choix de Diane. Elle s’impose désormais comme une auteure majeure de la collection Terres de France et a reçu le Prix du Cabri d’Or 2021 pour l’ensemble de son œuvre.

Source photo Lisez.com

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Presses de la Cité (1 septembre 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 592 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2258193508
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2258193505
• Poids de l’article ‏ : ‎ 630 g
• Dimensions ‏ : ‎ 14 x 4 x 22.5 cm

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La folle vie d’une duchesse de Napoléon, de Gilles de Becdelièvre

Laure Permon, épouse du général Junot, faite duchesse d’Abrantès par la volonté de l’emperuer, raconte sa vie calquée sur celle de Napoléon. Une vie fastueuse dans un tourbillon d’excès pour marquer la réussite du petit corse devenu empereur. L’argent coule à flots et les fêtes dans les hôtels particuliers, luxueux, s’enchaînent. La France se doit se rayonner pour signifier la gloire du chef à qui tout réussi. La duchesse dénonce aussi la difficulté d’être femme dans un monde où seule la virilité des soldats compte. Lors de ses réceptions, elle fera la connaissance des grands de ce monde. La duchesse d’Abrantès nouera des amitiés avec Hugo, Balzac ou Dumas qui lui permettront de créer des salons littéraires très prisés. La vie de la duchesse sera jalonnée de hauts et de bas. Ses facultés d’adaptation et sa force de volonté la maintiendront à flots tant bien que mal.

Gilles de Becdelièvre nous offre une vue différente de celles dont on a l’habitude sur la période napoléonienne. Laure d’Abrantès, se raconte en montrant le revers de la médaille, les dessous d’une réussite fulgurante, jusqu’à une chute spectaculaire. Ayant passé son enfance avec Napoléon, elle aura toujours une relation particulière avec lui. Ses qualités sont d’être belle, savoir recevoir, pouvoir plier pour ne point rompre, d’être suffisamment cultivée pour se trouver bien partout. Ses défauts sont de tenir tête à l’empereur, de vivre chaque jour comme si c’était le dernier, de ne pas être un homme capable de faire un soldat. Chez elle, tout est toujours trop ! Les réceptions sont grandioses, les chutes vertigineuses, les amours exclusives autant qu’envahissantes.

Depuis sa résidence huppée du cimetière de Montmartre, un hypogée offert par un généreux donateur, la duchesse entame une discussion courtoise avec un visiteur qui à la bonne idée de s’arrêter devant chez elle. L’homme a une solide culture de son époque. Un dialogue s’engage entre eux. La duchesse lui raconte sa vie, les hauts et les bas, le tout adapté à sa sauce en gardant toujours une bonne dose d’humour et, de mauvaise foi… Son interlocuteur, très au fait de sa biographie, sait lui apporter la contradiction. Laure d’Abrantès nous peint la cour de l’empereur avec des couleurs vraies. Elle a depuis toujours un regard très terre à terre sur un empire qui ne pouvait pas durer, mais dont elle aura su profiter jusqu’au bout. Elle nous raconte les excès d’une noblesse d’empire sans racine. La duchesse nous démontre que le clientélisme ne conduit pas forcément à la réussite, que les grands hommes ayant fait l’histoire ont des faiblesses parfois contreproductives. Le récit de la duchesse d’Abrantès nous montre celui qui siffla la fin de la terreur jusqu’à son exil sous un jours très humain.

En librairie le 01 septembre 2022

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Présentation de l’éditeur

Laure de Permon, témoin privilégiée et méconnue de la période napoléonienne, fille de la bourgeoisie, deviendra duchesse d’Abrantès. Sa vie offre une plongée originale au coeur de la vie au temps du Consulat et de l’Empire. Maniant l’art de recevoir comme personne, l’épouse du général Junot contribuera à faire de Paris la capitale mondiale du divertissement. Du faste des réceptions à l’importance de l’étiquette, des descriptions des proches de Napoléon aux multiples rivalités amoureuses, c’est sans complaisance et avec drôlerie que cette femme séductrice et cultivée retrace sa vie et dresse le portrait de l’univers aussi superficiel qu’indispensable dans lequel elle évolue.

Un peu de l’auteur

Issu d’une ancienne famille bretonne, Gilles de Becdelièvre est passionné par les XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Écrivain « d’histoires de l’Histoire », il ressuscite des épisodes inédits de la vie de personnages historiques. Ses livres mettent en exergue des personnalités célèbres ou inconnues, parties prenantes de notre histoire. Tous ont pour point commun d’avoir contribué à la fresque originelle et indestructible de notre passé.

Source photo Editions de Borée 

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ DE BOREE (1 septembre 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2812927917
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2812927911
• Poids de l’article ‏ : ‎ 503 g
• Dimensions ‏ : ‎ 15 x 3 x 23 cm

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Les culs-reptiles, de Mahamat-Saleh Haroun

Des fainéants, se complaisant dans l’oisiveté, les culs-reptiles passent leurs journées sur des nattes, à refaire le monde ou jouer aux dames. Mâchouillant la noix de cola et buvant des litres de thé, ils ne se bougent qu’en fonction de la rotation du soleil. Bourma Kabo, fatigué de faire partie de cette confrérie nationale de la glandouille, se porte volontaire pour représenter son pays aux jeux olympique. Sa discipline ? La natation, évidement, puisqu’il sait nager. En fait, sa science de la natation s’apparente plus à ne pas couler lorsqu’il est dans l’eau qu’à faire des longueurs dans une piscine olympique dont son pays est dépourvu ! Pendant qu’il s’entraîne dans la piscine privée d’un hôtel de luxe, la presse nationale vante les mérites du champion. L’entraînement portes ses fruits car Bourma arrive désormais à faire quelques mètres avant d’être totalement épuisé. Puis, le grand jour arrive, c’est le départ pour les jeux. Là, il découvre qu’il a encore du chemin à parcourir avant de pouvoir rivaliser avec les autres concurrents. Le vin est tiré, il faut le boire. Burma Kabo prend place pour sa compétition sous les regards de la délégation venue l’encourager. Une épreuve difficile, où il va penser crever, mais qu’il emportera haut la main, lui qui savait à peine se maintenir en stationnaire dans un fleuve boueux il y a encore peu de temps… Le héro des JO découvrira lors de son retour au pays, qu’aucune haie d’honneur ne l’attend à sa descente de l’avion.

Ce roman met la lumière sur l’histoire vraie, d’un nageur sachant à peine nager, qui a participé aux jeux olympiques d’Australie en 2000. Malgré sa victoire au 100 mètres nage libre, Bourma Kabo, va découvrir que tous les pays ne vivent pas à la même heure ! Ce qui est plébiscité ici, n’a aucune valeur ailleurs. La publicité faite autour du champion, s’est fortement éloignée de la vérité, ce qui provoque un rejet de ceux qui le connaissent. Le reste de ses concitoyens a d’autres préoccupation que de s’intéresser aux JO. Alors qu’il se voyait déjà ministre des sport, Bourma Kabo va devoir se cacher afin de se faire oublier.

Mahamat-Saleh Haroun nous offre ici un roman divertissant, drôle autant que dramatique. Il jette un regard sans fard sur les pays sahariens, où plus rien ne pousse, où les culs-reptiles rêve du mirage occidental en buvant du thé, là où il y a un peu d’ombre. Ce nageur ayant appris à nager pour les JO a vraiment existé. Sa performance a été saluée par tous les athlètes, mais pas par les siens. Puis, après s’être terré chez lui, Bourma va découvrir qu’il a été oublié, comme si sa performance n’avait jamais été. D’un monde à l’autre, la notion de valeur diffère intégralement. La PUB qui en dit beaucoup pour qu’il n’en reste qu’un peu, est un mensonge impardonnable au pays, Bourma en fera les frais, pour s’être attribué des mérites qu’il n’a pas. Lui n’aurait jamais osé mentir pour se promouvoir, mais la machine s’est emballée sans même lui demander sont avis. Le pays voulait un champion, il fallait le faire mousser…

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Présentation de l’éditeur

« Même les culs-reptiles étaient de la partie, ces oisifs qui ne voulaient rien foutre au pays, des fainéants qui passaient la journée à même le sol, sur des nattes, à jouer aux dames ou au rami. Immobiles tels des montagnes, ils ruminaient la noix de cola, sirotant à longueur de journée des litres de thé accompagnés de pain sec. Ils ne bougeaient leurs fesses qu’en fonction de la rotation du soleil, disputant l’ombre aux chiens et aux margouillats. Or, Bourma Kabo, las de faire partie de cette communauté nationale de la glandouille, accepte de relever un inimaginable défi : représenter son pays de sables – les autorités plus que corrompues le lui imposent – aux jeux Olympiques de Sydney, en 2000. Épreuve de natation, cent mètres. Alors qu’il sait à peine flotter dans un fleuve boueux, il plonge corps et âme dans l’aventure. C’est ainsi que d’Afrique en Australie commence l’extraordinaire odyssée d’un Ulysse candide des temps modernes, avec aussi les magiciennes Circé des médias, et sa tant convoitée Ziréga, nouvelle Pénélope.Ce roman est un sérieux divertissement. Il nous raconte que « le propre de l’homme est de ne pas servir le mensonge », en une impitoyable et malicieuse radiographie d’un pays sahélien et de tout un continent aux peuples bannis de culs-reptiles sous les mirages de l’Occident.

Un peu de l’auteur

Né au Tchad, Mahamat-Saleh Haroun est un cinéaste renommé. Il vit à Paris. Les culs-reptiles est son deuxième roman.

Source photo Wikipedia

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ GALLIMARD (13 janvier 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 240 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2072969859
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2072969850
• Poids de l’article ‏ : ‎ 300 g
• Dimensions ‏ : ‎ 14 x 2 x 20.5 cm

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Le retour d’Ariane, de Christian Laborie

Lors du décès de Christian Dior en 1957, pour qui elle travaille comme styliste, Ariane décide de rentrer avec sa fille à Florac. C’est là qu’elle a passé une enfance heureuse, où vivent ses parents, où elle a vécu le drame qui l’a fait fuir. La guerre de 39-40 venait de finir, la France réglait ses comptes. Les FFI, à la surprise générale, avaient arrêté Ariane. Après la honte ultime d’avoir été tondue en place publique, ariane avait trouvé son salut dans l’anonymat de la capitale. Jeune femme déboussolée lors des faits, elle est devenue une femme accomplie, sure d’elle. A Florac, nul n’a eu de ses nouvelles depuis son départ, pas même ses parents. Faisant fi de ce qu’en penseront le gens, elle loue une petite maison et s’installe. Elle avait tiré un trait radical sur son passé, alors pourquoi ce retour ?

Christian Laborie nous emmène sur le terrain glissant de la fin de la guerre de 39-40. Epoque trouble que la France tente d’oublier, où des résistants de la dernière heure se refaisaient une santé en clamant haut et fort leur patriotisme. Les arrestations allaient bon train, les jugements sommaires brisaient des vies, assouvissaient parfois de basses vengeances sans rapport avec le conflit armé. Seul industriel de la région, son usine réquisitionnée par l’armée allemande, le père d’ariane a lui aussi été arrêté par les FFI. Si lui a été acquitté rapidement, Ariane ne le fut pas. Sa condamnation blessait son père en jetant l’ombre de la honte sur sa famille. Puis les années passant, le calme est revenu dans le village. Le retour d’Ariane n’est pas bien vu par tous. Le père d’Ariane attend des excuses, alors qu’Ariane se sent victime plus que coupable ! D’autre part, dans la petite ville, ou tous se connaissent, ce retour ravive des souvenirs pas toujours reluisants.

Christian Laborie donne ici une suite Aux Fiancés de l’été qui laissait Ariane sur un destin brisé. Le retour d’ariane est un livre grave, mais Christian Laborie sait parfaitement doser le dramatique et l’émotionnel afin d’accrocher son lecteur. Le retour D’ariane sème l’effroi chez certains dont le passé de résistant est un sujet que l’on préfère éviter, mais que ce retour risque de réveiller. Simultanément, un autre revenant arrive à Florac, lui aussi ayant disparu à la libération. Il s’installe comme médecin et, pour certains, s’en est trop ! Les revenants de Florac sont-ils venus se venger ? Un roman addictif où l’on retrouve avec joie les protagonistes des Fiancés de l’été, afin de faire une fin digne de ce nom à une histoire sordide, dont le dénouement dépasse l’imaginable. Si les deux romans peuvent se lire séparément, je recommande cependant de lire ne premier Les Fiancés de l’été, afin de ne pas mettre la charrue devant les bœufs…

Pour commander le livre, cliquez ICI : Le retour d’Ariane

Présentation de l’éditeur

Retour d’Ariane,  » enfant prodigue « , dans son village de Lozère où sa quête de vérité sur ceux qui lui ont fait du mal réveille les ombres de l’Occupation…
Suite, indépendante, des Fiancés de l’été.

1958. Une femme revient dans son village de Lozère, auréolée de mystère. Après une vie recommencée à Paris où elle a travaillé au sein de la maison Dior, Ariane est de retour, avec sa petite fille. Treize ans se sont écoulés depuis tout ce qu’elle a dû surmonter, seule : son arrestation par les FFI, le traumatisme, la condamnation sans appel de son père, et la fuite…
Ariane a beaucoup changé et, la trentaine élégante, sûre d’elle, accomplie, elle semble avoir tiré un trait sur son passé. Alors, que cherche-t-elle à Florac ? Le souvenir douloureux de Raphaël, son premier amour, ou la vérité sur ceux qui lui ont fait tant de mal ?

Le Retour d’Ariane raconte la chronique d’un village d’après-guerre et peint le portrait d’une héroïne inoubliable qui, de ses épreuves, a su faire une force de vie.

Un peu de l’auteur

Christian Laborie est né en 1948 dans le Nord. Professeur d’histoire-géographie, il s’est installé dans le Gard en 1978. Cévenol d’adoption et de cœur, il vit entre Alès et Anduze, où il écrit depuis 1995 : L’Arbre à palabres, Prix Découverte France Telecom 2001 ; Le Chemin des larmes, Prix Mémoire d’Oc 2004 ; Les Sarments de la colère, Prix Lucien Gachon 2011.
Auteur de nombreuses sagas dont Les Rives Blanches, Prix de l’Académie cévenole Le Cabri d’Or 2013 et de la saga à succès en cinq tomes de la famille Rochefort.
Aimant mêler son goût pour l’histoire et pour la société des XIXe et XXe siècles à son amour pour les Cévennes, il est l’un des auteurs incontournables de la collection Terres de France.

Source photo Babelio

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Presses de la Cité (18 août 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 432 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2258192870
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2258192874
• Poids de l’article ‏ : ‎ 470 g
• Dimensions ‏ : ‎ 14.2 x 3 x 22.7 cm

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La loi du désordre, de Philippe Hayat

Eté 1914, à Paris, Montparnasse fête la joie de vivre. Militante socialiste de la première heure, Jeanne croit en une possibilité de changer le monde. Le XXème siècle débute en fanfare, Les usines s’automatisent pour produire toujours davantage, l’homme ne compte que pour une machine de plus. Le socialisme ambitionne de révolutionner tout ça, de remettre l’humain à la place qu’il n’aurait jamais dû quitter. Les travailleurs ont des droits, les patrons devront les reconnaître ! Elève brillante, jeanne est devenue journaliste et, rejoint l’équipe de Jaurès pour défendre ses convictions.
Soudain, en quelques jours seulement, le monde bascule dans une guerre dont on pense qu’elle ne durera pas. Jeanne doit faire des choix, souvent douloureux, sans lesquels elle n’oserait plus se regarder dans une glace. Jeanne va se trouver au cœur des combats, là où l’horreur atteint des sommets.

Philippe Hayat place son roman au centre de l’horreur de la guerre de 14-18. Une guerre que personne n’attendait qui, en quelques jours a plongé l’Europe dans une rare violence. Les nouvelles armes permettent de détruire à distance, rasant des villages entiers et provocant des blessures ignobles. Jeanne, très proche de Charles, son frère, s’engage comme infirmière afin d’être plus proche de lui. D’un tempérament doux et rêveur, incapable de se défendre, Jeanne le sent en danger et veut se rapprocher de lui pour le protéger. Lorsqu’elle le retrouve, ce n’est plus le même homme. La violence des combats l’a transformé définitivement. Charles est traumatisé, il demande à sa sœur de l’aider à fuir loin de la violence des hommes, partir à jamais pour tenter de retrouver une paix en laquelle il espère trouver l’oubli.


Philippe Hayat commence son roman comme un terroir historique, puis propulse le lecteur sur le champ de bataille du front de l’Est. Tous les hommes valides sont au front. Les femmes sont aux commandes d’un pays qui ne cesse de compter ses morts. Les liens qui unissent Jeanne t son frère Charles sont très forts, aussi, consciente de la faiblesse de ce frère qui ne sait défendre ses intérêts, ressent-elle le besoin de le rejoindre. Un roman tendre et dur dans le précipice creusé par de la guerre de 14-18 et, l’amour absolu entre un frère et une sœur. Un livre fort, marquant le lecteur en donnant un regard dénué de fard sur le conflit de 14-18. Entre Jeanne et Charles, les rôles sont inversés ! Jeanne mène la vie dont Charles rêvait, alors que lui subit les ambitions de son père, les lois de la guerre…

En librairie le 17/08/2022

Présentation du roman

 

Pour commander le livre, cliquez ICI : La loi du désordre

Présentation de l’éditeur

« Les massifs explosaient de couleurs et les fleurs finissaient au col des vestons. Les gens buvaient, riaient, l’air doux des beaux jours les enivrait. Ils gonflaient le torse. La guerre n’aurait pas lieu. »

Juillet 1914, Paris célèbre la vie sous les pinceaux de Montparnasse. Étudiante brillante et militante socialiste, Jeanne embrasse le nouveau siècle et sa modernité.
Depuis l’attentat de Sarajevo, le conflit menace mais elle refuse d’y croire. Comment l’homme épris d’art et de sciences, plus progressiste que jamais, pourrait-il causer sa perte ?
En quelques jours, l’Histoire bascule. Tiraillée entre affections et convictions, Jeanne doit faire des choix.
Les événements vont la précipiter dans l’enfer des combats.
La confrontation d’une jeune idéaliste à l’absurdité du monde. Le souffle d’un grand roman populaire.

Un peu de l’auteur

Né à : Neuilly-sur-Seine , Philippe Hayat est un entrepreneur français. Il est fondateur de l’association 100 000 Entrepreneurs.

Depuis 20 ans, il a créé ou repris avec succès plusieurs entreprises dans les domaines de l’industrie (Les bâches de France, fabricant de toiles techniques et publicitaires), des technologies (Kangaroo Village, incubateur de sociétés high tech), des services (Architel, archivage et gestion de documents) et de la finance (Serena Capital, fonds d’investissement pour PME innovantes).

Philippe Hayat publie Momo des Halles en 2014, traduit en plusieurs langues, lauréat du Festival du premier roman de Chambéry. En 2019, Où bat le cœur du monde reçoit les prix Filigranes et Talents Cultura. La Loi du désordre est son troisième roman.

Source photo Babelio 

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Calmann-Lévy (17 août 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 448 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2702169023
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2702169025
• Poids de l’article ‏ : ‎ 505 g


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La nièce du taxidermiste, de Khadija Delaval

Baya et ses sœurs, comme chaque été, rejoignent leurs cousins à Hammamet. Lorsqu’ils sont tous réunis, la famille devient un monde à part. C’est une microsociété où s’exerce des luttes de pouvoir entre les parties de cartes des adultes et les sorties à la plage. Un petit monde qui gravite autour d’une grand-mère dotée d’un caractère bien trempé. Elle est la colonne vertébrale de de la famille. Pendant que les adultes jouent au Rami-poker, les enfants, dont une majorité d’adolescents, s’inventent les souvenirs qu’ils garderont toujours. Pour Baya, c’est l’arrivée des premières règles, un changement de statut dans la hiérarchie du groupe de jeunes. Sa mère étant restée à Genève, Baya n’a personne à qui se convier, pour lui expliquer le passage de l’enfance au monde des adultes. Pour elle, cette transition est violente et, forge chez elle un caractère fort ! D’un regard neuf, Baya va découvrir les secrets et tabous se perpétrant au long des générations comme une fatalité implacable. Elevée en Europe, Elle n’accepte pas de continuer de faire comme si de rien n’était. Désormais, elle refusera de passer ses vacances en Tunisie.

Khadija Delaval tape fort ! Elle aborde le sujet très sensible de la transition de petite fille vers la femme, cet entre-deux fragile où naisent les appâts d’un désir encore tabou. Les plus grands font le mur pour avoir des soirées plus fun que de se coucher tôt avec les petits. La grand-mère a compris rapidement ces évasions nocturnes, aussi, de bon matin, efface-telle les dernières traces afin d’éviter un esclandre des parents. Il faut bien que jeunesse se fasse, du moment qu’aucune plainte ne vient troubler l’équilibre fragile de cette réunion de famille. Pour Baya, le début de l’adolescence est violent. Personne ne lui ayant expliqué les règles, elle vit très mal ce changement. Les poussées d’hormones travaillent les jeunes, Baya le découvre vite pour passer à marche forcée vers le monde des adultes… Un parcours initiatique qui marquera Baya à jamais.

Aborder dans un roman les premières règles et le tabou des désirs sexuels qui surviennent n’est pas de plus facile. Le sujet est lourd, peut devenir dérangeant en propulsant le lecteur en voyeur passif, presque coupable de n’avoir su réagir. Khadija Delaval aborde avec tact ces sujets. Elle sait mettre suffisamment de tendresse et de complicité pour faire passer la pilule. Baya, victime malgré elle, tout d’abord résignée car se sentant responsable, se forgera une belle philosophie afin de pouvoir regard que tous taisent. C’est un roman choc, qui marque le lecteur, un livre dont on se souviendra. Pour ceux qui comme moi, aiment bien les auteurs qui n’hésitent pas à taper là où ça dérange, ce livre se situe en haut de la pile ! Avec un regard et un langage d’enfant, Baya nous raconte ses vacances en Tunisie, loin des hôtels de luxe pour touristes, le lecteur pénètre un huis clos familial qui ne sent pas toujours la rose, mais se doit d’être irréprochable pour le regard de la rue…

En librairie le 17/08/2022

Vidéo de présentation

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Présentation de l’éditeur

« Ça s’est passé quatre fois. Ou peut-être une seule. Ça dépend de la manière de compter. »

Comme chaque année, Baya, ses sœurs et une ribambelle de cousins passent leurs grandes vacances à Hammamet. C’est pour elle l’été de tous les bouleversements. Véritable défi à la modération, cette famille est un univers où il est à la fois drôle, attachant et dangereux de naviguer. Les luttes de pouvoir s’exercent, y compris entre les enfants, dans l’indifférence totale des adultes. Sous le joug de cousins plus âgés, Baya vit des moments d’autant plus douloureux qu’en l’absence de sa mère elle ne peut se confier à personne.
Trébuchant mais découvrant aussi sa propre force, Baya va traverser cette mer de difficultés, d’injonctions silencieuses et de tabous transmis de génération en génération, et en sortir en tous points grandie.
Roman initiatique, La Nièce du taxidermiste nous offre une puissante et tendre évocation de ce qui attend les femmes dans la grande aventure de leur corps et de leur identité.

Un peu de l’auteur

Genevoise d’adoption, Khadija Delaval est née en 1973. Son enfance et son parcours professionnel l’ont conduite à vivre ou travailler dans de nombreux pays. L’écriture a toujours fait partie de sa vie, mais ce n’est qu’avec La Nièce du taxidermiste qu’elle s’est attelée à une oeuvre de fiction. Ce premier roman a été finaliste du prix littéraire Georges-Nicole, attribué au manuscrit d’un écrivain de langue française, suisse ou résidant en Suisse encore à découvrir.

Source photo Babelio 

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Calmann-Lévy (17 août 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 208 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2702185800
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2702185803
• Poids de l’article ‏ : ‎ 358 g
• Dimensions ‏ : ‎ 13.7 x 2.2 x 21.5 cm

 

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La mécanique du pire, de Marco Pianelli

En chemin pour Paris afin de réaliser une ultime mission, Lander est revenu en France. C’est risqué, mais le danger est son oxygène, sa façon de vivre… Lander est un nom d’emprunt, une identité nouvelle pour passer inaperçu, puisqu’il est mort aux yeux de la nation. Marchant sous la pluie, il croise la route d’une jeune femme, accompagné de ses deux enfants, en panne sur le bord de la chaussée. Son mari, policier, s’est suicidé dans des conditions étranges. Lander à une intuition que cela ne s’est pas passé ainsi. La BAC96 où il était affecté ne lui semble pas très franche du collier. Ayant horreur du doute, Lander décide de tenter d’y voir plus clair dans ce décès. Il va se lancer dans une bataille pour la vérité, seul contre une brigade bien rodée au combat, solidaire autour de leur chef, un lieutenant de police très bien noté de sa hiérarchie.

Lander, c’est un éléphant dans un magasin de porcelaine, un caillou dans la chaussure, un empêcheur de tourner en rond. Il cerne rapidement une faiblesse dans le jeu adverse, il va s’en servir pour découvrir la vérité. Puis, tant qu’il y sera, autant travailler un peu pour lui également ! Il monnaye auprès des chefs de gang le travail qu’il souhaite accomplir, ce sera son capital retraite. Il a proposé aux mafieux rançonnés par la BAC96 d’éliminé le problème sans que l’on puisse remonter jusqu’à eux. Sans arme, si ce n’est un petit couteau dans sa chaussure, Lander à promis de découvrir la vérité à la veuve, de faire cesser le racket sur le dos des mafia locales se partageant le territoire. Quand Lander entre en action, c’est une machine bien rodée qui taille la route. Lander va devenir un cauchemar pour ses ennemis, une menace pour ses partenaires, une occasion à saisir pour la veuve, ou pas…

Marco Pianelli, dans ce second roman, nous plonge dans une machinerie infernale, la mécanique du pire est un bras armé au service d’une justice parallèle, implacable dans ses jugements, innocente des dégâts qu’elle sème sur sa route. Lander, le soldat vengeur, utilise la force de ses victimes en la retournant contre eux. Avec lui, la cible expiatoire devient le coupable. Un roman totalement addictif, qu’on ne peut lâcher. La mécanique du pire c’est l’enfer qui s’ouvre sous les pieds des coupables. Lander, se fait tour à tour démon implacable, prophète d’une solution acceptable, ou Dieu en personne pour ceux qu’il défend. Lander est une trinité à lui seul, alliant force, logique et intelligence. En face de lui, le doute et la peur vont renforcer son pouvoir destructeur en fragmentant les forces adverses. Marco Pianelli promène les sentiments de son lecteur de l’effroi à la tendresse, en passant par toutes les demies teintes. La mécanique du pire serait de passer à côté de ce roman sans le lire !

Pour commander le livre, cliquez ICI : La mécanique du pire

Présentation de l’éditeur

« Pour combattre des démons, on gagne à faire appel au Diable, lui avait dit un jour un chef de clan en Afghanistan. »

Lander doit se rendre à Paris pour accomplir sa dernière mission. Un objectif très à risques, véritable raison de son retour en France et de son changement d’identité. Pour lui, le compte à rebours est déjà lancé. Mais en chemin, il croise la route de Marie. Une jeune veuve dont l’époux policier s’est « suicidé » il y a quelques années, la laissant seule avec leurs deux enfants et beaucoup trop de questions… Lander a un doute, une intuition… Derrière ce geste désespéré, n’y aurait-il pas la marque du Mal ? Comme les ténébreux agissements de la BAC 96 qui semble avoir mis la ville sous sa coupe ! Implacable et plus enragé qu’un fauve, Lander se lance à corps perdu dans ce combat, bien décidé à faire place nette et à rétablir la vérité !

Un peu de l’auteur

Il s’appelle Marco Pianelli en hommage à une grand-mère corse, probable inspiratrice de son goût de la lecture. Après des études littéraires, il part à l’étranger en Europe Centrale, où il devient enseignant. De cette période, il gardé une saveur fictionnelle d’être l’inconnu dans un milieu, suscitant le doute, l’intérêt, la méfiance, et parfois la menace. Depuis son retour il pratique avec assiduité les sports de combat et la littérature. L’Ombre de la nuit  fut son premier roman, un essai qu’il transforme avec brio dans La mécanique du pire..

Source photo Editions JIGAL

 

 

 

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Jigal Editions (3 juin 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 264 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2377221653
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2377221653
• Poids de l’article ‏ : ‎ 259 g
• Dimensions ‏ : ‎ 14 x 2.5 x 21 cm

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Pat et Garrett, de Jacques Bablon

Quand on s’appelle Octavia, on ne peut avoir une vie normale ! Déjà, elle a eu des jumeaux de père inconnu, prénommé Pat et Garrett, annoncent tout un programme. Le géniteur préférant rester discret sur ce coup-ci. Dans la famille, les liens sont totalement détendus. Jamais on ne manifeste une marque d’affection. Il n’y a ni amour maternel, ni amour filial, ça, on ne sait pas faire… Les deux garçons, à part se taper dessus lorsqu’ils étaient enfants, vivent chacun leur vie. Il leur reste une haine de l’autre tenace. Fauchée par le feu nourri d’un tueur, Octavia est retrouvée entre la vie et la mort ! Les jumeaux ont une réaction unanime : ils veulent venger cette mère dont ils découvrent qu’ils ne savent rien. En fouillant dans ses affaires, ils comprennent vite que ce n’est pas une oie blanche, qu’elle a toujours bien vécu sans travailler ! Qu’importe les secrets de famille, ils partent sur les traces d’un homme se trouvant sur une photo trouvée dans l’un des tiroirs de la commode de leur mère. L’homme, bien que vieillissant, n’est pas pour autant un pigeonneau, il sait se défendre…

Jacques Bablon met à l’honneur des amateurs, de parfaits néophytes du crime ! Pourtant, le besoin de venger l’affront fait à leur mère va réunir les jumeaux dans une haine commune, voulant aller jusqu’à occire l’auteur de la fusillade dont leur mère fut la victime. De lui, ils ne savent rien, juste que ce doit être l’un des hommes aperçus sur une ancienne photo trouvée dans un tiroir de leur mère, mais disparue après la fusillade. Elevés sans amour, Pat et Garrett ne savent pas en donner, tout comme descendre un quidam relève pour eux d’un acte banal. Au début du roman, octavia tente d’expliquer pourquoi elle n’aime pas ses enfants, donnant ainsi la tonalité du livre. Pat et Garrett, vont emboiter l’histoire familiale jamais vraiment close…

Jacques Bablon nous plonge dans l’histoire d’une famille presque normale. Des jumeaux qui bien qu’ils se détestent n’ont jamais fait parler d’eux, une mère mettant un soin jaloux à passer sous les radars en déménageant souvent, un homme qui vit avec eux depuis toujours sans être rien pour personne, le décor est planté ! Ce n’est qu’après l’attaque sur Octavia que les jumeaux comprennent de quoi ils vivaient depuis toujours. Le choc rapidement passé, ils s’unissent pour traquer celui qu’ils pensent être l’auteur de l’attaque. Jacques Bablon nous offre un polar froid, aussi froid que peut l’être la réparation d’une tromperie supposée ! Car c’est de ça dont il est question… Le tueur avait sous le coude une vengeance trop longtemps ruminée, les jumeaux ont la leur en réaction immédiate. Dans le monde des voyous, on ne rigole pas avec le sens de l’honneur…
Jacques Bablon nous cuisine ici un repas froid, où le seul sentiment qui vaille est celui de l’honneur, âmes sensibles s’abstenir !

Pour commander le livre, cliquez ICI : Pat et Garrett

Présentation de l’éditeur

« Jacques Bablon nous monte une mayonnaise goûteuse avec des ingrédients de premiers choix et des acteurs aux zones d’ombres bien cachées. La sauce est parfaite et on passe de l’un à l’autre avec un bonheur sans égal. » Bruno Delaroque.

Une mère, des jumeaux. Pat et Garrett. Pas de père déclaré. Suffisant pour faire une famille. Entre eux, les liens sont ténus. Elle n’a jamais ressenti d’amour pour ses fils. Les deux garçons ont passé leur jeunesse à se taper dessus. Leur en reste aujourd’hui une haine sourde. Quand leur mère dont ils ne connaissent rien, tombe sous des balles inconnues, la réaction des jumeaux est immédiate. Ils crient vengeance. Mais resserrer les liens après vingt ans de jalousie et de souffrance, ça donne quoi ? Venger sa mère quand le manque d’amour est criant, à quoi ça ressemble ? La traque des tueurs par la famille, la primauté des liens du sang… Ça pourrait ressembler à un excellent western dont Pat et Garrett seraient les protagonistes…

   Un peu de l’auteur

Nationalité : France, Né à Paris en 1946

Jacques Bablon est un enseignant et écrivain. Sa mère est née à Saint-Pétersbourg; il passe son enfance dans le 93. Plus tard l’exaltation artistique lui tombe dessus par hasard grâce à la peinture.
Après avoir dessiné des bols, des cafetières, des pommes et des femmes nues, il devient professeur à l’École supérieur des arts appliqués.
Parallèlement à sa carrière d’enseignant, il publie des bandes dessinées dans la revue « A suivre », sous le pseudonyme de Violeff, et chez Casterman et devient scénariste dialoguiste de courts et longs métrages. Il cosigne le scénario « Lila Lili » (1998) de Marie Vermillard.
Son premier roman, « Trait bleu » (Jigal, 2015) a été présélectionné pour le « Polar » 2015 du meilleur roman francophone mais fait également partie de la Sélection Officielle du Grand Prix de Littérature Policière 2015.

Source photo Babelio 

 

Détails sur le produit

• Éditeur ‏ : ‎ Jigal Editions (3 juin 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 176 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2377221645
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2377221646
• Poids de l’article ‏ : ‎ 168 g
• Dimensions ‏ : ‎ 12.8 x 1.5 x 19.5 cm

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Instants sauvages, de Noël Sisinni

Richard Butel est un homme fragile. Drogué et alcoolique, il est toujours sur la pente raide. Alors qu’il rentre d’une séance de dédicaces, sa femme n’est pas chez eux, or sa voiture est là ! Musicienne de renommée internationale, elle devait partir en tournée, mais pour aller à l’aéroport elle aurait dû prendre sa voiture… Richard l’appelle, fouille toute la maison, puis se dirige vers la Tiny house où elle aime à s’isoler pour jouer, pour ne constater que son absence. Sa douleur est immense, il ne conçoit pas la vie sans elle. Pour pallier à sa souffrance, il fait un transfert sur une louve venu le voir. La louve devient vite familière et l’aide à combattre son addiction à l’héroïne et à l’alcool, car sa louve n’en aime pas l’odeur… Lorsque qu’un cadavre est découvert en partie déchiqueté par les animaux sauvages, Richard est vite suspecté d’avoir éliminé sa femme. Revenu presque à l’état sauvage, Richard à totalement pété les plombs ! Interrogé en garde à vue, il tient malgré tout un discours cohérent.

Aimer à perdre la raison, c’est le cas de Richard qui, lorsque disparait sa femme, disjoncte totalement. Une louve sortie du bois l’a approché. Sans se poser la question du pourquoi, il s’imagine que c’est la réincarnation de sa femme. Noël Sisinni nous entraîne dans une forme de folie que peut générer l’absence de l’autre. Richard comble le manque le taraudant par un besoin de retour à l’état sauvage. La fragilité dont il sujet, par la drogue et l’alcool, l’a aidé à effectuer ce transfert improbable, puis le sevrage qu’il s’impose l’a envoyé sur une autre planète. Totalement déconnecté de la réalité Richard reste cohérent lorsqu’il est interrogé par la police. Le cadavre découvert près de chez Richard ne plaide pourtant pas en sa faveur, des effet personnels de son épouse se trouvait à proximité du corps dont la tête est totalement explosée ! Folie meurtrière, ou folie douce ?

Un homme qui sombre dans la folie, voyant une réincarnation de son épouse dans une louve très domestiquée l’ayant approché. Un animal que Richard nourri en l’appelant ELLE, puis en lui donnant le prénom de sa femme… Noël Sisinni plante le décor de son polard sous l’emblème de la folie furieuse. Une folie semblant s’être acharnée sur le corps que l’on retrouve au fond d’un ravin, dans les bois jouxtant la maison de Richard. Un déséquilibre notoire touche cependant plusieurs personnes de ce petit village, loin de tout. La déposition de richard est suffisamment claire pour qu’il soit innocenté assez rapidement. La police devra se satisfaire de son témoignage. Lorsqu’une demande de recherche pour disparition inquiétante arrive, l’affaire est relancée !
Noël Sisinni signe un polard glauque où l’on nage dans une dimension parallèle entre folie douce et l’absence totale de discernement que peut engendrer la très grande bêtise… Un polar qui se lit d’une traite, un polar addictif comme on aime qu’ils le soient. Noël Sisinni nous ferait presque douter de la réalité tant cela semble plausible.

Pour commander le livre, cliquez ICI : Instants sauvages

Présentation de l’éditeur

Une quête initiatique… Un désir d’absolu… Une réflexion sur la place de l’homme dans la nature !

Quelque part dans les Pyrénées, Richard Butel, romancier, la cinquantaine, ne parvient pas à surmonter la disparition brutale et inexpliquée de sa femme Leslie. Héroïnomane depuis des années, totalement isolé dans son monde, loin des hommes, il vit dans le déni le plus total lorsqu’il fait une singulière rencontre : une très belle louve qui rôde autour de chez lui. Richard décide alors d’apprendre à communiquer avec elle, de devenir sauvage à ses côtés… Il est persuadé que cela lui permettra de renouer avec Leslie… Cependant, quand le cadavre d’une femme est découvert, dans la montagne, à moitié déchiqueté par les bêtes sauvages, Richard est immédiatement soupçonné d’avoir assassiné son épouse. Qui, des autorités, de la nature humaine ou de l’instinct sauvage, sera capable de démêler cet étrange écheveau ?
a disparition d’un être cher est une réalité inéluctable. L’accepter est un des défis les plus difficiles que la vie nous impose. L’homme, lorsqu’il est profondément blessé, fait parfois preuve d’une étonnante créativité défensive. C’est le cas de Richard Butel, le personnage principal de cette histoire. Voulant garder le contact avec sa femme disparue trop soudainement, il pense neutraliser sa douleur en lui attribuant une autre forme de vie. Le thème du livre repose autant sur le déni de réalité que sur le retour d’un homme vers un état premier. Une quête initiatique qui le pousse à faire son examen de conscience. Son désir d’absolu et les épreuves qu’il s’impose lui permettent d’exorciser sa douleur et combattre son addiction au « givre de Dieu ». Le souvenir du passé, sa vie présente avec une bête sauvage, ne font que renforcer un désir d’avenir. Une réflexion sur la place de l’homme dans la nature, sur le lien ambigu qu’il entretient avec elle, surtout à une époque où il lui laisse de moins en moins de place…

Un peu de l’auteur

Noël Sisinni est né au début des années cinquante à Paris. Il a tout juste vingt ans quand il quitte l’usine et sa banlieue pour suivre le mouvement soixante-huitard du retour à la terre. Il s’installe en petites Cévennes pour faire de l’élevage et du maraîchage. Il touche à tout : successivement paysan, bûcheron, maçon, peintre et sculpteur. Il a aussi envie de toucher au cinéma. Poussé par une copine, il devient acteur puis décide de se lancer dans l’écriture de scénario. Il obtient l’avance sur recette du CNC (Centre national du Cinéma) en tant qu’auteur. Le film sera réalisé avec Kirk Douglas dans le rôle principal. Malheureusement le public n’est pas au rendez-vous, mais Noël ne se démoralise pas et se tourne vers la télévision. Il signe plusieurs téléfilms et séries policières, Navarro, Engrenages, etc.

Source photo Babelio

 

Détails sur le produit

• Éditeur ‏ : ‎ Jigal Editions (3 juin 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 168 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2377221661
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2377221660
• Poids de l’article ‏ : ‎ 159 g
• Dimensions ‏ : ‎ 12.5 x 2 x 19.5 cm

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Epaulard, de Thierry Brun

Béatrice est une jeune femme un peu garçon manqué ! Après un bref séjour dans les forces armées, ou elle a gagné le surnom d’Epaulard, elle est devenue agent de protection rapprochée. Un travail de mec, de dur qu’elle fait avec rigueur. Puis, sur une demande express d’un client de sa société de protection, elle accepte un contrat en free-lance pour une très grosse somme. Arrivée sur le lieu d’une pause dodo, elle se trouve prise sous un feu nourri qui tue les occupants de la voiture, sauf elle. L’Epaulard est cependant très mal en point, très gravement blessée, elle passe un long moment à l’hôpital. Lorsqu’elle peut enfin en sortir, Elle part se terrer dans un petit village, loin de tout, loin de son ancien travail. Elle a failli, elle n’est plus rien ! Pour tenter de se reconstruire, de vivre de nouveau, L’Epaulard devra faire les bons choix. Persuadée d’avoir tout perdu, Béatrice-Epaulard n’a rien à sauver, si ce n’est son sens de la justice, d’autant plus que là où elle se cache il y a aussi des voyous !

Thierry Brun nous emmène sur les traces d’une garde du corps ayant enfreint les plus élémentaires des règles de sécurité : ne pas agir seule ! S’affranchir de sa société, ne pas avoir ses collègues avec elle en support, a débouché sur une tuerie d’enfer. Le résultat des courses est sans appel, sa cliente est morte avec ses deux filles. Béatrice-Epaulard tente de se cacher dans un village reculé du monde, mais là aussi il y a des individus qui ont des reproches à se faire. Lorsque le ton monte, qu’elle se trouve de nouveau en danger, ses réflexes reviennent au galop… La tranquille jeune femme qui joue la taupe dans ce trou perdu semble soudain, pour certains habitants, plus que ce qu’elle paraissait être. La presse continue à parler de l’affaire, car elle n’est toujours pas élucidée et, ne cesse de rappeler que la garde du corps est la seule rescapée de cette affaire hors norme. Les plus perspicaces font vite le rapprochement. La manière dont elle a désarmé l’aubergiste pris d’une crise de folie conforte leurs derniers doutes à son sujet. Thierry Brun nous offre ici un thriller saignant où règne une bonne dose de folie, que seule la bêtise crasse peut générer.

Lors d’une tuerie, la presse se déchaine sur le spectaculaire, sur ce sui fait vendre, mais jamais ne parle de la difficile reconstruction de ceux qui ont survécu. Se rétablir après avoir sauvé de justesse sa peau, c’est apprendre à vivre avec des cicatrices indélébiles, au propre et au figuré. Se reconstruire, c’est tenter de dompter un traumatisme avec lequel il faut à vivre. Thierry Brun aborde brillamment ce sujet avec Epaulard. Puis, parce que c’est son métier, parce qu’elle a un regard différent sur le monde qui l’entoure, Béatrice-Epaulard ne peut s’empêcher de voir ce que l’on cache, de retrouver des automatismes contre lesquels elle ne peut lutter. Un Epaulard est un animal qui peut être aussi doux que dangereux, doté d’une très bonne mémoire, à ce titre, Béatrice mérite parfaitement son surnom. Epaulard est un thriller où la pression monte inexorablement et, il y aura un moment où ça va péter ! De la part d’une jolie jeune femme, seule de surcroît on attend bien des choses, mais lorsqu’elle referme la porte derrière elle, en vase clos avec un meurtrir près à tout, ce n’est pas pour conter fleurette. Beau et gracieux, l’Epaulard est un tueur né !

Pour commander le livre, cliquez ICI : Epaulard

Présentation de l’éditeur

Béatrice est Épaulard, agent privé de protection rapprochée, héroïne invisible, figure discrète et forte à la fois qui a sacrifié sa vie à sa profession. Exigeante, reconnue par ses pairs, elle est choisie pour sécuriser le déplacement d’une mère de famille et de ses deux filles mais le contrat se solde par une nuit d’horreur dont tous les médias se font écho. Traumatisée, le corps brisé, rongée par l’échec et la culpabilité, Béatrice se réfugie seule dans un village du centre de la France. En disparaissant ainsi, elle va tenter de se reconstruire. Ici, on respecte sa solitude, à l’exception de Pôl, l’homme d’Église, qui la pousse à se révéler au fil de leurs conversations. Entre échanges de confidences le jour et combat de ses démons la nuit, Béatrice sent une menace qui rôde… Saura-t-elle saisir les mains tendues de ceux qui veulent l’aider ? Qu’a-t-elle à sauver, elle qui a déjà tout perdu ?
Le traumatisme, de la culpabilité, de la rupture et des chemins vers la reconstruction, c’est le sujet de ce roman. La protection rapprochée n’est pas une activité professionnelle comme les autres. Elle est une promesse : assurer en toutes circonstances l’intégrité physique du client, donner sa vie s’il n’y a pas d’autres choix. Une femme qui a prouvé qu’elle pouvait briller dans ce métier revendiqué masculin est obligatoirement passée par toutes sortes d’épreuves, celles que ses proches, famille, amours et patrons, lui ont imposées et celles qu’elle s’impose. Dans le roman, les racines de sa motivation sont bien ancrées dans une histoire familiale sans amour. Elle n’a jamais été celle qui comptait. Alors, quand elle fait les mauvais choix, quand par sa faute survient l’échec, que la violence brise le parcours d’excellence, comment peut-elle se sentir digne d’être aimée et puiser en elle les ressources pour trouver un sens à sa vie ? Pourquoi suis-je vivante ? Est-ce que je le mérite ? Quel est le prix à payer ?

Un peu de l’auteur

Thierry Brun a vu le jour sur les routes de France et non dans une ville comme tout le monde. Après une enfance bercée par des déménagements multiples, de Paris aux escales dans les ports marchands, il installe ses quartiers en banlieue parisienne et se lance dans la vie active.

S’ensuit un parcours professionnel atypique, entre Palais Brongniart et voyages au long court. Il découvre Salinger, Djian, et les polards de tous poils.

Thierry Brun aime contester la normalité et déranger les consciences.

Source photo Balelio 

 

Détails sur le produit

• Éditeur ‏ : ‎ Jigal Editions (3 juin 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 280 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 237722167X
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2377221677
• Poids de l’article ‏ : ‎ 281 g
• Dimensions ‏ : ‎ 12.5 x 2.5 x 19.5 cm

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