Instants sauvages, de Noël Sisinni

Richard Butel est un homme fragile. Drogué et alcoolique, il est toujours sur la pente raide. Alors qu’il rentre d’une séance de dédicaces, sa femme n’est pas chez eux, or sa voiture est là ! Musicienne de renommée internationale, elle devait partir en tournée, mais pour aller à l’aéroport elle aurait dû prendre sa voiture… Richard l’appelle, fouille toute la maison, puis se dirige vers la Tiny house où elle aime à s’isoler pour jouer, pour ne constater que son absence. Sa douleur est immense, il ne conçoit pas la vie sans elle. Pour pallier à sa souffrance, il fait un transfert sur une louve venu le voir. La louve devient vite familière et l’aide à combattre son addiction à l’héroïne et à l’alcool, car sa louve n’en aime pas l’odeur… Lorsque qu’un cadavre est découvert en partie déchiqueté par les animaux sauvages, Richard est vite suspecté d’avoir éliminé sa femme. Revenu presque à l’état sauvage, Richard à totalement pété les plombs ! Interrogé en garde à vue, il tient malgré tout un discours cohérent.

Aimer à perdre la raison, c’est le cas de Richard qui, lorsque disparait sa femme, disjoncte totalement. Une louve sortie du bois l’a approché. Sans se poser la question du pourquoi, il s’imagine que c’est la réincarnation de sa femme. Noël Sisinni nous entraîne dans une forme de folie que peut générer l’absence de l’autre. Richard comble le manque le taraudant par un besoin de retour à l’état sauvage. La fragilité dont il sujet, par la drogue et l’alcool, l’a aidé à effectuer ce transfert improbable, puis le sevrage qu’il s’impose l’a envoyé sur une autre planète. Totalement déconnecté de la réalité Richard reste cohérent lorsqu’il est interrogé par la police. Le cadavre découvert près de chez Richard ne plaide pourtant pas en sa faveur, des effet personnels de son épouse se trouvait à proximité du corps dont la tête est totalement explosée ! Folie meurtrière, ou folie douce ?

Un homme qui sombre dans la folie, voyant une réincarnation de son épouse dans une louve très domestiquée l’ayant approché. Un animal que Richard nourri en l’appelant ELLE, puis en lui donnant le prénom de sa femme… Noël Sisinni plante le décor de son polard sous l’emblème de la folie furieuse. Une folie semblant s’être acharnée sur le corps que l’on retrouve au fond d’un ravin, dans les bois jouxtant la maison de Richard. Un déséquilibre notoire touche cependant plusieurs personnes de ce petit village, loin de tout. La déposition de richard est suffisamment claire pour qu’il soit innocenté assez rapidement. La police devra se satisfaire de son témoignage. Lorsqu’une demande de recherche pour disparition inquiétante arrive, l’affaire est relancée !
Noël Sisinni signe un polard glauque où l’on nage dans une dimension parallèle entre folie douce et l’absence totale de discernement que peut engendrer la très grande bêtise… Un polar qui se lit d’une traite, un polar addictif comme on aime qu’ils le soient. Noël Sisinni nous ferait presque douter de la réalité tant cela semble plausible.

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Présentation de l’éditeur

Une quête initiatique… Un désir d’absolu… Une réflexion sur la place de l’homme dans la nature !

Quelque part dans les Pyrénées, Richard Butel, romancier, la cinquantaine, ne parvient pas à surmonter la disparition brutale et inexpliquée de sa femme Leslie. Héroïnomane depuis des années, totalement isolé dans son monde, loin des hommes, il vit dans le déni le plus total lorsqu’il fait une singulière rencontre : une très belle louve qui rôde autour de chez lui. Richard décide alors d’apprendre à communiquer avec elle, de devenir sauvage à ses côtés… Il est persuadé que cela lui permettra de renouer avec Leslie… Cependant, quand le cadavre d’une femme est découvert, dans la montagne, à moitié déchiqueté par les bêtes sauvages, Richard est immédiatement soupçonné d’avoir assassiné son épouse. Qui, des autorités, de la nature humaine ou de l’instinct sauvage, sera capable de démêler cet étrange écheveau ?
a disparition d’un être cher est une réalité inéluctable. L’accepter est un des défis les plus difficiles que la vie nous impose. L’homme, lorsqu’il est profondément blessé, fait parfois preuve d’une étonnante créativité défensive. C’est le cas de Richard Butel, le personnage principal de cette histoire. Voulant garder le contact avec sa femme disparue trop soudainement, il pense neutraliser sa douleur en lui attribuant une autre forme de vie. Le thème du livre repose autant sur le déni de réalité que sur le retour d’un homme vers un état premier. Une quête initiatique qui le pousse à faire son examen de conscience. Son désir d’absolu et les épreuves qu’il s’impose lui permettent d’exorciser sa douleur et combattre son addiction au « givre de Dieu ». Le souvenir du passé, sa vie présente avec une bête sauvage, ne font que renforcer un désir d’avenir. Une réflexion sur la place de l’homme dans la nature, sur le lien ambigu qu’il entretient avec elle, surtout à une époque où il lui laisse de moins en moins de place…

Un peu de l’auteur

Noël Sisinni est né au début des années cinquante à Paris. Il a tout juste vingt ans quand il quitte l’usine et sa banlieue pour suivre le mouvement soixante-huitard du retour à la terre. Il s’installe en petites Cévennes pour faire de l’élevage et du maraîchage. Il touche à tout : successivement paysan, bûcheron, maçon, peintre et sculpteur. Il a aussi envie de toucher au cinéma. Poussé par une copine, il devient acteur puis décide de se lancer dans l’écriture de scénario. Il obtient l’avance sur recette du CNC (Centre national du Cinéma) en tant qu’auteur. Le film sera réalisé avec Kirk Douglas dans le rôle principal. Malheureusement le public n’est pas au rendez-vous, mais Noël ne se démoralise pas et se tourne vers la télévision. Il signe plusieurs téléfilms et séries policières, Navarro, Engrenages, etc.

Source photo Babelio

 

Détails sur le produit

• Éditeur ‏ : ‎ Jigal Editions (3 juin 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 168 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2377221661
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2377221660
• Poids de l’article ‏ : ‎ 159 g
• Dimensions ‏ : ‎ 12.5 x 2 x 19.5 cm

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Epaulard, de Thierry Brun

Béatrice est une jeune femme un peu garçon manqué ! Après un bref séjour dans les forces armées, ou elle a gagné le surnom d’Epaulard, elle est devenue agent de protection rapprochée. Un travail de mec, de dur qu’elle fait avec rigueur. Puis, sur une demande express d’un client de sa société de protection, elle accepte un contrat en free-lance pour une très grosse somme. Arrivée sur le lieu d’une pause dodo, elle se trouve prise sous un feu nourri qui tue les occupants de la voiture, sauf elle. L’Epaulard est cependant très mal en point, très gravement blessée, elle passe un long moment à l’hôpital. Lorsqu’elle peut enfin en sortir, Elle part se terrer dans un petit village, loin de tout, loin de son ancien travail. Elle a failli, elle n’est plus rien ! Pour tenter de se reconstruire, de vivre de nouveau, L’Epaulard devra faire les bons choix. Persuadée d’avoir tout perdu, Béatrice-Epaulard n’a rien à sauver, si ce n’est son sens de la justice, d’autant plus que là où elle se cache il y a aussi des voyous !

Thierry Brun nous emmène sur les traces d’une garde du corps ayant enfreint les plus élémentaires des règles de sécurité : ne pas agir seule ! S’affranchir de sa société, ne pas avoir ses collègues avec elle en support, a débouché sur une tuerie d’enfer. Le résultat des courses est sans appel, sa cliente est morte avec ses deux filles. Béatrice-Epaulard tente de se cacher dans un village reculé du monde, mais là aussi il y a des individus qui ont des reproches à se faire. Lorsque le ton monte, qu’elle se trouve de nouveau en danger, ses réflexes reviennent au galop… La tranquille jeune femme qui joue la taupe dans ce trou perdu semble soudain, pour certains habitants, plus que ce qu’elle paraissait être. La presse continue à parler de l’affaire, car elle n’est toujours pas élucidée et, ne cesse de rappeler que la garde du corps est la seule rescapée de cette affaire hors norme. Les plus perspicaces font vite le rapprochement. La manière dont elle a désarmé l’aubergiste pris d’une crise de folie conforte leurs derniers doutes à son sujet. Thierry Brun nous offre ici un thriller saignant où règne une bonne dose de folie, que seule la bêtise crasse peut générer.

Lors d’une tuerie, la presse se déchaine sur le spectaculaire, sur ce sui fait vendre, mais jamais ne parle de la difficile reconstruction de ceux qui ont survécu. Se rétablir après avoir sauvé de justesse sa peau, c’est apprendre à vivre avec des cicatrices indélébiles, au propre et au figuré. Se reconstruire, c’est tenter de dompter un traumatisme avec lequel il faut à vivre. Thierry Brun aborde brillamment ce sujet avec Epaulard. Puis, parce que c’est son métier, parce qu’elle a un regard différent sur le monde qui l’entoure, Béatrice-Epaulard ne peut s’empêcher de voir ce que l’on cache, de retrouver des automatismes contre lesquels elle ne peut lutter. Un Epaulard est un animal qui peut être aussi doux que dangereux, doté d’une très bonne mémoire, à ce titre, Béatrice mérite parfaitement son surnom. Epaulard est un thriller où la pression monte inexorablement et, il y aura un moment où ça va péter ! De la part d’une jolie jeune femme, seule de surcroît on attend bien des choses, mais lorsqu’elle referme la porte derrière elle, en vase clos avec un meurtrir près à tout, ce n’est pas pour conter fleurette. Beau et gracieux, l’Epaulard est un tueur né !

Pour commander le livre, cliquez ICI : Epaulard

Présentation de l’éditeur

Béatrice est Épaulard, agent privé de protection rapprochée, héroïne invisible, figure discrète et forte à la fois qui a sacrifié sa vie à sa profession. Exigeante, reconnue par ses pairs, elle est choisie pour sécuriser le déplacement d’une mère de famille et de ses deux filles mais le contrat se solde par une nuit d’horreur dont tous les médias se font écho. Traumatisée, le corps brisé, rongée par l’échec et la culpabilité, Béatrice se réfugie seule dans un village du centre de la France. En disparaissant ainsi, elle va tenter de se reconstruire. Ici, on respecte sa solitude, à l’exception de Pôl, l’homme d’Église, qui la pousse à se révéler au fil de leurs conversations. Entre échanges de confidences le jour et combat de ses démons la nuit, Béatrice sent une menace qui rôde… Saura-t-elle saisir les mains tendues de ceux qui veulent l’aider ? Qu’a-t-elle à sauver, elle qui a déjà tout perdu ?
Le traumatisme, de la culpabilité, de la rupture et des chemins vers la reconstruction, c’est le sujet de ce roman. La protection rapprochée n’est pas une activité professionnelle comme les autres. Elle est une promesse : assurer en toutes circonstances l’intégrité physique du client, donner sa vie s’il n’y a pas d’autres choix. Une femme qui a prouvé qu’elle pouvait briller dans ce métier revendiqué masculin est obligatoirement passée par toutes sortes d’épreuves, celles que ses proches, famille, amours et patrons, lui ont imposées et celles qu’elle s’impose. Dans le roman, les racines de sa motivation sont bien ancrées dans une histoire familiale sans amour. Elle n’a jamais été celle qui comptait. Alors, quand elle fait les mauvais choix, quand par sa faute survient l’échec, que la violence brise le parcours d’excellence, comment peut-elle se sentir digne d’être aimée et puiser en elle les ressources pour trouver un sens à sa vie ? Pourquoi suis-je vivante ? Est-ce que je le mérite ? Quel est le prix à payer ?

Un peu de l’auteur

Thierry Brun a vu le jour sur les routes de France et non dans une ville comme tout le monde. Après une enfance bercée par des déménagements multiples, de Paris aux escales dans les ports marchands, il installe ses quartiers en banlieue parisienne et se lance dans la vie active.

S’ensuit un parcours professionnel atypique, entre Palais Brongniart et voyages au long court. Il découvre Salinger, Djian, et les polards de tous poils.

Thierry Brun aime contester la normalité et déranger les consciences.

Source photo Balelio 

 

Détails sur le produit

• Éditeur ‏ : ‎ Jigal Editions (3 juin 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 280 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 237722167X
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2377221677
• Poids de l’article ‏ : ‎ 281 g
• Dimensions ‏ : ‎ 12.5 x 2.5 x 19.5 cm

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Les filles de la section caméléon, de Martine Marie Muller

Lors de l’entrée en guerre de la France en 1914, une femme tue son mari pour éviter un énième viol ! Elle boucle sa valise et part sur les routes. Le capharnaüm de la déclaration de guerre lui laissera du temps. En chemin, elle trouve de l’embauche à la citadelle. C’est une nouvelle fabrique qui démarre juste, où le salaire est correct et le logement gratuit. Là, sous le sobriquet de colline la chance, elle fait la connaissance des autres ouvrières, toutes traînant une histoire lourde à porter, faite de misère, de violence ou rejetées par une famille suite au décès de l’époux à la guerre. Sous la direction de peintre parisiens et de décorateurs de théâtre, elles doivent réaliser les camouflages imaginés par leurs chefs. La guerre de 14-18 est une guerre statique. Les troupes terrées dans les tranchées étaient décimées par l’aviation débutante. Pour tenter de protéger au mieux les hommes sur le front, une nouvelle arme a fait son apparition : le camouflage ! Les filles de la section caméléon vont créer une communauté pour construire de fausses vaches, des chars en bois, des toiles peintes pour dissimuler à la vue des avions les troupes au sol. Une aventure grandiose, basée sur des faits réels !

Martine Marie Muller met en scène cette aventure folle du camouflage, dans une guerre qui se cherche. Terriblement meurtrière, la guerre de 14-18 a enterré la façon dont on se battait jadis. L’avènement de l’aviation a nécessité d’inventer des moyens de protection. Colline la chance et ses collègues de la citadelle vont devoir concevoir une nouvelle façon de vivre dans cette fabrique d’un genre nouveau. Arrivée à la citadelle avec des enfants en bas âges et aucun bagage, ces femmes devront trouver les ressources nécessaires pour dessiner leur nouveau cadre de vie. Dans cette usine d’un genre inédit, où tout est à faire, ce bataillon d’ouvrières va construire une fabrique pour participer à l’effort de guerre, mais aussi tout un monde pour démontrer que le travail avance beaucoup mieux lorsque l’on a un certain confort et, l’esprit dégagé de la garde des enfants alors que l’on doit travailler.

Dans une époque où les femmes n’avaient aucun droit, les ouvrières de la citadelle vont imposer leurs conditions. D’abord septiques, les officiers qui coordonnent le travail de cette nouvelle usine, vont accepter les propositions des femmes dont ils ont un grand besoin. L’esprit dégagé des contingences matérielles, les femmes peuvent se consacrer pleinement à leurs tâches. Vivant sur leur lieu de travail, elles créent une communauté soudée où, elles se sentent respectées par une hiérarchie toutes masculine. Les hommes en âge de travailler sont au front, ou mort ! Les femmes vont faire tourner la mécanique France en attendant le retour des hommes. En s’imposant dans le monde du travail, les femmes vont amorcer une révolution dans le patriarcat. Cette liberté qu’elle ont obtenue, marquera la naissance des mouvements féministes revendiquant plus d’égalité entre les hommes et les femmes. Un roman instructif sur un aspect méconnu de cette guerre, un livre captivant.

Pour commander le livre, cliquez ICI : Les filles de la section caméléon

Présentation de l’éditeur

La guerre de 14 vécue à travers le quotidien d’ouvrières, la Section Caméléon, expertes dans l’art du camouflage.
Grâce à ce roman, Martine Marie Muller ouvre une page méconnue de notre Histoire et rend un hommage vivant, vibrant, puissant, à une communauté de femmes solidaires et hautes en couleur.
3 août 1914. Le premier mort français de la guerre ne fut pas le fait d’un Allemand… mais d’une femme qui repoussait les assauts de son mari ! Sous le nom de Colline La Chance, celle-ci se réfugie à Amiens. Et elle sera la chance de la Citadelle, village abandonné que vont peupler deux cents femmes rejetées, filles mères, veuves… Là, sous la direction du peintre Scévola, chef de la toute nouvelle section Caméléon, et de ses décorateurs de théâtre, elles vont devenir expertes dans l’art naissant du camouflage qui doit épargner la vie des soldats, en fabriquant faux arbres, fausses vaches, faux chevaux, vestes  » caméléon « .
C’est toute la vie de cette communauté d’ouvrières solidaires, gouailleuses, émouvantes que l’on découvre autour de Colline. Elles réapprennent à aimer, à survivre, à retrouver l’estime d’elles-mêmes au milieu des surprises de l’existence… Comme l’arrivée d’un chien, un certain Rintintin…
Une histoire vraie, magnifique, qui célèbre des oubliées de l’Histoire.

Un peu de l’auteur

‘origine alsacienne et béarnaise, Martine Marie Muller est professeur de lettres dans un lycée de la région parisienne.
Lors d’un voyage en Haïti avec une amie, elle rencontre son mari, démographe. Elle le suit dans ses missions en Afrique puis au Mexique, avec trois enfants dans les bras.
En 1992, ils rentrent en France.
Martine Marie Muller publie son premier roman,  » Terre-Mégère « , en 1993 aux Éditions Robert Laffont et entre à l’École de Brive.
En 2017, elle publie  » Nuage bleu sur ciel de craie » aux éditions Presse de la cité.
Tous ses romans témoignent d’une force hors du commun.

Source photo Babelio 

Détails sur le produit

• Éditeur ‏ : ‎ Presses de la Cité (2 juin 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 506 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2258197880
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2258197886
• Poids de l’article ‏ : ‎ 550 g
• Dimensions ‏ : ‎ 14.2 x 3.4 x 22.7 cm

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Qui a tué Cloves ? d’Axel Sénéquier

Le syndrome de Cloves enfin vaincu ! le syndrome e Clove est une maladie orpheline qui pourri la vie jusqu’à la prendre définitivement. Ce livre relate comment le docteur Guillaume Canaud a trouvé comment parvenir à inverser la maladie jusqu’à recouvré une vie normale pour les patients. Maladie orpheline signifie incurable, les malades ne sont donc pas guéris, mais en rémission totale tant qu’ils prennent leur traitement. D’habitude, la médecine tente de corriger les effets indésirables des maladies orphelines, sans pour autant en faire disparaitre les symptômes. Le traitement adapté par le docteur Guillaume Canaud et son équipe permet non seulement l’arrêt de la progression, mais aussi la régression, jusqu’à disparition des grosseurs pouvant par leur prolifération abréger la vie des patients. C’est l’une de ces avancées de la science qui relève d’une succession de hasards car, un néphrologue n’avait pas pour vocation la recherche d’un traitement pour une maladie orpheline.

L’histoire est belle et démontre que, parfois, le hasard sait donner un coup de pouce à la science ! Outre la découverte du traitement pour le syndrome de Cloves, ce livre explique le fonctionnement de la recherche scientifique. En effet, on n’imagine jamais que la recherche ne se cantonne pas qu’aux seuls laboratoires de l’industrie pharmaceutique, mais est présente dans les hôpitaux, au plus proche des malades que l’on veut guérir. La recherche, c’est également pour les chefs de laboratoire, une quête perpétuelle de financements, des projets à rédiger et à faire accepter par les autorités de tutelle du ministère de la recherche et de la santé. La recherche c’est pour le chef de laboratoire un travail de chef d’entreprise, qui doit trouver des financements et défendre la performance de son équipe de chercheurs, de techniciens et d’administratifs sans qui il n’y aurait pas de recherche.

Pour commander le livre, cliquez ICI : Qui à tué Cloves ?

Présentation de l’éditeur

Sur sa dernière vidéo, Océane, petite fille de 6 ans, sourit à l’objectif : « Docteur, je veux que tu montres cette vidéo dans tes congrès ! » Elle s’adresse à l’homme qui lui a sauvé la vie : Guillaume Canaud, néphrologue à l’hôpital Necker-Enfants malades. Il a découvert en 2018 un traitement révolutionnaire pour une maladie orpheline appelée « syndrome de Cloves » qui provoque des excroissances sur tout le corps et souvent la mort des patients avant qu’ils n’atteignent l’âge adulte. Ce livre est l’histoire d’une première médicale mondiale : aucun traitement n’était disponible avant. Le frère de Guillaume, Axel Sénéquier, a rencontré les protagonistes de cette aventure hors norme : il raconte les doutes et les espoirs de l’équipe de l’hôpital Necker, dresse des portraits bouleversants des jeunes patients et de leur famille et fait découvrir au grand public les coulisses d’une découverte médicale qui peut sauver la vie à des milliers d’enfants à travers le monde.

Un peu de l’auteur

Axel Sénéquier est auteur de littérature jeunesse, pièces de théâtre et recueils de nouvelles.

Il a reçu plus de cinquante distinctions pour ses nouvelles (Polar dans la ville en 2008, Fureur du noir en 2009, Noires de Pau en 2010…).

Il a publié un recueil de nouvelles noires, des romans-jeunesse ainsi qu’une pièce de théâtre consacrée à Edmond Rostand. Sa pièce « La fête des voisins » a été lue au festival de théâtre de Châtillon sur Chalaronne en 2015.

Il vit à Paris.

 Source photo Babelio 

Détails sur le produit

• Éditeur ‏ : ‎ HYGEE (2 septembre 2021)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 218 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2810909725
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2810909728
• Poids de l’article ‏ : ‎ 182 g
• Dimensions ‏ : ‎ 11 x 1.7 x 17.1 cm



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L’éclatante victoire de Susan Boyer, de Sophie Endelys

Susan Boyer a disparu à l’âge de 18 ans, dans des conditions jamais expliquées. Déclarée décédée selon la loi Belge, elle tente, 34 ans plus tard, par l’entremise d’un avocat, de retrouver son identité. Depuis sa disparition, Susan Boyer a usurpé l’identité d’une jeune fille dont elle a trouvé les papiers avant de fuir au Canada. Ce sera le départ d’interrogations bien légitimes des intervenants. Cette recherche va réveiller ceux qui pensait l’affaire oubliée à jamais. Disparue en même temps qu’un collier de très grande valeur et d’une somme très confortable, quelques personnes vont tenter de récupérer le collier. Puisqu’il n’est jamais réapparu, c’est que Susan Boyer doit toujours l’avoir… Susan est persuadée que la clef permettant sa résurrection se trouve dans la cave où elle fut enchainée. Las, la maison est occupée et il y a toujours quelqu’un qui empêche toute visite. Susan prend une location à proximité de ce moulin, qui a été le début de l’aventure extraordinaire que fut sa vie jusqu’au décès de son mari. Une mort soudaine qui a motivé son retour en Belgique, la recherche de son identité, le début de ses ennuis. En revenant, Susan ranime des peurs, redistribue les cartes d’un jeu que l’on pensait joué !

Sophie Endelys nous entraîne ici dans un thriller époustouflant ! L’histoire de Susan Boyer est autant incroyable que plausible. En voulant reprendre son identité, Susan ranime les peurs de ceux qui ont, jadis, trempés dans la mise en scène de sa disparition, la curiosité de ceux qui veulent savoir et comprendre, bref, elle se met en grand danger tout en restant invisible. Elle est partout, tout en étant nulle part ! Un jeu d’échec s’est mis en place… Un scénario qui pourrait sortir de l’imagination d’un grand scénariste se met lentement en place afin que Susan, si elle ne récupère pas son nom, retrouvera sa tranquillité après avoir solutionné les mystères entourant sa disparition il y a 34 ans.
La revange de Susan Boyer est un plat qui mijote lentement afin d’en exprimer toute la saveur…

Sophie Endelys n’y va pas de main morte ! Chez elle, le délinquant a une chance de s’en sortir… L’affaire est dans le délai de prescription, donc non attaquable en justice, c’est là toute la saveur de l’histoire ! Le retour de Susan, outre qu’il ranime des peurs chez certains, peut également faire perdre beaucoup. L’affaire, qui a fait grand bruit en son temps, est désormais oubliée. Les protagonistes ont fait leur vie. L’idée de risquer de tout perdre agace suffisamment pour qu’ils entrent dans une machination visant détruire Susan, en la dépouillant si possible de tout ce qui lui reste de son ancienne vie de femme mariée, et de son départ rocambolesque à l’âge de 18 ans, avec un gros magot et un collier d’une valeur inestimable. Ce collier, sera la clef de voute de cette affaire, le remake d’un casse du siècle de son temps jamais vraiment élucidé. Si l’on secoue l’eau qui dort, il ne faut pas s’étonner de réveiller ceux qui dormaient à l’ombre de l’oubli et, ceux qui veulent profiter que le couvert soit mis pour s’inviter au festin. Une intrigue si prenante, qu’on ne lâche plus le livre.

Pour commander le livre, cliquez ICI : L’éclatante revanche de Susan Boyer

Présentation de l’éditeur

Au fil d’une enquête sur le passé d’une femme énigmatique, disparue à l’âge de dix-huit ans en même temps qu’un collier de grande valeur, se déroule une machination épatante de virtuosité.

 » Cher Maître,
Merci de m’avoir rassurée lors de notre voyage sur la confidentialité de nos échanges. Voici trente-quatre ans, je quittais Bruxelles sans prévenir ni ma famille ni mes amis. Je vous épargne les détails de ce départ précipité dont les circonstances sont trop compliquées à expliquer. Qu’il vous suffise de savoir que, depuis, j’ai fait ma vie au Canada : je me suis mariée à Lethbridge où j’ai travaillé dans une librairie. Toutes ces années ont été heureuses.
Mon mari est mort à l’automne dernier. Plus rien ne me rattache à mon pays d’adoption.
J’ai donc décidé de refaire le chemin à l’envers et de revenir à mon point de départ.
Ce retour se heurte à une difficulté. J’ai été judiciairement déclarée morte le 25 avril 2009 conformément aux dispositions du Code civil belge. Comment rétablir mon identité ? Quelles en seraient les conséquences ?  »

Un peu de l’auteur

Née à Paris, et installée actuellement en Normandie, Sophie Endelys a été juge au tribunal de grande instance de Paris et mène une carrière de magistrat tout en se consacrant à l’écriture.
Elle a publié plusieurs romans, Du gypse, du plomb et une légère odeur de fraise (Fayard, 2003), Diététique et balle perdue (Plon, 2007), La Brodeuse des ombres (Denoël, 2013), Les Gardiennes du silence, et Le Grand Art des petites escroqueries (Presses de la Cité, 2019 et 2020) et aussi raconté ce qu’est le quotidien d’un juge dans Salle des pas perdus (Plon, 2012).

Détails sur le produit

• Éditeur ‏ : ‎ Presses de la Cité (2 juin 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 300 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2258197848
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2258197848
• Poids de l’article ‏ : ‎ 404 g
• Dimensions ‏ : ‎ 14.2 x 2.5 x 22.7 c

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Le temps des convoitises, de Frédérick d’Onaglia

Sous le soleil provençal, les ambitions électorales de certains notables pourrissent la campagne. Les coups les plus bas sont de sortie. Un projet grandiose est en jeu ! Un projet qui dynamisera la commune perdue dans les Alpilles en bétonnant pour construire des logements, contre un projet voulant préserver les traditions rurales. Claire Césaire, journaliste et fille de l’un des candidats à la mairie revient chez elle. Depuis 9 ans, personne ne l’avait vue. Elle trouve un poste dans un journal régional dirigé par un homme d’affaire ayant de grandes ambitions, notamment tenter d’acquérir la manufacture de tissus provençaux d’Alexis Bastide. Ce dernier tente de sauvegarder son entreprise grâce au projet de lotissement dans la commune. L’enquête de Claire l’amène rapidement à regarder de plus près ce projet immobilier. Un projet entaché d’irrégularités et de malversations. Les articles que Claire rédige déclenchent un vent de panique. Désormais, tous les coups sont permis pour sauver ce qui peut l’être. Un roman plein de passion et d’intrigues, d’amours et de haines, une saga qui conduira le lecteur vers des émotions qu’il n’attendait pas.

Frédérick d’Onaglia place rapidement son lecteur dans un ascenseur émotionnel ! La campagne électorale se joue sur un grand projet de lotissement très controversé par l’opposition. Derrière tout ça, se tapissent des intérêts financiers. S’il apparait que des malversations entachent le projet de construction, il y a aussi une lutte pour garder le contrôle de la vallée. Une comtesse qui exploite ses vignes, ne semble pas être vraiment informée qu’une révolution a débouché sur une république et une démocratie. Mariée à un préfet par goût du pouvoir plus que par amour, elle s’est constitué un beau carnet d’adresse dont elle compte se servir pour assoir sa domination sur la vallée. Autour d’elle, suite aux articles de Claire Césaire, les têtes tombent. La comtesse a cependant compris une chose essentielle : mieux vaut contrôler en sous-main que d’être au premier plan. Ainsi, elle n’est jamais impliquée dans les scandales, seuls l’assurance que la politique menée lui convient et le prestige de son domaine l’intéresse.

Dans un panier de crabes, il y a toujours les leaders et les suiveurs. Alexis Bastide qui tente de sauver son entreprise, est prêt à toutes les compromissions afin d’épargner cet héritage qui est toute sa vie. Son endettement colossal en fait une proie facile pour porter le chapeau. La comtesse, qui tire les ficelles de la politique communale est une redoutable négociatrice. Son préfet de mari renforce sa position dominante sur presque tout. Lorsque le préfet est démis de ses fonctions, le château de carte tombe. La comtesse qui jamais n’est devant, continue de diriger ses ambitions, alors qu’autour d’elle un monde s’écroule. Cependant, alors que certains payent au pris fort les conséquences de leurs actes, d’autres s’en sortent en faisant de bons profits dans une alliance contre nature, mais indispensable pour pouvoir exploiter pleinement le nouveau projet initié par la nouvelle municipalité. Frédérick d’Onaglia tisse une intrigue complexe où tous les coups sont permis, sur fonds de pouvoir et d’amours contre nature. Il signe ici un roman qui ravira les amateurs de thriller.

Pour commander le livre, cliquez ICI : Le temps des convoitises

Présentation de l’éditeur

Dans les années 1970, entre scandale financier, ambitions électorales et tourments amoureux, une saga passionnante qui se déploie sous le ciel de Provence.
Ses Alpilles lui avaient tant manqué… même si Claire sait que ce retour aux sources risque de ressusciter les fantômes du passé. Pour son nouveau poste, la jeune journaliste veut donner le meilleur d’elle-même. À Fontvieille, son village natal, elle doit enquêter sur un projet immobilier lancé par le propriétaire d’une manufacture de tissus, Alexis Bastide. Si Claire est troublée par le charme de cet homme mûr, elle comprend aussi le combat de son propre père, opposé au projet de Bastide. La situation se tend encore lorsqu’elle a vent de révélations compromettantes…
Mais surtout Claire retrouve celle qui connaît ses blessures secrètes, et qui n’hésitera pas à en jouer le moment venu, la conquérante Victoire de Montauban…

Dans une Provence pleine de passions, d’intrigues, de tourments amoureux, s’entrecroisent des personnages prêts à tout, certains au nom de la vérité, d’autres pour leurs intérêts.
Une superbe saga.

Un peu de l’auteur

Frédérick d’Onaglia est né à et a grandi à Lyon. Depuis sa première trilogie – Le Secret des cépages, prix 2005 du Lions Club International, L’Invitée de Fontenay, L’Héritière des Montauban – suivie d’une saga en deux parties, L’Honneur des Bastide et La Mémoire des Bastide, tous ses romans, qui allient secrets de famille, amours et ambitions, ont été des succès.

Source photo Babelio 

Détails sur le produit

• Éditeur ‏ : ‎ Presses de la Cité (5 mai 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 413 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2258194555
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2258194557
• Poids de l’article ‏ : ‎ 450 g
• Dimensions ‏ : ‎ 14.4 x 3.2 x 22.8 cm

< » Le temps des convoitises, de Frédérick d’Onaglia »>

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L’antre des louves, d’Elodie Harper

An 74 avant Jésus Christ, à Pompéi, des femmes réduites en esclavage tentent de survivre. Leur condition est très précaire, d’autant plus qu’elles vivent dans un bordel où, dans une promiscuité effarante, elles se prostituent pour le compte d’un demi-sel. Parmi elles, Amara, instruite, fille de médecin grec comprend vite que la ville offre des possibilités vers un avenir meilleur. Dans l’antre des louves où Amara se prostitue pour le compte de Felix, elle parvient à convaincre son proxénète qu’elle peut lui rendre des services en augmentant la clientèle de gens à qui Félix prête de l’argent contre des intérêts colossaux. Se faisant, Amara démontre qu’elle peut avoir d’autres atouts. Ayant parfaitement décodé de fonctionnement de la société pompéienne, Amara tisse lentement sa toile. Connaisseuse du fonctionnement des hommes, elle se rendra indispensable, quitte à bouleverser un peu la quiétude de l’antre des louves. Pour tenter de regagner sa liberté, Amara doit se trouver un protecteur qui la rachètera à Félix et, qui accepte de lui donner son nom. Une équation difficile à résoudre, mais qu’Amara veut réussir. Elle doit surtout tenter de faire oublier autant que possible qu’elle n’est qu’une putain de l’antre des louves…

Dans un monde d’une rare violence, où la vie d’un esclave ne vaut que ce qu’on est prêt à lui donner, certains ont réussi à devenir des affranchis. Ces derniers sont des modèles enviés autant que craints. Amara, instruite et intelligente, comprend comment fonctionne cette société. Elle parvient à se faire une petite place au soleil en ne faisant plus qu’un seul client, ce qui allège considérablement son quotidien. De plus, elle loge désormais à l’étage, dans un réduit, mais loin des cellules exigües du bordel, des clients ivres, d’une violence omniprésente. Entre les prostituées des amitiés solides se nouent, ainsi que de des amours, souvent platoniques, avec d’autres esclaves. Tous rêvent de retrouver leur liberté, surtout ceux qui ne sont pas nés captifs ! Peu d’entre eux y parviendront. Seule une parfaite assimilation, une très bonne maitrise des codes de cette société peut permettre, parfois, d’obtenir le graal de l’affranchissement. Avec sa force de volonté pour arme, Amara ne désire qu’une chose : conquérir sa liberté…

Elodie Harper ose situer son roman dans un bordel sur près de 500 pages ! Ceux qui ont visité Pompéi et son lupanar, mesureront très bien l’exigüité des lieux. De toutes petites cellules où même le lit en pierre est réduit au minimum. En effet, ils sont trop courts pour qu’on puisse s’y allonger en entier ! Avec Elodie Harper le lecteur découvre la vie des esclaves. L’esclavage était une pratique courante. Depuis la nuit des temps, des hommes et des femmes perdaient leur liberté pour différentes raisons. Une fois réduit à l’état de meuble, l’esclave devenait une propriété dont le propriétaire pouvait jouir comme il l’entendait. L’affranchissement était la seule voie de recourt pour retrouver une liberté perdue. Elodie Harper nous entraîne dans un roman tour à tour tendre ou violent. Situer un roman sur un espace si petit est une grande prise de risque. Elodie Harper réussi l’exploit de passionner le lecteur en signant un roman historique captivant. Pour un premier roman, c’est une belle performance !…
Pour info : il était entendu avec Calmann-Lévy que parmi les SP il y aurait un bracelet en or ! Las, pour Goliath ce sera des noces de coton, comme en témoigne le bandeau ci-dessous…

Pour commander le livre, cliquez ICI : L’antre des louves

Présentation de l’éditeur

Bienvenue à Pompéi, en l’an 74 avant notre ère. Amara, jeune grecque instruite mais réduite en esclavage après la mort de son père, est vendue à bas prix à un lupanar sordide, l’Antre des Louves, dirigé par Félix, un homme violent et imprévisible.
L’impétueuse Amara comprend vite que la cité a beaucoup d’opportunités à offrir à celles qui savent les saisir. Avec les autres prostituées, qui deviennent sa famille de coeur, elle gravit les échelons d’une société où les hommes détiennent le pouvoir, forçant les femmes à constamment s’adapter pour survivre.
Des ruelles animées de Pompéi aux recoins les plus sombres de l’Antre des Louves, nul n’imagine une seconde que les prostituées connaissent les règles du jeu mieux que quiconque.
Amara va apprendre à utiliser et à contourner les codes de ce monde impitoyable afin de regagner sa liberté.

Un peu de l’auteur

Elodie Harper est journaliste. Elle est diplômée d’Oxford en littérature, où elle s’est découvert une passion pour la poésie antique.
L’Antre des Louves est son premier roman.

Détails sur le produit

• Éditeur ‏ : ‎ Calmann-Lévy (11 mai 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 494 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2702184634
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2702184639
• Poids de l’article ‏ : ‎ 510 g
• Dimensions ‏ : ‎ 13.5 x 3.2 x 21.5 cm

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Ce que disent les hirondelles, de Catherine Boissel

Henry et Pauline forment un couple solide. Henry porte en permanence un masque afin de cacher la partie de son visage très abimée dans les tranchées en en 14. Henry est une gueule cassée. Il exploite une ferme. Alors que la vie se déroule calmement, l’agitation gagne les esprits car le nouveau chancelier Hitler réarme son pays à marche forcée. Henry, qui a été en Allemagne visiter un ami, a été horrifié par cette marche vers l’horreur dans le bruit des bottes. Lorsque la guerre est déclarée, c’est la mobilisation générale. Fanfan, fils d’Henry, brillant élève qui a réussi son entrée à polytechnique, fera partie des premiers à partir se battre. Rapidement gradé à tout jute 20 ans, il est enrôlé pour gagner le font. Fait prisonnier, il s’évade pour entrer dans la résistance. C’est l’histoire d’une famille avec ses forces et ses faiblesses. Cette histoire fait suite aux romans Les Portes du bonheur et La Chanson de Julien https://www.leschroniquesdegoliath.com/2019/06/la-chanson-de-julien-de-ctherine-boissel/ .

Henry, mobilisé une seconde fois vite de retour chez lui, l’armée française ayant été défaite à la vitesse de l’éclair. Il apprend que son fils s’est évadé lorsqu’il est interrogé par la police qui le cherche. Dans le village, il y a ceux qui collaborent avec les forces d’occupation et, ceux qui résistent selon leurs possibilités. Puis, parmi les forces d’occupation, il n’y a pas que des monstres. Beaucoup n’ont eut d’autre choix que de servie leur pays. Combattants timides, ils tentent de profiter au mieux de leur séjour en France. Cependant, on ne peut balayer les sentiments contre nature qui se nouent. Cela crée un climat étrange entre attirance et répulsion. Certains n’ont pas cette morale et frayent sans complexe avec l’ennemi. Lorsque la guerre prend fin, la libération voit fleurir des combattants de la dernière heure voulant se refaire une virginité dans l’opinion. La plus critiquée est celles qui s’est affiché avec bien des soldats et officiers allemands. Alors que les FFI la recherche, elle arrive accompagnée d’un officier de la résistance pour remettre les pendules à l’heure.

Catherine Boissel nous offre une chronique allant de 1930 à la fin de la seconde guerre mondiale. Au travers de la vie d’une famille, elle nous montre les forces dont on peut être capable et, les faiblesses coupables. Selon les situations, chacun réagira en fonction de ses convictions. Catherine Boissel dresse une cartographie de la France au travers de la vie d’un village pendant l’occupation. Un roman à la fois tendre et violent, un livre qu’on a du mal à lâcher.

Pour commander le livre, cliquez ICI Ce que disent Les hirondelles

Présentation de l’éditeur

Une belle chronique familiale en Normandie incarnée par des personnages attachants avec leurs doutes et leur courage. Et une éclairante page d’histoire qui couvre les années 1930 et fait suite aux romans Les Portes du bonheur et La Chanson de Julien.
En Normandie, Henri et Pauline forment un couple uni. Mais, en ces années 1930, la vie n’est pas simple. La crise économique a ruiné leur élevage de chevaux, Henri est devenu agriculteur. Un changement qu’il accepte avec philosophie grâce à la tendresse de son épouse. Leurs trois enfants grandissent dans une atmosphère heureuse, et Fanfan, l’aîné, connaît bientôt l’émoi du premier amour.
Mais un événement inattendu vient ébranler leur quotidien. Invité par un ami, Henri part pour Berlin ; dans son journal, il consigne sa découverte horrifiée de l’Allemagne nazie. La déclaration de guerre confirme ses pires appréhensions.
Tandis que sa famille subit l’Occupation, Fanfan, enrôlé le jour de ses vingt ans, est fait prisonnier à Dunkerque. Évadé, résistant, il va tenter de traverser cette période douloureuse en restant fidèle aux valeurs des siens. La guerre les épargnera-t-elle ?
Une chronique familiale passionnante, le destin de héros ordinaires face au souffle de l’Histoire.

Un peu de l’auteur

Catherine Boissel a grandi dans le Calvados. Elle a notamment publié L’Enfant du crépuscule, Le Prieuré des ténèbres et, aux Presses de la Cité, Les Portes du bonheur et La Chanson de Julien (prix Reine Mathilde 2019), dont Ce que disent les hirondelles peut se lire comme une suite indépendante.

Source photo Lisez.com 

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Presses de la Cité (7 avril 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 444 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2258197708
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2258197701
• Poids de l’article ‏ : ‎ 481 g
• Dimensions ‏ : ‎ 14.4 x 3.3 x 22.7 cm

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Deux grains de sucre, un soupçon de secret, de Brigitte Piedfert

Dans la ville de Rouen, en 1632, un jeune confiseur, Simon del Prado, est choisi pour élaborer une composition sucrée lors de la venue de Louis XIII. Un notable de la ville, Adrien de Mèchefeux, voit d’un mauvais œil cette consécration d’un étranger. Il y a dans la ville d’autres confiseurs, bien français pour honorer le roi ! D’autre part, ces espagnols, devenus chrétiens en arrivant sur le sole France, sont restés des juifs : tout le monde le sait… Simon, qui a l’amitié du premier échevin de Rouen, découvre que sa livraison de sucre a été totalement détruite avant même d’être déchargée du bateau. Sur le port, il remarque de curieux personnages. Deux ecclésiastiques avec une mine sombre le regardent avec attention. Le grand-père de Simon l’informe que ces deux individus sont des inquisiteurs espagnols, sont ceux qui les ont persécutés, jadis, avant qu’ils se réfugient à Rouen. Adrien de Mèchefeux se rapproche des deux prêtres pour mettre des bâtons dans la belle mécanique du confiseur.

Brigitte Piedfert nous montre ce que peux faire une jalousie gratuite ! Adrien de Mèchefeux n’est pas confiseur, Simon ne lui prend rien, si ce n’est qu’Adrien ne supporte pas qu’on mette à l’honneur des étrangers ! Il a de solides réseaux dans la ville, aussi, Adrien de Mèchefeux dispense-t-il les graines de la vindicte autour de Simon. Aidé d’un malfrat qui use de violence pour lui, il fera tout pour abattre ce confiseur trop en vue. De plus, Adrien de Mèchefeux convoite la belle Adeline, fille du premier échevin et amie de Simon. Il veut l’épouser afin de lier son activité avec celle du père d’Adeline. Tout juste sorite de l’adolescence, Adeline se refuse à cette union, elle aime en secret Simon. Cette simple idée, révulse Adrien, qui redouble de machiavélisme pour détruire ce concurrent trop présent sur son chemin, trop juif, trop étranger et, trop compétent dans son domaine.

La venue du roi émeut toute la ville. Celui qui ravira les papilles de Louis XIII sera gratifié d’une belle récompense et, d’un prestige énorme. Simon est un artisan qui ne cesse de perfectionner son art. Le travail du sucre est un héritage familial qu’il cherche à perfectionner encore et encore. La haine d’Adrien va mettre à mal ses projets. Seul le réseau des émigrés espagnols, dont la solidarité est très forte, va l’aider à tenter de contrecarrer les plans d’Adrien de Mèchefeux. Sur fond de jalousie, de violence et de meurtre, Brigitte Piedfert nous entraîne dans un tourbillon généré par la bassesse humaine. Simon devra lutter à armes très inégales pour pouvoir élaborer le chariot qu’il imaginé afin d’honorer Louis XIII. Un roman dont le final est à la hauteur de l’acrimonie d’Adrien de Mèchefeux.

Pour commander le livre, cliquez ICI Deux grains de sucre, un soupçon de secret

Présentation de l’éditeur

Rouen, 1632. Simon del Prado, jeune maître confiseur, est choisi par les édiles de la ville pour composer la création sucrée qui sera offerte au roi Louis XIII à l’occasion de sa visite prochaine en Normandie. Cette consécration ne manque pas d’exciter la jalousie d’Adrien de Mèchefeux, négociant influent, qui voit d’un mauvais œil l’amitié que porte à Simon le premier échevin, dont il convoite la fille, Adeline.
Simon n’a pas le temps de fêter son succès qu’il découvre que la cargaison de sucre en provenance du Nouveau Monde sur laquelle il comptait a été mystérieusement saccagée à son arrivée au port.
Pour pouvoir exécuter sa commande, il lui faut s’approvisionner chez son ancien maître d’apprentissage, Salvador, un juif converti ayant fui les persécutions en Espagne, et qu’une cabale a relégué loin de Rouen.

Un peu de l’auteur

En fine romancière de l’histoire, Brigite Piedfert aime à éclairer dans son oeuvre les liens entre sa région de Normandie et le monde hispanique qui est son autre passion.

Mêlant aux ingrédients d’une intrigue palpitante les secrets de fabrication de son héros confi seur, elle nous livre ici tout à la fois un roman d’aventure haletant et un éloge de la gourmandise riche de tentations…
Mère de six enfants, elle se consacre désormais à transmettre sa passion du cinéma à des élèves de collège de l’agglomération grenobloise où elle réside, aux voyages (souvent à New York, ville de cœur) et à l’écriture qui occupe la plus grande partie de sa vie.

Source photo Salon du livre de Pont l’évêque

Détails sur le produit

• Éditeur ‏ : ‎ Calmann-Lévy (13 avril 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 320 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2702184502
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2702184509
• Poids de l’article ‏ : ‎ 480 g
• Dimensions ‏ : ‎ 15.4 x 2.6 x 23.5 cm

< » Deux grains de sucre, un soupçon de secret, de Brigite Piedfert »>

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Après l’océan, de Laurence Peyrin

Le printemps de l’année 1912 est frappé du sceau de l’horreur. Le Titanic a sombré lors de son voyage inaugural, créant la stupeur et semant la désolation. Letta, une jeune femme de 24 ans serre sa petite sœur Molly dans les bras en passant devant la statue de la liberté. De leur famille, elles sont les seules rescapées. Elles ont perdu leurs parents, leur frère, le mari de Letta, le peu de bien dont ils disposaient en quittant l’Angleterre pour avoir une vie qu’ils espéraient meilleure en Amérique. Elles arrivent dans un monde si différent de leurs habitudes, que Letta ne songe qu’à repartir. Lors d’une tentative de rapatriement, Molly est prise de panique en montant sur le bateau. La crise est violente et Molly se retrouve enfermée dans un asile. Letta doit rester pour tirer Molly de cette mauvaise passe. Afin de sauver sa sœur, Letta doit trouver un travail, s’installer dans cette Amérique qu’elle voulait fuir. Pour Molly, qui a été fortement choquée par le sinistre, Letta devra trouver des ressources qu’elle ne pensait â avoir.

Le naufrage du Titanic a marqué l’opinion, choqué l’Amérique et le monde pour longtemps. Les hommes étant restés à bord, seules les femmes et enfants ont pu revoir la terre ferme. Au deuil, à la perte des illusions, la fuite des rêves, elles ont dû faire face, affronter une nouvelle vie. Laurence Peyrin nous emmène sur les traces de Letta et de Molly, qui doivent se créer une nouvelle vie pour soigner Molly de son traumatisme, pour vivre et tenter de regarder de nouveau vers demain. Avec leurs parents, elles ont appris à faire de la pâtisserie et des tourtes. Chez les Alistair, on travaillait en famille. Fortes de ce seul savoir, Letta décide d’ouvrir cette boutique que ses parents voulaient lancer à la demande d’un riche fils De qui avait convaincu le père de Letta de tout quitter.

Si l’on parle encore de ce naufrage abominable, on n’entend rarement parler de la difficile reconstruction qu’on affronté les survivants. C’était surtout des femmes et des enfants. En 1912, peu de femme travaillaient. Beaucoup de rescapées ont été contraintes de travailler, de s’insérer dans un univers totalement différent de ce qu’elles avaient connu jusque-là. Après l’élan d’entraide de l’Amérique pour les naufragés, l’accueil dans des hôtel et l’aide de l’armée du salut, Il a fallu pour nombre d’entre elles plonger dans le monde du travail, sécher les larmes, affronter la vie pour pouvoir de nouveau tenter de vivre. Molly, durablement choquée, contraint Letta à rester au Etats-Unis, ensemble elles devront réaliser les rêves de leur père, décéder pour avoir voulu une vie meilleure pour les siens. Laurence Peyrin signe ici un roman poignant sur un drame dont on parle encore cent ans plus tard. Elle met en lumière les ressources dont ont été capable ces femmes pour reprendre le contrôle de leur vie.

Pour commander le livre, cliquez ICI Après l’océan

Présentation de l’éditeur

En ce printemps 1912, parmi d’autres naufragés hagards tirés de l’océan, Letta Alistair, 24 ans, serre contre elle sa petite soeur Molly en regardant approcher la statue de la Liberté. Elles sont les deux seules survivantes de leur famille, engloutie comme 1491 personnes avec « l’insubmersible » Titanic.

Les soeurs Alistair ont tout perdu. Leur père, Charles, dit le roi de la tourte, célèbre pour ses pâtes brillantes, ses viandes moelleuses mêlées d’oignons caramélisés, avait embarqué famille et biens pour développer son savoir-faire à New York. Letta ne peut même pas s’autoriser le désespoir, car Molly l’inquiète, plongée depuis le drame dans un profond mutisme.

Le naufrage du Titanic est un événement majeur qui secoue toute l’Amérique, et les victimes sont prises en charge, logées à l’hôtel, examinées à l’hôpital. Et après ? Letta va devoir puiser très loin en elle pour survivre dans ce New York qu’elle n’aime pas et qu’elle ne comprend pas. Et se battre pour sauver sa petite sœur bientôt qualifiée de « folle » dans un siècle qui traite mal les fous…

Un peu de l’auteur

Laurence Peyrin est une femme de lettres française.

Elle a été attachée de presse pour Marlboro F1 (1987-1989), journaliste au « Dauphiné Libéré » (1989-2010) et est intervenante cinéma de MeMyBoss depuis 2010.

Son premier roman « Stockholm » est paru en 2014. Elle obtient le Prix Maison de la Presse en 2015 avec « La drôle de vie de Zelda Zonk ».

Après « Hanna » (2015), « Miss Cyclone » (2017) et « L’aile des vierges » (2018), un roman d’amour historique avec une dimension féministe évidente, elle raconte dans « Ma chérie » (2019) l’histoire de Gloria, une jeune femme dont le destin va prendre un tournant inattendu dans la très conservatrice Floride de 1963.

Mère de six enfants, elle se consacre désormais à transmettre sa passion du cinéma à des élèves de collège de l’agglomération grenobloise où elle réside, aux voyages (souvent à New York, ville de cœur) et à l’écriture qui occupe la plus grande partie de sa vie.

Source photo Babelio 

Détails sur le produit

• Éditeur ‏ : ‎ Calmann-Lévy (6 avril 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 486 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2702166210
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2702166215
• Poids de l’article ‏ : ‎ 420 g
• Dimensions ‏ : ‎ 13.7 x 2.8 x 21.5 cm

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