Dans la maison de mon père, de Joseph O’Connor

En 1943, dans Rome occupée par les forces allemandes, le chef de la gestapo, Paul Hauptmann, instaure un régime de terreur par la force. Il craint avant tout de décevoir le führer car un nombre important de prisonniers de guerre s’évadent des camps dont il a la responsabilité. Il soupçonne une filière de la résistance italienne d’être responsable de ce Traffic. Aux portes de Rome, un état neutre, le Vatican, est l’objet d’une rumeur concernant un réseau d’opposition aux force allemandes. Un prêtre irlandais attaché au Vatican, Hugh O’Flaherty, anime un groupe disparate de personnes qui, sous prétexte d’une chorale se réunissant pour des chants très particuliers, organisent une forme de résistance non violente. Le risque d’une avancée nazie dans le Vatican, contraint O’Flaherty à organiser d’urgence la mise en sécurité de tous ses protégés, les exfiltrer de Rome vers la campagne. Cette dernière mission sera très dangereuse, car la gestapo est sur leur talons. Celui qui est chargé de cette mission tombe malade. Au dernier moment, O’Flaherty prend sa place, malgré qu’il ne soit pas formé pour cela. Sans qu’il n’en sache rien, tout le groupe se met en action afin de protéger le prêtre et permettre à la mission d’aboutir. Sur le chemin du retour, Hauptmann réussi enfin à capturer O’Flaherty. Perdu pour perdu, le prêtre va opposer une résistance inattendue pour une homme de son âge et de son rang…

Joseph O’Connor maintient dans son roman un suspens allant croissant. Sans arme ni violence, un chœur de volontaires met en place une filière pour mettre à l’abri les prisonniers évadés des camps. Le Vatican, état indépendant et neutre, bien que cerné pas les forces d’occupation, reste inaccessible à la gestapo. Dans une ville sous contrôle des forces d’occupation et des milices fasciste de Mussolini, la résistance s’organise. Afin de protéger les partisans, O’Flaherty organise le groupe de sorte que nul ne sache vraiment qui est qui, ni qui fait quoi. Chacun posant une petite pierre à cet édifice périlleux sans en savoir plus qu’il ne faut. En cas de chute, impossible de parler et faire les faire tous tomber. Les autorités ecclésiastiques, n’apprécient guère les activités d’Hugh O’Flaherty. En effet, selon les accords signés, la neutralité risque d’être mise à mal si des actions assimilables à des actes de guerre sont avérés. O’Flaherty est vertement remis en place, suspendu de son travail dans les camps de prisonniers pour avoir trop montré sa désapprobation aux responsables des camps, qui se sont plaint à leur hiérarchie. Qu’importe, bien que cantonné dans l’enceinte du Vatican, le groupe doit continuer.

Joseph O’Connor, s’appuyant sur des faits réels, nous offre une fiction éblouissante, un thriller historique de premier ordre ! Une fiction plongeant ses racines si profondément dans la vérité historique, qu’elle devient tout à fait crédible. Nous sommes en 1943, l’armée allemande commence à sentir des frémissements dans les forces alliées. Les hommes sont épuisés par des années de guerre. Pour tenter de se maintenir, certain utilise des méthodes cruelles pour tenter d’enrayer un déclin qui ne saurait tarder. Paul Hauptmann est convaincu du rôle d’O’Flaherty dans la résistance. Sa priorité est de le faire tomber. Cependant, à l’abri du saint siège il reste intouchable. La mission de tous les dangers lui sera peut-être fatale. Un roman brillant d’une fiction ayant existé, un hommage à ceux qui dans l’ombre ont luté pour conserver à l’homme sa dignité.

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Présentation de l’éditeur

Inspiré de l’histoire vraie de Hugh O’Flaherty, le prêtre irlandais rattaché au Vatican qui a défié les nazis et sauvé plus de 6000 juifs et soldats alliés de l’enfer de Rome en 1943, « Dans la maison de Mon Père » est un thriller littéraire de premier ordre. A la manière d’Hilary Mantel, Joseph O’Connor mêle histoire et fiction dans un véritable tour de force narratif, un récit haletant à l’intrigue parfaitement ficelée. A travers le destin et les choix courageux de personnages aussi attachants qu’inspirants, il rend un superbe hommage à ceux qui ont su suivre leurs convictions dans les temps les plus troubles.

Un peu de l’auteur

Joseph O’Connor est un écrivain irlandais, nouvelliste, romancier, scénariste.

Il est le frère aîné de la chanteuse Sinéad O’Connor (1966-2023).

Titulaire d’un M.A. en littérature anglo-irlandaise de l’University College Dublin, il poursuit ses études à l’Université d’Oxford.

Après ses études, il exerce pendant 10 ans en tant que journaliste pour le journal « Sunday Tribune » et le magazine « Esquire ». Il se consacre à l’écriture à plein temps depuis 1989.

Joseph O’Connor est l’un des romanciers les plus sûrs de la nouvelle génération d’écrivains irlandais.

Découvert en France en 1996 à travers un recueil de nouvelles du genre grinçant, « Les bons chrétiens » (« True Believers », 1991), et consacré deux ans plus tard des deux côtés de l’Atlantique avec son roman « Desperados » (« Desperadoes », 1993), il cultive une manière bien à lui de dynamiter les apparences, armé de son réalisme brutal et d’un humour ravageur.

site officiel : https://josephoconnorauthor.com/

Source photo Babelio 

Détails du produit

• Éditeur ‏ : ‎ Rivages (3 janvier 2024)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 432 pages
• ISBN-10 ‏ : ‎ 2743661747
• ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2743661748
• Poids de l’article ‏ : ‎ 445 g
• Dimensions ‏ : ‎ 14.1 x 2.8 x 20.5 cm










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A propos Jérôme Cayla

Chroniqueur littéraire, lecteur, auteur de deux romans : Mathilde et Trois roses blanches. Je travaille habituellement avec les services presse des maisons d'éditions Me contacter par Mail sur contact Presse pour les livres en services de presse.
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