Lettres de refus

Les lettres de refus ou d’acceptation de la part des éditeurs ! Une grande question…

Ci-dessous, en fin de cet article, vous trouverez des exemples de lettres de refus que j’ai reçues avant de trouver un éditeur… En bref, il faut avoir beaucoup de philosophie et d’humour pour tenter de se faire éditer, sans quoi on sombrerait dans la sinistrose rapidement !

Elles ne sont que ce qu’elles sont, mais montre ce à quoi il faut se préparer. Le ton est parfois rude, mais pour l’éditeur, quel que soit la qualité du manuscrit, son auteur reste un inconnu.

 

 

 



 

 

 

Ecrire,  oui c’est faisable, mais la bonne question reste : doit-on être pour autant un auteur célèbre dans une grande maison d’édition ?

Pour ceux qui ne savent pas encore ce que c’est : voici des exemples de lettres de refus de la part d’éditeurs de la grande édition… Ces lettres, tous les écrivains en reçoivent, ou en ont reçu : même les plus grands. Yasmina Khadra avoue sans complexe avoir jeté au feu une trentaine de roman non acceptés par les éditeurs : chacun sait ce qu’il est devenu désormais.

Tous les écrivains, qu’ils soient de grands auteurs, ou des primo-auteurs ont connu ce genre de lettre ! Ce n’est pas rare, ni choquant. L’éditeur engage des fonds important pour publier un livre, il reste donc libre de ses choix et stratégies de publication : Comme vous êtes libre d’acheter ce que vous désirez, l’éditeur est libre de choisir. Etre édité n’est pas un droit, mais une récompense suprême pour un travail long, solitaire, souvent chargé de doutes…

 

 

 



 

 

 

Sachez aussi que rares sont les auteurs écrivant vraiment seuls leurs livres, du moins leurs premiers livres. En effet, nombre d’entre eux se font relire et critiquer par d’autres auteurs habitués aux coulisses de la rédaction d’un roman.

 

 

 



 

 

 

J’ai rencontré beaucoup d’auteurs me disant avoir du mal à joindre les deux bouts, tirer le diable par la queue afin de payer le loyer en fin de mois. Certain, font un roman officiel par an, plus deux ou trois autres comme nègre pour des résultats financiers un peu raides…

Enfin de compte, à force de grenouiller auprès des éditeurs, des services de presse, de l’ensemble de monde du livre en perdant les quelques illusions du départ : j’ai trouvé ma place dans la chroniques littéraire, singulier tournant, mais opportunité rare permettant de recevoir beaucoup de livres avant leur parution, de rencontrer les plus grands auteurs en tête à tête, de roder dans les salons du livre sans bourse délier à la rencontre des nouveautés… Bref, une toute autre vie ô combien passionnante.

Ainsi donc, je voulais écrire et c’est ce que je fais aujourd’hui. L’art des mots est un jeu délicat car il peut aussi bien détruire qu’enflammer. L’écriture de chroniques consiste à comprendre l’auteur et le public visé par l’histoire : c’est un bon entrainement, une adaptation permanente, comme marcher sur un fil tel un équilibriste. La chronique raconte une histoire, ce n’est pas vraiment une critique au sens propre du mot. Une histoire qui, on l’espère donnera envie de lire. C’est, parfois, assimilé à un genre de promotion déguisée. Les éditeurs sachant les goûts de leurs chroniqueurs n’envoient pas de roman risquant de déplaire, c’est bien compréhensible. D’ailleurs, ils demandent souvent si on accepte le livre avant de l’envoyer…

De fils en aiguilles, ou de mots en phrases, le taux d’impact des articles augmentant jusqu’à trouver une place dans la presse officielle, les demandes se sont élargies à la promotion de produits que je maîtrise bien : le Hi-Tech et le bricolage. Sur la demande de grandes enseignes françaises de la distribution et  de société internationale, sont venues les rédactions de fiches techniques, de manuels, de conseils, d’accroche publicitaires. Puis des traductions de notices en tous genres pour des entreprises étrangères visant le marché francophone. Peu à peu, en me professionnalisant, je reconnais qu’aujourd’hui, si je ne peux en vivre, cela améliore le quotidien par des revenus complémentaires non négligeables.

 

 



 

 

Comme quoi, si on ne vit pas de sa plume (5% des auteurs dans la monde en vivent : source « Le monde littéraire », les autres ayant des revenus autres…). Tout comme les nègres littéraires qui ont souvent des revenus plus réguliers que les auteurs officiels, un chroniqueur reste un bon moyen d’allier son plaisir d’écrire en améliorant son ordinaire : les voies de l’écrit sont impénétrables, parfois !

pol

Ph Rey

michalon

 

 

 



 

 

 

minuit

gallimard

 

 



 

 

fayard

Liana levy

EHO

desclee

dilettante

denoel

 

 



 

 

belfond

cherche midi

 

 



 

 

Albin michel A

Albin michel B

A Carriere

Et enfin une acceptation… Un petit éditeur, mais un premier pas. Si l’éditeur a fermé depuis, ce livre a été réédité par une autre structure plus grosse trois ans plus tard, sous un autre nom…

3 roses

Mathilde13 Mon second livre, Mathilde aux éditions Laura Mare.

Fauxville en caux 1er article sur Mathilde

PNormandie1

 

 



 

 

 

PNormandie2

Le second, et ultime article de presse, comme quoi il est bien difficile d’être vu, avant d’être lu ! Rude combat que de se voir éditer. Pour ce deuxième roman, je n’ai pas eu besoin de chercher un éditeur, c’est un livre de commande de l’éditrice…, écrit selon ses souhaits : littérature pour faire rêver et voyager le lecteur était le credo.

N’hésitez pas à m’écrire, si vous le souhaitez.

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