Le massacre des innocents, par Amédée Mallock

S’il est des thrillers dont le moteur est de se faire des frayeurs, celui-ci en fait partie !

Il y a bien des romans où les crimes de sang sont nombreux, mais dans celui-là, l’horreur atteint un paroxysme total. L’imagination, la perversité de certains criminels n’a de limite que leurs propres folies destructrice les caractérisant. Jouant la carte au maximum, Amédée Mallock, nous entraîne dans un thriller envoutant, où le lecteur peut à loisir se délecter, par procuration, d’hémoglobine ; se faire spectateur des plus vils instincts. Mais c’est aussi un roman touchant, avec une équipe d’enquêteurs, qui elle, reste foncièrement humaine et sympathique. Il est rassurant de savoir que la police sait conserver une bonne dose d’empathie face au pire…

Amédée Mallock (alias Jean-Denis Bruet-Ferreol), qui a pris comme pseudonyme le nom de son commissaire, noue la complexité de la névrose criminelle avec brio, en envisageant parfaitement le cheminement psychologique de ses assassins.

En premier lieu, je n’aime pas les thrillers, encore moins les policiers…, alors, lorsque j’ai reçu ce livre en SP : j’ai appréhendé la chose avec circonspection !

D’un homme aussi tranquille, lorsqu’on a la chance de le connaître, il semble impensable qu’il puisse écrire de telles distorsions du traumatisme mental, pourtant…

Cependant, ce livre m’a tenu en haleine jusqu’à la dernière page !

ISBN : 978-2-7556-0594-5 Chez Hugo & Cie : http://www.hugoetcie.fr/JBZ/Catalogue/Chroniques-barbares-Le-massacre-des-innocents

Les chroniques barbares sont un ensemble de sept romans dont ce livre est l’un d’eux : le tome 1. Chose d’autant plus étrange qu’il fait référence au tome 2, qui l’a précédé dans l’écriture ; même dans les romans, il se cache une part de mystère…

L’auteur : (source Hugo & Cie)

Mallock fait partie, en 1980, des tout premiers photographes sélectionnés par le Grand Palais dans le cadre du Salon d’automne et reçoit, au plan national, un Prix spécial du jury pour son travail sur « La solitude ». Ces clins d’œil du destin et un doctorat de marketing seront le point de départ d’une longue carrière de directeur de création freelance, rédacteur-concepteur et créateur de visuels contemporains, tant dans le domaine de la publicité que dans celui de l’art. En 2000, Mallock expose à nouveau au Grand Palais dans le cadre du Salon de la figuration critique des peintures en technique mixte, il reçoit un Prix Stratégie du design et sort un roman policier : Les visages de Dieu  (Seuil). En 2010, Mallock propose une suite à ses Chroniques barbares  ainsi qu’un livre de peintures numériques : Mélancolie sur mer .

A propos Jérôme Cayla

Chroniqueur littéraire, lecteur, auteur de deux romans : Mathilde et Trois roses blanches. Je travaille habituellement avec les services presse des maisons d'éditions Me contacter par Mail sur contact Presse pour les livres en services de presse.
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