En Sicile, sur le versant de l’Etna, Chiara s’amuse pendant que sa famille égrène les journées entre les générations, immuables et sans surprise. Dans les conversations des adultes, il y a bien des rumeurs de guerre, de soldats et au loin, en sourdine, le son des explosions du canon ; mais tous cela est si lointain… Juchés sur le dos d’un âne, les anciens descendent encore de la montagne dans le soir tombant. Puis les cris, les rires et les affaires de famille rythment le temps afin qu’il ne cesse de couler… La guerre n’est qu’un mot étrange inventé par les grands pour se raconter des histoires ; les adultes aiment se donner de l’importance. Pour des enfants, une guerre au loin ce n’est que des rêves flous. Pourtant, un soir, les bombes des grands tombent sur le village, le rêve s’efface et devient un cauchemar bien concret et très présent. Le monde de Chiara va basculer dans une autre réalité…
Un livre chargé d’émotion et bien documenté sur une époque de la Sicile peu connue. Cette guerre fut suivit d’une grande vague d’émigration vers des climats plus hospitaliers, notamment l’Algérie qui ouvrait des territoires aux cultivateurs.
4ème de couverture :
Ah l’histoire… D’abord la grande histoire, celle avec un grand H, qui s’inscrit dans les archives du temps, et l’autre, la petite histoire, celle gravée dans la mémoire et le cœur des enfants.
Cet été là, les enfants de l’île voient leur vie basculer. Le débarquement des alliés sur les côtes siciliennes est vécu comme une délivrance dans un fracas de fin du monde et une pluie de parachutes qui finiront en dizaines de robes blanches pour les petites filles. Chiara, l’aînée de la famille, petite héroïne du quotidien, nous donne une véritable leçon d’amour et de résistance.
Ce récit d’une guerre vue et racontée par les enfants donne à ce roman un ton particulièrement tendre, émouvant, parfois humoristique même lorsque les situations frisent le drame.
Prix €16.00