La notion d’amour chez nos seniors, est-ce dégradant, ou une aubaine ?
Presque politiquement incorrecte, la notion d’amour des personnes âgées reste un tabou pour beaucoup, une tendresse inouïe pour quelque uns, rares, mais plus tolérant !
Cette question se pose de plus en plus. En effet, la population vieillit mieux et plus longtemps que dans le passé, les ménages divorcent même à un âge avancé, des opportunités se présentent et, chacun peut saisir la chance s’offrant à lui, ou non…
Pour les enfants, les parents sont des êtres asexués : ils sont des parents, point à la ligne ! C’est lorsque survient un divorce que les enfants, s’ils sont en âge de l’envisager, ajoutent à la notion de parent une sexualité potentielle. Mais la vraie question serait plutôt de savoir si l’amour n’est qu’une question de sexe, ou de sentiment qui volerait la primauté au physique. Mécaniquement, il est bien connu que le charnel est une denrée périssable, mais pas l’esprit pour qui le temps reste profitable.
L’esprit, cet organe immatériel, plein de ressources qui tel un muscle sollicité croît en puissance en réservant bien des surprises. Michel Tournier, récemment entré dans la prestigieuse Pléiade, ne disait-il pas que l’âge le rapprochait de son enfance ? Et très justement ce rapprochement peut mener aux mêmes questionnements. Il faut vivre de près avec des personnes âgées pour deviner derrière les rides et les rhumatismes le regard briller lorsque survient un intérêt particulier pour une personne, une attention chargée de tendresse, un regard d’enfant qui peut en dire long sur les pensées se bousculant sous les cheveux blancs !
Dans notre esprit, notre âge mène une vie différente de notre corps et, si ce dernier à une fâcheuse tendance à nous lâcher, ce qui se trame dans notre tête conserve toute sa force.
Myriam Saligari n’aborde pas le sujet sensible de l’amour physique du troisième âge, mais elle ose aborder avec délicatesse le ressenti, la grande tendresse qui uni deux êtres, motivant le rapprochement pour ne plus vivre seuls, parce que le besoin de l’autre vient d’ailleurs afin de partager mieux encore, quitte à bousculer des idées reçues et un équilibre que l’on pensait imperturbable.
Avec Myriam Saligari le lecteur plonge dans la jeunesse du troisième âge. Tour à tour drôles ou routiniers, ses personnages sont bien ancrés dans la vie : une vie commençant à s’étioler et pour lequel ils peuvent envisager un avenir. Un premier roman chargé de tendresse, les yeux bien ouverts sur notre temps, sur nos anciens beaucoup moins à la ramasse que l’imagerie populaire veut nous faire croire. Demain, les baby-boomers seront majoritaires, cela va décoiffer les esprits chagrins !
Présentation de l’éditeur
Dans sa tête, Madeleine a moins de cinquante ans, mais demain, elle soufflera vingt bougies de plus.
Pierre, son voisin du dessus, fêtera ses quatre-vingts printemps ce même jour. Ils se croisent sans se voir, jusqu’à l’erreur de distribution de courrier d’un certain Jean qui va changer le cours de leur histoire.
Source photo & bio : Editions Elan Sud
Après ses études de psychologie, Myriam Saligari a enseigné pendant une vingtaine d’années. Aujourd’hui, elle se consacre aux élèves en difficulté, toujours pour l’Éducation nationale.
Ses premiers écrits sont des ouvrages et articles professionnels. Il était temps est son premier roman.
Ce texte a été primé en 2016 par le jury du Prix « Première chance à l’écriture ».
Vidéo de Myriam Saligari qui parle de son livre : https://www.facebook.com/1Myriamsaligari/videos/278060125875388/
Détails sur le produit
• Broché 16 euros
• Editeur : Elan Sud (2 juin 2016)
• Collection : Elan d’elles
• Langue : Français
• ISBN-10: 2911137477
• ISBN-13: 978-2911137471
• Dimensions du produit: 21 x 1,5 x 12 cm
Commande directe sur le site de l’éditeur ICI : http://elansud.com/boutique/