Un parfum de fleur d’oranger, de Gilles Laporte

En cette fin de XIXème siècle, l’Italie peine à trouver de l’emploi pour ses fils, les premiers émigrants se cherchent un avenir ailleurs. La France, toute proche, peut leur offrir une chance. Valturno, ne pouvant se maintenir sur l’exploitation familiale, doit s’exiler malgré lui. Son père lui a donné une formation de maçon tailleur de pierre afin de lui forger des armes pour s’écrire lui-même un destin, loin des siens.

Le roman de Gilles Laporte met en lumière ces italiens venus en terre de France entre le XIXème et le XXème siècle. Ceux-là même qui ont écrits une page de notre histoire en bâtissant nos maisons, nos bâtiments publics avec un savoir-faire et une volonté de réussir à l’épreuve des difficultés. Le déchirement occasionné par le fait de devoir émigrer, donnera à Valturno l’énergie nécessaire pour chercher à s’intégrer au point de vouloir faire oublier ses origines. Un sentiment d’abandon l’anime : son pays l’a rejeté, il sera donc français. Seul son nom trahit ses origines, mais il en est fier : Plalazzi il est et il l’affichera en grand sur son entreprise de BTP lorsqu’il la fondera en lorraine.

Un roman où il est question de l’intégration, mais également d’amour. Les Femmes jalonnent la vie de Valturno. Elles sont sa colonne vertébrale, son ancrage dans son envie de réussir jusqu’à devenir indispensable pour la gestion de ses affaires.

Ils sont nombreux à être venus en France de la péninsule transalpine. Le bâtiment et les travaux publics ont été pour eux un moyen de réussite sociale, un symbole d’intégration réussie. Peut-être aussi avaient-ils la rage de démontrer à ceux qui étaient restés au pays, à leurs familles, qu’ils n’étaient pas démunis de ressources.

Gilles Laporte nous offre ici un beau roman sur un monde peu connu. L’arrivée des italiens en France s’est faite à une époque porteuse pour le bâtiment. La situation économique redevenait stable, la politique post révolutionnaire se stabilisait enfin. Il y avait des besoins que le savoir-faire de ces entrepreneurs a su combler.

L’auteur nous présente son ouvrage, à voir absolument !

Présentation de l’éditeur

A ceux qu’il rencontre sur sa route depuis l’Italie, Valturno Palazzi aime à dire qu’il est  » tailleur de pierre, maçon, simple ouvrier qui, de ses mains, veut créer du beau et du bon dans ce monde « . Un heureux hasard conduit l’exilé chez la belle Malou qui tient seule le Café des Lilas dans un village des Vosges. Son mari, Albert, a été assassiné. Un meurtre non élucidé, qui n’en finit pas de la hanter : en lettres anonymes, le nom de Mostaganem, lui revient telle une menace. C’est à Paris, lors de l’Exposition universelle de 1889, que Valturno fait le vœu de créer son entreprise de maçonnerie, de taille de pierre et de construction. Sa réussite sera fulgurante. En quelques années, Valturno s’épanouit dans cette Lorraine devenue sienne. Quand, un jour de 1895, un enfant de dix ans arrive subitement dans sa vie et ravive le souvenir de cette femme tant aimée, là-bas,  » vers son Sud « , commence entre le petit Victor et Valturno une jolie passation de savoirs et de connaissances…

Un peu de l’auteur

Né en 1945 sur la rive gauche de la Moselle, dans une famille d’ouvriers du textile, Gilles Laporte est un authentique Lorrain. Romancier, biographe, scénariste et conférencier, il consacre toute son énergie de créateur et de conteur à son pays et à ses gens qu’il aime passionnément. Il écrit, raconte des histoires, depuis qu’il sait tenir un crayon. Fidèle à sa culture d’origine, il se présente comme un « ouvrier des lettres ».
Couronnée par de nombreux prix littéraires dont le célèbre prix Erckmann-Chatrian, son oeuvre va de la poésie au roman historique, en passant par le théâtre, le film de télévision, le roman contemporain et la biographie. Chevalier de l’ordre des Arts et Lettres, Gilles Laporte a aussi créé et animé quatre magazines littéraires pour radio et TV, et intervient régulièrement en milieu scolaire.
Il est l’auteur de sept romans aux Presses de la CitéLe Loup de Métendal, prix des Conseils généraux de Lorraine 2010, La Fontaine de Gérémoy, prix de la Société des Ecrivains d’Alsace-Lorraine, 2011, Cantate de cristal, Des fleurs à l’encre violette, La Clé aux âmes, L’Etendard et la Rose, et Sous le regard du loup.

Détails sur le produit

• Broché: 448 pages
• Editeur : Presses de la Cité (31 août 2017)
• Collection : Terres de France
• Langue : Français
• ISBN-10: 2258137489
• ISBN-13: 978-2258137486
• Dimensions du produit: 14 x 3,1 x 22,5 cm

A propos Jérôme Cayla

Chroniqueur littéraire, lecteur, auteur de deux romans : Mathilde et Trois roses blanches. Je travaille habituellement avec les services presse des maisons d'éditions Me contacter par Mail sur contact Presse pour les livres en services de presse.
Ce contenu a été publié dans Achat livre, Critiques littéraires, Livres, Romans historiques, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire