Poussière d’écume, de Sylvain Riccio

La poussière d’écume, quoi de plus joli comme expression pour qualifier ce qui vous donne du baume au cœur, du courage à revendre, la force de vaincre les plus hauts sommets ? Sauf que toute potion, aussi miraculeuse qu’elle soit, à son prix…

Le jeune Karel, nous montre à jour sombre de sa ville de Prague où il vit avec un animal de compagnie aussi poussiéreux que lui ; entre la cité historique et sa vie réelle, un fossé est manifeste. Lui, effacé et discret, en pince pour les beaux yeux d’une jolie dont il n’ose même pas envisager l’approche. Souffre douleur de quelques collègues croupissants dans de vieux emplois sans avenir, Karel se rêvait un autre monde fait de voyages et de rencontres, d’aventures et de félicité avec des conquêtes exotiques. Parce qu’il est juvénile et timide, notre homme va suivre un ami de rencontre plus brillant que lui, plus vif et plus éveillé : un vendeur de poussière d’écume !

Peu à peu, rail après rail, Karel va conquérir sa belle et se forger une nouvelle apparence. Chacun assiste à la naissance d’un nouvel homme, aussi éphémère que le temps que dure l’effet de la cocaïne…

Mais jusqu’à quand, Karel ; jusqu’où et à quel prix ?

Un premier roman primé qui mérite qu’on se plonge dedans. L’écriture est vive et imagée, l’ambiance garantie !

Source Editions Elan Sud

4ème de couverture

Le jeune Karel, gratte-papier dans un commissariat sordide de Prague, rêve de voyager sans trouver le courage de partir. Il se lie d’amitié avec Dashnor, un vieux marin dont les aventures lointaines le fascinent. Parmi ses compagnons de fortune, le sombre Vodnik l’incite à consommer une drogue dure. Il sombre peu à peu dans la folie, tandis qu’un tueur sanguinaire rôde dans les rues froides de la ville. Un polar intense.

L’auteur

Cursus
Lors de mon enfance, je pensais devenir biologiste pour chercher de nouvelles espèces animales ou végétales. Mais à la fin de mes deux années de Classe Préparatoire aux Grandes Écoles, il me semblait qu’un chercheur en biologie passait trop de temps dans un bureau ou un laboratoire. J’ai donc décidé d’intégrer l’École Nationale Supérieure de Géologie de Nancy, dont les diplômés parvenaient à trouver du travail à l’étranger et à garder un contact direct avec le terrain.
J’ai commencé à travailler en tant qu’ingénieur géologue en Mauritanie. Chercher de l’eau dans le désert a été une première expérience très formatrice. Puis, j’ai tenté une carrière dans le pétrole entre la Suisse, le Nigeria et le Brésil, mais je ne me sentais pas à ma place dans le système industriel et j’ai choisi de le quitter. Je me suis alors engagé dans l’Aide Humanitaire. J’ai eu la chance de travailler dans différents contextes de crise : reconstruction après catastrophes naturelles et soutien aux populations victimes de conflits armés. J’ai ainsi pu découvrir des pays comme l’Indonésie, le Soudan, le Kenya, la Centrafrique, ou encore le Mali.

Écriture
Travailler dans différents contextes de crise m’a permis de découvrir un monde extrêmement diversifié dont la marche peut sembler déroutante ou chaotique. L’écriture s’impose alors comme le meilleur moyen d’assouvir le besoin de raconter, de réfléchir, de comprendre. L’imagination prend ensuite la relève pour créer, à partir de situations réelles, un monde nouveau plus propice à l’extraordinaire.

La remise du Prix s’est déroulée lors du salon de l’édition indépendante LIRE ENTRE LES VIGNES, le dimanche 20 juin 2010 à Sainte-Cécile-les-vignes en présence des acteurs du Prix et de la presse et du public.

Lire les première page du roman ICI : http://www.calameo.com/read/000192543d3a9f6859b56

A propos Jérôme Cayla

Chroniqueur littéraire, lecteur, auteur de deux romans : Mathilde et Trois roses blanches. Je travaille habituellement avec les services presse des maisons d'éditions Me contacter par Mail sur contact Presse pour les livres en services de presse.
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