La valse des mouettes, de Madeleine Mansiet-Berthaud

La vie dans un phare, celle des gardiens de la lumière est peu connue. Madeleine Mansiet-Berthaud nous y emmène dans ce roman. Gabrielle se fait engager comme gardienne dans ce milieu jusqu’ici réservé aux hommes. Pour elle, s’est une façon de se rapprocher de sa mère morte en mer dans un naufrage. C’est aussi un endroit où elle se sent libre de rêver, de réfléchir, loin du bourdonnement du monde. Là elle rencontre Alexis, un homme dont elle se sent proche. Cependant, une jeune femme dans l’isolement du phare de Cordouan, avec pour seule compagnie que des hommes et des mouettes, suscite des convoitises. En 1939, la guerre est déclarée, l’occupant prend en charge la gestion des phares, chacun y perd ses repères. Gabrielle va découvrir les secrets dissimulés jusqu’ici par les siens. L’occupation sera pour elle bien plus violente que prévu, son univers va s’écrouler : reverra-t-elle un jour Alexis ?

Les gardiens du phare se sentent protégés par ce travail essentiel pour les marins, isolés du monde, ils sont en sécurité sur le rocher. L’armée allemande décide de fermer les phares, de les éteindre totalement. Le mur de l’atlantique est en construction ! Madeleine Mansiet-Berthaud nous offre là un roman qui sent la France, celle des terroirs avant et pendant la seconde guerre mondiale : une France qui voit son mode de vie chamboulé par l’occupation, ses traditions mises à mal au sortir de ce conflit. Le retour à la vie de ceux qui ont souffert de la guerre laissera des traces indélébiles.

C’est un roman touchant, qui amène facilement la larme à l’œil. Un roman où l’on à parfois envie de crier, de rendre justice soi-même, de tordre le cou de certaines personnes dont les visées sont abominables. La nature humaine n’est pas toujours bienveillante, surtout dans un espace clos et, celui d’un phare est vraiment exigu. L’ennui, l’attente durant des heures pousse à la faute, l’alcool aggrave la situation. Seule une mouette, qui pour Gabrielle représente l’image de sa mère vient régulièrement l’écouter lorsque qu’elle s’isole sur le rocher. Une mère partie un jour sans prévenir, disparue trop tôt, la laissant seule à Meschers avec son père et sa grand-mère. Dans le phare, les murmures, les jalousies se font de plus en plus pressantes. Et une fois de retour à terre, une fois le phare éteint ce n’est pas mieux : l’armée d’occupation a des objectifs qu’elle compte tenir…

Présentation de l’éditeur

On l’appelle le paradis des enfers. Pour Gabrielle, marquée à jamais par la mort de sa mère lors d’un naufrage, le phare de Cordouan, où elle a rencontré Alexis et où elle travaille, est comme un refuge. Mais, en 1939, la guerre va anéantir toutes les illusions de la jeune femme.
Une croyance populaire affirme que les mouettes sont l’âme des marins disparus en mer…
La jeune Gabrielle vit avec son père Denis, qui tient le café le Mascaret, à Meschers, village de pêcheurs de l’estuaire de la Gironde. Elle devient auxiliaire au phare de Cordouan, le  » Versailles des mers « , situé à sept kilomètres en mer sur le plateau de Cordouan. Même si le lieu ravive le souvenir de Léa, sa mère morte lors d’un naufrage dix ans plus tôt, elle s’y sent bien. Parfois, au-dessus de sa chambre, vient se percher une mouette à la gorge noire. Pour la jeune fille, c’est comme si cet oiseau des mers lui transmettait des messages de la disparue. Parmi les gardiens, il y a Alexis, de dix ans son aîné, dont elle tombe amoureuse. Quand la guerre est déclarée, Meschers se vide de sa jeunesse et Alexis disparaît sans plus donner de nouvelles… Sur la côte, les Allemands ordonnent la construction du mur de l’Atlantique, et l’extinction des feux de Cordouan.
Alors que les mesures contre les Juifs s’intensifient, Gabrielle s’étonne que son père Denis l’incite à rester au phare. Que craint-il donc pour elle ?
Drames, secrets, révélations sur sa mère et amours contrariées vont précipiter le destin de Gabrielle dans la tourmente et loin des siens…

Un peu de l’auteur

Originaire de Mâcon, en Bourgogne, Madeleine Mansiet-Berthaud est férue d’écriture depuis toujours. Elle commence à écrire des poésies, des contes et des nouvelles pour plusieurs maisons d’édition. C’est une fois à la retraite qu’elle se lance dans l’écriture de romans.
Elle rencontre le succès avec sa trilogie sur les cagots d’Aquitaine (ces personnes mises à l’écart de la société, descendants présumés des lépreux), un sujet méconnu qu’elle souhaitait mettre en lumière. Madeleine Mansiet-Berthaud aime en effet réhabiliter des histoires et des personnages oubliés.
Aujourd’hui elle écrit sur des thèmes coups de cœur : un château, un voyage peuvent susciter une inspiration de roman. Elle est l’auteur de plus d’une vingtaine de romans, dont Bleu Gentiane et Les Nuits blanches de Lena, parus aux Presses de la Cité.

Crédit bio & photo Liez-moi.com


Détails sur le produit

• Broché: 368 pages
• Editeur : Presses de la Cité (3 mai 2018)
• Langue : Français
• ISBN-10: 225814809X
• ISBN-13: 978-2258148093
• Dimensions du produit: 13,9 x 2,9 x 22,6 cm

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A propos Jérôme Cayla

Chroniqueur littéraire, lecteur, auteur de deux romans : Mathilde et Trois roses blanches. Je travaille habituellement avec les services presse des maisons d'éditions Me contacter par Mail sur contact Presse pour les livres en services de presse.
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