Dans les yeux d’Ana, de Christian Laborie

Sarah Goldberg, qui vit en suisse, mène une vie tranquille jusqu’au jour où elle reçoit une convocation chez un notaire français. Pour elle, il s’agit d’une erreur, d’un homonyme. En effet, Ana ne connait personne en France, encore moins à Saint-germain-de-Calberte !
Puis, la curiosité prenant le dessus et intriguée par cette nouvelle, Sarah décide de se rendre sur place. Le notaire lui explique que sa mère, Ana Goldberg, étant décédée, c’est elle qui est la bénéficiaire de cet héritage. Il s’agit d’une petite maison jouxtant une ancienne épicerie, le tout resté au goût du jour de l’après-guerre. Quel lien pouvait donc unir Ana avec celle qui a rédigé un testament en sa faveur ? En visitant la maison, Sarah trouve dans la cave, caché derrière une pierre mal scellée, un cahier dans le quel sa mère a relaté son histoire. La rédaction s’arrête brusquement, il y manque la suite. Sarah y découvre l’histoire de sa famille dont elle ne connaissait quasiment rien, mais la fin manquante lui donne envie de savoir, de comprendre. Dans le village, nul ne souhaite évoquer le passé, puis les acteurs de la guerre de 39-40 ont presque tous disparu. Sarah devra persévérer pour savoir qui elle est vraiment…

Christian Laborie signe ici un roman qui marque, un livre fort, une histoire qui sonne le vrai. J’aurai presque envie de dire que c’est le meilleur roman de cet auteur. Dans les yeux d’Ana, tout y passe ! L’envie de Sarah de savoir qui elle est réellement : elle n’a jamais su qui était son père, sa mère étant toujours resté mutique sur son passé. Il y a le doute d’une femme dont la routine du couple assombri l’horizon. Un questionnement aggravé par l’attirance qu’elle ressent pour un homme rencontré lors de ses recherches. Puis cette quête afin de révéler l’histoire d’Ana et, par conséquence son histoire ! Christian Laborie n’oublie pas d’y semer un beau suspense, d’embrouiller les pistes jusqu’à l’horreur. Pourtant, sans preuve, tout n’est que supputation. Une incertitude qui détruit le rêve de Sarah alors qu’elle pensait toucher un bonheur nouveau. Tous les éléments d’une belle intrigue y sont, les plus de 500 pages passent sans qu’on s’en aperçoive, quitte à oublier qu’il serait bien d’éteindre la lumière !

Présentation de l’éditeur

 » Mon seul héritage, aime répéter Sarah, c’est mon nom. Je ferai donc tout pour qu’il ne se perde pas dans l’oubli.  » Ainsi, Sarah Goldberg part sur les traces de sa mère Ana, qui, fuyant les rafles, fut recueillie, enfant, dans un village cévenol. Rapidement Sarah comprend que certains survivants de l’époque connaissent la vérité sur Ana.
Mais quelle vérité ?
Il a suffi d’une lettre pour que la vie de Sarah Goldberg bascule. La voici héritière d’une maison dans les Cévennes, où pourtant elle n’a aucune attache. Serait-ce une erreur ? Il y a tant d’ombres dans la vie de Sarah… Sa mère, Ana, morte trop tôt, ne s’est guère confiée sur son passé. Quittant ses missions diplomatiques, Lausanne et son compagnon, Sarah découvre la maison, prête à la revendre au plus tôt. Mais rapidement les lieux livrent leurs secrets : une inscription,  » Ne cherchez pas à savoir  » ; une trappe donnant accès à une cache. Et, derrière une pierre descellée, un cahier d’écolier : le journal d’Ana.
Défilent alors sous les yeux de Sarah les souffrances et les espoirs de la vie d’errance de sa mère et des siens, depuis la fin des années 1920 jusqu’aux rafles de 1943…

Un peu de l’auteur

Christian Laborie est né en 1948 dans le Nord. Après des études d’histoire-géographie, il a enseigné dans le Pas-de-Calais pendant six ans, puis s’est installé dans le Gard en 1978.
Cévenol d’adoption et de cœur, il vit depuis cette date entre Alès et Anduze, où il écrit depuis 1995 : L’Arbre à palabres, Prix Découverte France Telecom 2001 ; Le Chemin des larmes, Prix Mémoire d’Oc 2004 ; Les Sarments de la colère, Prix Lucien Gachon 2011.
Auteur reconnu et incontournable du roman populaire, il est l’auteur de nombreuses sagas dont Les Rives Blanches, Prix de l’Académie cévenole Le Cabri d’Or 2013.
Aimant mêler son goût pour l’histoire et pour la société des XIXe et XXe siècles à sa façon de ressentir les Cévennes, il s’efforce à travers ses romans de faire découvrir à ses lecteurs ce qui fait l’authenticité de cette région.

Source photo Midi libre

Détails sur le produit

• Broché: 560 pages
• Editeur : Presses de la Cité (22 août 2019)
• Collection : Terres de France
• Langue : Français
• ISBN-10: 2258147336
• ISBN-13: 978-2258147331
• Dimensions du produit: 14 x 3,7 x 22,5 cm

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A propos Jérôme Cayla

Chroniqueur littéraire, lecteur, auteur de deux romans : Mathilde et Trois roses blanches. Je travaille habituellement avec les services presse des maisons d'éditions Me contacter par Mail sur contact Presse pour les livres en services de presse.
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